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Antoine Martinet

Antoine Martinet, né le à Queige et mort le à Chambéry, est un homme d'Église savoyard, évêque de Tarentaise puis archevêque de Chambéry.

Antoine Martinet
Image illustrative de l’article Antoine Martinet
Portrait de Mgr Martinet
Biographie
Naissance
Décès
Chambéry
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale par
Mgr François-Marie Bigex
Archevêque métropolitain de Chambéry
–
Évêque de Tarentaise
–

Blason
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Antoine Martinet naît dans famille peu fortunée du Beaufortain, le dans la commune de Queige[1] - [2]. Il entreprend des études religieuses à Queige, puis au collège royal de Chambéry[1] - [2]. Il remporte notamment un premier prix en rhétorique[1]. Remarqué par l'archevêque Joseph de Montfalcon du Cengle, il entre au grand séminaire de Moûtiers[1] - [2].

Il est ordonné prêtre le [1]. Il revient auprès de l'archevêque pour lequel il devient son secrétaire, son théologien et son homme de confiance[1]. Il est nommé professeur de théologie ainsi que préfet pour le collège de Moûtiers[1].

Lors de l'invasion et l'annexion du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises en 1792, il refuse de jurer sur la Constitution[1]. Il s'enfuit vers le Piémont avec l'archevêque au tout début du mois de mars de l'année suivante[1]. Après un bref retour, durant l'été 1793, il retourne s'installer à Turin[1]. Il revient en mission en Tarentaise en 1794[1]. Il doit fuir à nouveau la vallée, à la suite du coup d'État du 18 fructidor an V[1]. Un temps précepteur, il entame de nouvelles études en droit canonique[1].

Il revient en Savoie en 1812, où il est nommé curé d'une paroisse du faubourg de Chambéry[1]. En 1821, après avoir été appelé par l'évêque de Tarentaise, il est nommé grand vicaire[1].

Antoine Martinet devient évêque de Tarentaise en novembre 1825[1] - [2]. Il entreprend notamment la rénovation de la cathédrale de Moûtiers qui a souffert de la période d'occupation[1].

Il succède à François-Marie Bigex comme archevêque de Chambery, le [1]. Au cours de son épiscopat, il fait « bâtir à neuf 40 églises, en [fait] restaurer 19 [...] reconstruire 22 presbytères »[1].

Chapelle du Calvaire de Chambéry, lieu de sépulture d'Antoine Martinet.

Mgr Martinet décède à Chambéry le [1]. Ce dernier avait choisi pour sépulture la chapelle du Calvaire, située sur la colline de Lémenc[1] au nord de la ville qu’il a contribué à faire reconstruire, la chapelle précédente ayant été détruite à l'arrivée des troupes françaises en 1792. Les obsèques se déroulent le en présence des syndics et conseillers de la ville, du clergé et d'une foule importante tout le long du trajet vers la chapelle[3].

HĂ©raldique

Les armes de Antoine Martinet se blasonnent ainsi : D'argent à la tour crénelée de sable, surmontée de trois martinets du second ; au chef d'azur à trois étoiles d'argent.[1]

Notes et références

  1. Chanoine Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, La Fontaine de Siloé (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 66-68.
  2. Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine », 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 281-283.
  3. L'Ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, A. Le Clère, (lire en ligne), p. 407-408

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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