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Asexualité grise

L'asexualitĂ© grise, ou sexualitĂ© grise, est le concept et la communautĂ© d'individus placĂ©s entre l'asexualitĂ© et la sexualitĂ©[1] - [2].

Les personnes qui s'identifient Ă  l'asexualitĂ© grise sont dĂ©signĂ©es comme Ă©tant A-gris[1] - [3]. D'autres termes dĂ©signant la mĂŞme chose que l'asexualitĂ© grise sont les suivants : « hyposexuel Â» et « intensitĂ© sexuelle basse »[4] mais en rĂ©alitĂ© ces termes se rapportent Ă  la libido alors que l'asexualitĂ© grise est le fait d'avoir rarement une attirance sexuelle donc l'attirance qui pousse Ă  pratiquer le coĂŻt, envers les gens.

DĂ©finitions

L'Asexuality Archive Ă©crit que le terme « A-gris Â» est intentionnellement vague. L'asexualitĂ© grise est considĂ©rĂ©e comme la zone grise entre l'asexualitĂ© et la sexualitĂ© dans laquelle une personne peut « parfois Ă©prouver une attirance sexuelle. »[1] Le terme A-gris est Ă©galement considĂ©rĂ© comme un Ă©ventail d'identitĂ©s, y compris demisexuel[5].

Le spectre A-gris comprend généralement les personnes qui « subissent l'attraction sexuelle très rarement, que dans des circonstances spécifiques, ou d'une intensité si faible qu'elle est ignorable. »[6] Sari Locker, un éducateur sexuel au Teachers College de l'université Columbia, a fait valoir lors d'un entretien que les asexuels-gris « sentent qu'ils sont dans la zone grise, entre l'asexualité et l'intérêt sexuel plus typique. »[7] En outre, ceux qui « ne sont pas sûr si, oui ou non, ce qu'ils vivent est de l'attirance sexuelle » sont également inclus dans le cadre des asexuels[1].

L'asexualitĂ©-grise est Ă©galement liĂ©e Ă  la demisexualitĂ©, qui se rĂ©fère Ă  ceux qui « peuvent Ă©prouver une attirance sexuelle secondaire après la formation d'un lien affectif Ă©troit. Â»[8] L'Asexuality Archive dĂ©finit la demisexualitĂ© comme la capacitĂ© « de ressentir de l'attraction sexuelle après Â» avoir « dĂ©veloppĂ© un lien affectif Ă©troit avec quelqu'un. Â»[1]

Orientation affective

L'orientation affective d'un A-gris peut varier, parce que les identités sexuelles et amoureuses ne sont pas nécessairement liées[8]. Alors que certains sont aromantiques, d'autres sont hétéroromantiques, biromantiques, ou encore panromantiques. Quelle que soit l'orientation romantique, ils sont en mesure de développer des relations avec d'autres personnes[3] - [4].

Communauté

Drapeau asexuel, dans lequel le gris représente la sexualité grise.

L'Ă©mergence de communautĂ©s en ligne, telles que la Asexual Visibility and Education Network (AVEN) ou des sites de blogs tels que Tumblr, a pu crĂ©er des lieux de discussions Ă  propos de l'orientation des A-gris[9] - [6]. Les A-gris sont notĂ©es pour la diversitĂ© de leurs expĂ©riences de l'attraction sexuelle ; les individus de la communautĂ© peuvent partager leur identification dans le spectre[10]. Un drapeau noir, gris, blanc, et violet est couramment utilisĂ© pour dĂ©signer la communautĂ© asexuelle. La partie grise reprĂ©sente la place de la sexualitĂ© grise au sein de la communautĂ©[11]

Recherche

L'asexualitĂ© est un sujet de recherche relativement nouveau[12] - [13]. Il y a eu, cependant, certains cas de sexualitĂ©-grise Ă©tant inclus dans la recherche sur l'asexualitĂ©, tel que celle de Caroline H. McClave de l'UniversitĂ© Columbia[14]. Dans sa thèse, McClave dĂ©finit la « sexualitĂ© grise » comme « les gens qui subissent l'attraction sexuelle, mais qui prĂ©fèrent n'avoir aucune activitĂ© sexuelle. »[15]

Ceux qui s'identifient comme A-gris ont tendance à pencher vers le côté plus asexuel du spectre[9].

Notes et références

  1. « Under the Ace Umbrella: Demisexuality and Gray-asexuality », Asexuality Archive, (consulté le )
  2. « Under the Ace Umbrella: Demisexuality and Gray-asexuality », Asexuality Archive, (consulté le )
  3. Kat McGowan, « Young, Attractive, and Totally Not Into Having Sex », Wired, (consulté le )
  4. Dominique Mosbergen, « The Asexual Spectrum: Identities In The Ace Community (INFOGRAPHIC) », Huffington Post, (consulté le )
  5. Weinberg et Newmahr 2015, p. 216.
  6. Dale Shoemaker, « No Sex, No Love: Exploring asexuality, aromanticism at Pitt » [archive du ], The Pitt News, (consulté le )
  7. Julie Zeilinger, « 6 Actual Facts About What It Really Means to Be Asexual », Mic, (consulté le )
  8. « Asexuality, Attraction, and Romantic Orientation », University of North Carolina at Chapel Hill (consulté le )
  9. Rachel White, « What It Means To Be "Gray-Sexual" », The Frisky, (consulté le )
  10. Cerankowski et Milks 2014, p. 92.
  11. Isabel Williams, « Introduction to Asexual Identities & Resource Guide »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Campus Pride (consulté le )
  12. Leah Stark, « Stanford scholar blazes pathway for academic study of asexuality », Stanford News, (consulté le )
  13. SE Smith, « Asexuality always existed, you just didn't notice it », The Guardian, (consulté le )
  14. Caroline H. McClave, « Asexuality as a Spectrum: A National Probability Sample Comparison to the Sexual Community in the UK », Columbia University, (consulté le )
  15. McClave, Caroline H. (2013).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Anthony F. Bogaert, Understanding Asexuality, Lanham (Md.), Rowman & Littlefield Publishers, Inc., , 183 p. (ISBN 978-1-4422-0099-9, BNF 43527303, lire en ligne)
  • (en) Karli June Cerankowski et Megan Milks, Asexualities : Feminist and Queer Perspectives, Routledge, , 410 p. (ISBN 978-0-415-71442-6, lire en ligne)
  • (en) Thomas S. Weinberg et Staci D. Newmahr, Selves, Symbols, and Sexualities : An Interactionist Anthology, SAGE Publications, Inc., , 344 p. (ISBN 978-1-4522-7665-6, lire en ligne)
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