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Arsenal technique aéronaval de Yokosuka

L'arsenal technique aéronaval de Yokosuka (海軍航空技術廠, Kaigun Kōkū Gijutsu-shō) eut de nombreux noms différents selon ses périodes d'existence et le contexte de l'époque. La plupart de ces noms étaient des acronymes dérivés de son appellation militaire qui changea d'époque en époque. L'arsenal est parfois nommé "Kūgi-shō" (contraction de « Kōkū Gijutsu-shō » 空技廠)[1]. Le nom « Yokosuka » prévaut cependant toujours car se référant à la localisation géographique de l'arsenal dans la ville de Yokosuka au Japon[2].

Une image représente l'avion : Nakajima J5N1, qui était dans l'arsenal technique aéronaval de Yokosuka.

Histoire

L'origine de l'arsenal aéronaval remonte à 1869 lorsque la marine impériale japonaise établi un arsenal naval au bord de la baie de Tokyo à Yokosuka au sud de Yokohama. Le site produit des navires et sert de lieu de réparation et de ravitaillement pour la marine. C'est un dépôt de stockage où les munitions et autres équipements militaires sont vendus et achetés[2].

Lorsqu'un certain nombre d'avions étrangers sont achetés pour évaluation, la marine les transfère à l'arsenal pour l'étude. Le site assemble les avions à partir de leurs conteneurs de transport avant qu'ils ne soient testés par des pilotes[2].

Les modifications apportés à ces appareils sont portées sur les faiblesses détectées, ou lorsqu'une amélioration est jugée nécessaire. Pour faciliter le travail, la marine établi l'usine d'aéroplane à l'arsenal près de celle de torpilles en [2].

L'année suivante, le premier acronyme apparait, Yokosho, une contraction de Yokosuka Kaigun Kōshō (« arsenal naval de Yokosuka »). Le site est renommé Kaigun Kōkū Shiken-sho (« établissement naval de recherche aéronautique ») en . Le nom Kaigun Gijutsu Kenkyūsho (« institut naval technique de recherche ») est assigné en avril 1923 lorsque l'arsenal est déplacé à Tsukiji en même temps que d'autres unités de support navales. Le site de Tsukiji est entièrement détruit par le grand séisme de 1923 de Kantō. D'autres noms sont utilisés lorsque la marine commence la restauration de l'arsenal. La recherche redémarre en 1924, année où plusieurs avions sont étudiés. Sous le commandement du nouveau quartier-général aéronaval, le Kaigun Kokusho (« arsenal aéronaval ») est établi à Yokosuka le . Un grand nombre de concepteurs sont transférés de l'arsenal naval de Hiro, mettant fin à la production d'avions[2].

Années de guerre

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'arsenal est responsable de la conception de plusieurs avions de la marine, bien que le site lui-même ne produise pas d'avions mais que les prototypes étudiés. Ses conceptions sont produites en masse par des compagnies telles que Aichi Kokuki, Watanabe Tekkōjo (renommé en Kyūshū Hikōki 九州飛行機株式会社, Kyushu Aircraft Company Ltd (« armements de Kyūshū ») en 1943), et l'arsenal naval de Hiro (Hiro Kaigun Kōshō, souvent raccourci en Hirosho)[1]. Les avions conçus par l'arsenal sont généralement désignés par la lettre « Y » pour « Yokosuka ».

Un des exemples est le bombardier Yokosuka D4Y Suisei qui est principalement produit à Aichi. Le D4Y1 et plus tard d'autres modèles sont également produits par le Dai-Jūichi Kaigun Kōkū-shō11e arsenal naval ») de Hiro[1].

Avions

Références

  1. Francillon, p. 446
  2. (en) Robert Mikesh et Shorzoe Abe, Japanese aircraft 1910-1941, City, Conway Maritime, , 293 p. (ISBN 978-0-85177-840-2)
  • Rene J. Francillon et J.B. Roberts (trad. de l'anglais), Japanese aircraft of the Pacific war, Annapolis, Md, Naval Institute Press, (1re éd. 1970), 570 p. (ISBN 978-0-87021-313-7)
  • (en) Robert Mikesh et Shorzoe Abe, Japanese aircraft 1910-1941, City, Conway Maritime, , 293 p. (ISBN 978-0-85177-840-2)
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