Ars Goetia
L’Ars Goetia (du latin médiéval goetia, dérivant du grec ancien γοητεία / goēteia (voir goétie) est un grimoire du XVIIe siècle qui décrit par le détail 72 démons (repris pour l'essentiel de la Pseudomonarchia daemonum) ainsi que les rituels pour les invoquer. Il a été popularisé par l'édition des occultistes anglais Samuel Mathers et Aleister Crowley en 1904, sous le titre The Goetia: The Lesser Key of Solomon the King du premier traité du Lemegeton.
Démons
Le tableau ci-dessous reprend les 73 démons traditionnels de la goétie par ordre alphabétique. Leur numéro d'ordre est également donné dans la liste des 72 démons de la Goetia du Lemegeton (L.) et des 69 démons de la Pseudomonarchia Daemonum (P.D.).
Les démons Vassago, Seere, Dantalion et Andromalius sont présents dans le Lemegeton mais pas dans la Pseudomonarchia Daemonum. Ce dernier ouvrage est quant à lui le seul à citer le démon Pruflas.
Culture populaire
Dans la série animé Helluva Boss de Vivienne Medrano, le personnage de Stolas est un prince de l'Ars Goetia tandis qu'Asmodée (Amodeus dans la série) est appelé "l'incarnation de la Luxure", suggérant qu'il soit le Prince de la Luxure. Le père du prince Stolas, le Roi Paimon ainsi que le beau-frère de Stolas, frère de Stella, (épouse de Stolas), Andrealphus portent également les noms des démons de l'Ars Goetia. D'ailleurs, le rang de la famille du prince Stolas s'appelle l'Ars Goetia et il est régulièrement cité "La famille Goetia".
Dans le manga Iruma à l'école des démons, de nombreux personnages utilisent les noms des démons de l'Ars Goetia.
Dans le manga Magi : The Labyrinth of Magic, le nom des Djinns et le rang de leur donjon sont tiré du Lemegeton a l'exception du Djinn Ugo (Uraltugo Noi Nueph) et des Djinns noir qui sont des Djinns artificiels.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) S. L. MacGregor Mathers, A. Crowley, The Goetia: The Lesser Key of Solomon (Clavicula Salomonis Regis), édition en ligne (2002, sacred-texts.com)
- "La Goetia", S.L. MacGregor Mathers & Aleister Crowley, traduction française : Editions Chronos Arenam, 2017.