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Aphrophora coquandi

Aphrophora coquandi est une espèce éteinte et fossile d'insecte de l'ordre des hémiptères (les hémiptères sont caractérisés par leurs deux paires d'ailes dont l'une, en partie cornée, est transformée en hémiélytre), de la famille des Aphrophoridae dans le genre Aphrophora.

Aphrophora coquandi
Description de cette image, également commentée ci-après
Aphrophora coquandi femelle 1937 Nicolas Théobald holotype éch. II p. 368 pl.,XXVII Hémiptères du Stampien d'Aix-en-Provence.
28.4–23.03 Ma

Espèce

Aphrophora coquandi
Théobald, 1937

Classification

Cette espèce Aphrophora coquandi[1] a été décrite pour la première fois par Nicolas Théobald en 1937[2]. Cet holotype n°11, , de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma.) faisait partie de la collection Coquand de l'École nationale supérieure des mines de Paris[note 1] et vient du gisement de gypse d'Aix-en-Provence[2]. Cet Holotype est complété par deux cotypes A1012 et A1013 faisant partie de la collection personnelle de Nicolas Théobald, ainsi que par l'échantillon An6 de l'institut de géologie de Nancy, probablement le de la même espèce.

Étymologie

Cette espèce est un hommage au paléontologue français et provençal Henri Coquand (1811-1881)[2].

Description

Caractères

La diagnose de Théobald, 1937[2] - [note 2] :

« Insecte noirâtre, corps allongé, ailes ne dépassant pas l'extrémité de l'abdomen. Tête aussi large que le pronotum, peu bombée, front légèrement allongé et en angle obtus, arrondi au sommet ; yeux larges, placés contre le pronotum ; bord postérieur présentant une carène médiane, de forme subhexagonale ; scutellum effacé, mais on le voit bien sur l'échantillon A 1012, il est petit et triangulaire. Par transparence, on voit l'insertion des pattes. Abdomen ovale, maximum de largeur au 3e segment, étiré vers l'arrière ; oviscapte visible. Pattes manquent. Ailes bien conservées ; nervation visible aussi bien sur l'aile antérieure que sur l'aile postérieure; identique à celle du g. Aphrophora (v. figure) ; aile antérieure claire, nervures brunes, quelques taches encore conservées. »[2].

Dimensions

Ce spécimen a une longueur totale de mm et la longueur des ailes est de 5,6 mm[2].

Affinités

« La nervation des ailes, la présence d'une carène médiane sur le pronotum et la conformation de la tête rangent l'échantillon dans le g. Aphrophora[3]. »

Les ailes atteignent à peine l'extrémité de l'abdomen, ce qui différencie l'insecte de l'espèce Aphrophora spumifera Heer dont le type est de Radoboj.

« Notre exemplaire peut être rapproché de A. deserta Melich. de Ceylan, qui a la même taille et dont les élytres portent des taches semblables. Mais la disposition des nervures des ailes antérieures n'est pas absolument identique. En particulier, les rameaux reliant Sc à C sont plus rapprochés du sommet que dans Aphrophora[3]. »

Biologie

« Les larves des Aphrophorinae s'abritent dans un amas spumeux (crachat de coucou) sur les arbres ; il est dû à la sève aspirée par le rostre et rendue visqueuse par une sécrétion anale de l'insecte [4]. »

Galerie

  • Aphrophora Coquandi mâle 1937 Nicolas Théobald éch. AN6 p. 369 pl., XXVII Hémiptères du Stampien d'Aix-en-Provence.
    Aphrophora coquandi mâle 1937 Nicolas Théobald éch. AN6 p. 369 pl., XXVII Hémiptères du Stampien d'Aix-en-Provence.jpg
  • Aphrophora Coquandi femelle 1937 Nicolas Théobald holotype éch. II p. 368 pl.,XXVII Hémiptères du Stampien d'Aix-en-Provence nervures des ailes.
    Aphrophora coquandi femelle 1937 Nicolas Théobald holotype éch. II p. 368 pl.,XXVII Hémiptères du Stampien d'Aix-en-Provence nervures des ailes.
  • Aphrophora alni espèce sœur vivante.
    Aphrophora alni espèce sœur vivante.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • [Nicolas Théobald 1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

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