Arènes du Havre
Les arènes du Havre est un édifice de spectacles taurins aujourd'hui disparu.
Présentation
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, certaines villes du nord de la France accueillent des corridas dans des arènes construites à cet effet. C'est le cas d'Autun, Cholet, Deuil-la-Barre, Limoges, Le Havre, Lyon, Maisons-Laffitte, Malo-les-Bains, Nantes, Paris, Reims, Rochefort-sur-Mer, Roubaix, Vichy[1], etc.
Francis Marmande rappelle dans Le Monde : « pas mal de spectacles taurins, de Roubaix à Arles en passant par Le Havre, se donnaient en France[2] ».
En 1868, Le Havre accueille l’Exposition Maritime Internationale. Un cirque en bois (appelé Coliseo de los toros) est construit, à l’angle de la rue Neuve-Corneille (devenue rue Frédéric-Lemaître) et du boulevard François Ier. La « temporada » du Havre, commence le dimanche et tous les dimanches, des combats de taureaux se déroulent devant de nombreux spectateurs, dont Alexandre Dumas qui en fait la chronique, jusqu’au [3] - [4].
Notes et références
- « A prépaus de las coursos de tauros », Blog torosencasteljaloux
- Le Monde du 16 juillet 2010
- « Le Havre et la tauromachie », actu.fr, 12 avril 2012.
- « Le Havre, Une corrida en plein cœur de la ville en juillet 1868. Alexandre Dumas père se fait le chroniqueur des festivités », Blog Association 'Autour du Père Tanguy', 5 décembre 2012.