Anthony Shadid
Anthony Shadid, né le à Oklahoma City et mort le en Syrie, est un journaliste américain spécialiste du Proche-Orient.
Anthony Shadid | |
Anthony Shadid en 2007. | |
Naissance | Oklahoma City (États-Unis) |
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Décès | Syrie |
Nationalité | américaine |
Profession | journaliste |
Distinctions honorifiques | prix Pulitzer prix George-Polk |
Historique | |
Presse Ă©crite | Associated Press The Boston Globe The Washington Post The New York Times |
Biographie
La famille d'Anthony Shadid est originaire de Marjayoun, au Sud du Liban. Ses parents sont établis aux États-Unis depuis trois générations. Shadid grandit à Oklahoma City. En 1990, il obtient une licence (Bachelor of Arts) en science politique et journalisme de l'université du Wisconsin à Madison. Devenu adulte, il perfectionne son usage de la langue arabe[1] - [2].
Anthony Shadid est recruté par l'agence Associated Press et occupe le poste de correspondant au Caire à partir de 1995. Spécialiste du Proche-Orient, il rejoint le Boston Globe en 2001, puis le Washington Post en 2003. À partir de , il travaille pour le New York Times. Il est chef de bureau à Bagdad, puis à Beyrouth. En 2002, il est blessé à l'épaule par un tir alors qu'il travaille à Ramallah en Cisjordanie[1] - [2].
Le , il est enlevé en Libye, trois semaines après l’insurrection populaire en même temps que ses confrères Tyler Hicks, Lynsey Addario et Stephen Farrell par les troupes de Kadhafi, puis ils sont libérés quelques jours plus tard, après avoir subi des sévices.
Il couvre la révolte syrienne et les évènements du printemps arabe pour le New York Times. Le , alors qu'il passe clandestinement la frontière syrienne, il souffre d'une crise d'asthme qui entraîne sa mort[3].
RĂ©compenses
Durant sa carrière au Post, Anthony Shadid remporte par deux fois le prix Pulitzer dans la catégorie « reportage international » pour ses reportages sur la guerre d'Irak. Le prix George-Polk lui est attribué en 2003. En , le jury lui décerne un prix spécial à titre posthume[4] - [5].
Il est l'auteur de trois ouvrages consacrés au Proche-Orient. Le prix Ridenhour est attribué en 2006 à Night Draws Near: Iraq's People in the Shadow of America's War[6]. En 2012, House of Stone: A Memoir of Home, Family, and a Lost Middle East est finaliste du National Book Award dans la catégorie non fiction[7].
Ĺ’uvres
- (en) House of Stone : A Memoir of Home, Family, and a Lost Middle East, Houghton Mifflin Harcourt, , 311 p. (ISBN 978-0-547-13466-6)
- (en) Night Draws Near : Iraq's People in the Shadow of America's War, Henry Holt & Company, , 424 p. (ISBN 978-0-8050-7602-8)
- (en) Legacy of the Prophet : Despots, Democrats and the New Politics of Islam, Westview Press, , 340 p. (ISBN 978-0-8133-3779-1)
Notes et références
- (en) « Obituaries: Anthony Shadid », The Daily Telegraph,
- (en) Margalit Fox, « Anthony Shadid, Reporter in the Middle East, Dies at 43 », The New York Times,
- « Un journaliste américain prix Pulitzer décède d'une crise d'asthme en Syrie », L'Express/AFP,
- (en) Paul Farhi, Mary Beth Sheridan, « Correspondent Anthony Shadid, 43, dies in Syria », The Washington Post,
- (en) « Polk Awards will honor Anthony Shadid », Associated Press,
- (en) Ruth Baldwin, « Remembering Anthony Shadid », The Nation,
- (en) Sophie Adelman, Annalisa Quinn, « Hear The 2012 National Book Award Nominees », National Public Radio,
Liens externes
- (en) Site officiel