Asquillies
Asquillies est une section de la commune belge de Quévy située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
Asquillies | |||||
Église de la Sainte-Vierge | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Mons | ||||
Commune | Quévy | ||||
Code postal | 7040 | ||||
Zone téléphonique | 065 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 50° 24′ 07″ nord, 3° 57′ 25″ est | ||||
Superficie | 217 ha = 2,17 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation d'Asquillies au sein de Quévy | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
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GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Hainaut
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Ce village était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Histoire
Époque gallo-romaine
Une villa gallo-romaine existait Ă la droite de la route de Mons Ă Maubeuge, au lieu-dit Cheval Blanc (carrefour des N6 et N546).
Un aqueduc romain de 1400 m de long, reliant le ruisseau du By à la villa gallo-romaine de la Grande Boussue à Nouvelles, fut découvert par des fouilles menées de 1888 à 1894 par le comte Émile de la Roche de Marchiennes et fut confirmé à partir de 1964 par les fouilles de Ch. et Y. Leblois [1].
Invasions franques
En 1856, des tombes franques ont été découvertes. Alain Audin et Charles Cambier ont écrit pour cette raison : « Asquillies doit avoir ses séductions. Elles les gardera. ».
Féodalité
La seigneurie principale appartenait, aux XVᵉ et XVIe siècles, à la famille de Crohin. Outre cette seigneurie, il y avait aussi celles de l'abbaye de Crespin, de Notre-Dame, de Gilles de le Porte, de d'Arnemude, du chapitre de Sainte-Aldegonde de Maubeuge et du chapitre de Sainte-Waudru de Mons[2] ainsi que les fiefs de Grousage et de Montroeul qui relevaient directement du comte de Hainaut[3].
L'abbaye Saint-Landelin de Crespin avait la collation de l'autel du lieu, avec Bougnies, sa dépendance. En tant que collateur, l'abbaye décida que la dîme devait revenir pour deux tiers au chapitre de Sainte-Waudru et pour un tiers à l'abbaye de Crespin et au curé du lieu[3].
XVIIIᵉ siècle : la bande du Capitaine Moneuse
Après avoir été dénoncés puis capturés à Petit-Quevy début 1797, c'est à la prison cantonale d’Asquillies que furent incarcérés Antoine-Joseph Moneuse, Nicolas-Joseph Gérin et Alexandre Buisseret, les principaux membres des chauffeurs du Hainaut.
Patrimoine
Église de la Sainte-Vierge
Le bâtiment est de "différentes époques, n'offrant qu'un très petit vaisseau, sans mérite"[4]. Cette église a finalement été désacralisée. Désaffectée durant une dizaine d'années, la commune se décida de la vendre en 2014, en tant que maison d'habitation, à un particulier[5].
Notes et Références
- Leblois, Ch. et Y., « Fouilles à la villa gallo-romaine de Nouvelles », Annales du Cercle Archéologique et Folklorique de La Louvière et du Centre - Études Régionales,‎ tome 6, 1968, p. 57-80 (lire en ligne [PDF])
- Émile Prud'Homme, « Les échevins et leurs actes dans la province de Hainaut », Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts & des Lettres du Hainaut, Mons, Imprimerie Dequesne-Masquillier, 5e série, vol. 2,‎ , p. 18 (lire en ligne [PDF])
- Hervé Hasquin (conception et direction scientifique), Crédit Communal de Belgique, Communes de Belgique : Dictionnaire d'histoire et de géographie administrative, vol. 1 : Wallonie (A-Lie), La Renaissance du Livre, , 861 p., « Asquillies », p. 72
- Théodore Bernier, Dictionnaire Géographique, Historique, Archéologique, Biographique & Bibliographique du Hainaut, Mons, Hector Manceaux, , 603 p., « Arrondissement de Mons - Asquillies », p. 135
- Blogie, Elodie (journaliste au service Société), « Église achetée, clocher vendu sur eBay », Le Soir,‎ publié le 21/03/2014 à 20:50 (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
- Asquillies sur le site des Villes et villages de la vallée de la Haine