Antoinette Dinga-Dzondo
Antoinette Dinga-Dzondo (parfois orthographié « Djondo ») est une économiste et femme politique congolaise née le à Sibiti (République du Congo). Elle fut ministre des Affaires sociales et de l'Action humanitaire de 2016 à 2021.
Antoinette Dinga-Dzondo | |
Antoinette Dinga-Dzondo en 2017. | |
Fonctions | |
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Ministre des Affaires sociales et de l'Action humanitaire | |
– (5 ans et 8 jours) |
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Président | Denis Sassou-Nguesso |
Premier ministre | Clément Mouamba |
Gouvernement | Mouamba I et II |
Prédécesseur | Émilienne Raoul |
Successeur | Irène Mboukou-Kimbatsa |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sibiti (Congo) |
Nationalité | Congolaise |
Diplômée de | Lille-I |
Profession | Économiste |
Distinctions | Ordre national du Burkina Faso |
Avant d'entrer au gouvernement, elle a travaillé pour la CEEAC (1985-1992) ainsi que pour la Banque africaine de développement (1992-2016).
Biographie
Études et carrière professionnelle
Née le à Sibiti (Lékoumou), Antoinette Dinga-Dzondo étudie à l'Université Lille-I (France), où elle décroche un doctorat en sciences économiques. Elle suit également des formations à l'Université de Bradford (planification des investissements dans les pays en développement), à HEC Montréal (promotion et création d'entreprises privées) ainsi qu'à l'Université de Cranfield (gestion et développement des ressources humaines)[1].
De à , elle travaille au sein de l'Union douanière et économique des États de l'Afrique centrale (actuelle CEEAC), à Bangui, en tant qu'experte industrielle principale. Puis, en elle intègre la Banque africaine de développement (BAD) en tant qu'économiste. Elle y travaillera pendant 24 ans, y faisant toute sa carrière, en occupant des postes tels qu'économiste-pays en chef ou encore représentante résidente au Burkina Faso. Durant l'année 2004, à l'occasion d'un programme d'échange, elle part également travailler au sein du FMI, intégrant l'équipe chargée du Kenya[1].
Ministre
Le , elle est nommée ministre des Affaires sociales, de l'Action humanitaire et de la Solidarité au sein du gouvernement Mouamba I[2]. Elle fait partie des 8 femmes ayant intégré ce gouvernement, ce qui est alors un record dans l'histoire du Congo[3]. Elle succède à Émilienne Raoul le [4], et quitte à cette occasion son poste à la BAD. Lors du remaniement d', elle est reconduite dans ses fonctions au sein du gouvernement Mouamba II, mais la dénomination « solidarité » est retirée du titre de son ministère[5].
En tant que ministre, elle s'implique dans la résolution de la crise que connaît le département du Pool depuis 2016. En , elle annonce que le gouvernement va investir 1 milliard de francs CFA pour permettre aux populations déplacées de reprendre une activité économique et de reconstruire leur habitat. Elle salue également l'aide financière et matérielle apportée par la Chine et les États-Unis[6]. En , elle conduit une mission d'assistance humanitaire aux populations déplacées du district de Kindamba (Pool), en partenariat avec la FAO et le gouvernement chinois[7].
Le 15 mai 2021, elle n'est pas reconduite dans le gouvernement Makosso et est remplacée par Irène Mboukou-Kimbatsa[8].
Distinctions
- Ordre du mérite national du Burkina Faso[1]
- Médaille d'honneur des collectivités locales, Région des Cascades (Burkina Faso)[1]
Références
- « Portrait de la Ministre », sur affaires-sociales.gouv.cg
- « Publication du nouveau gouvernement du Congo Brazzaville », sur portail242.info, .
- Gall Mombeti, « Congo : huit femmes au gouvernement, un record jamais battu », sur portail242.info, .
- Parfait Wilfried Douniama, « Gouvernement : Émilienne Raoul quitte les Affaires sociales après 14 ans », sur adiac-congo.com, .
- « Congo: voici la liste intégrale des membres du gouvernement Mouamba II », sur pagesafrik.info, .
- « Congo-Brazzaville: l'opération de désarmement dans le Pool peine à commencer », sur rfi.fr, .
- « Partenariat Congo-Chine-FAO pour l’assistance humanitaire dans le Département du Pool », sur fao.org, .
- Gankama N'Siah, « Gouvernement : Irène Mboukou prend en main les Affaires sociales », sur adiac-congo.com,