Annie-Flore Batchiellilys
Annie-Flore Batchiellilys, née en 1967 à Tchibanga, est une chanteuse, musicienne, compositrice gabonaise, de langue maternelle punu, alliant les formes traditionnelles de chant au jazz et au blues. Après sa formation, en 2017, à l'Ecole Professionnelle de la Médiation et de la Négociation, elle exerce désormais aussi la profession de médiateur (CPMN)[1].
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Chanteuse, musicienne, compositrice |
Biographie
Annie-Flore Batchiellilys est née le à Tchibanga au sud-ouest du Gabon[2], et est de langue maternelle punu. Sa grand-mère lui transmet le goût du chant, mais elle s'oriente dans un premier temps vers la mécanique automobile[2] - [3]. Elle est toutefois remarquée dans un concours de chant à la télévision par Pierre Akendengue[4], qui l'encourage et la conseille dans le lieu de rencontre et de formation qu'il a créée, le Carrefour des Arts[5].
Elle se rend en France en 1990, et y suit dans un premier temps différentes formations, explore les registres tsiganes et orientaux, et le jazz, puis s'inscrit à des cours de chant et de solfège au Studio Alice Dona à Gentilly. Elle trouve ensuite différents engagements, dans des chœurs, et réalise aussi un duo avec le chanteur québécois Mario Chenart[6].
Elle sort son premier album, Afrique mon toit, en 1997[3]. Elle associe dans ses créations la tradition musicale qui lui a été transmise dans sa famille, au jazz et au blues. C'est ainsi qu'elle se produit au festival Rhino Jazz de Rive-de-Gier de 1999, en compagnie du percussionniste italien Carlo Rizzo[7]. En 2002, elle reçoit le titre de meilleur espoir féminin aux Kora Awards[5]. Compositrice, autrice, elle ouvre la voie à une nouvelle génération de chanteuses comme Tita Nzebi, SeBa, Pamela Badjogo.
En 2006, elle fonde le festival des Nuits atypiques de Mighoma[8], puis rebaptisé Rencontre internationale des peuples et des arts de Mighoma[9]. Ses prises de positions lors des élections présidentielles gabonaises de 2009 lui valent d'être interdite de concert au Gabon, et de ne plus voir ses morceaux diffusés sur les antennes radio ou à la télévision[6]. Elle est à nouveau sur scène à Libreville en [9].
Principaux albums
- Afrique mon toit, 1997.
- Diboty, 2002
- Je t'invite, 2003
- Broute bien, 2006
- Le chant, c'est mon chant, 2008
- Live Ă Olympia, 2008
- De Mighoma pour vousss, 2011
- Mon Point ZĂ©rooo, 2013
- À l’angle de mon être, 2016.
Filmographie
- Sur la route des Anges, film-documentaire réalisé par le camerounais Jean Roké Patoudem en 2011, sur son parcours.
Références
- Annie-Flore Batchiellilys s'ouvre à la médiation professionnelle
- Pierre Eric Mbog Batassi 2008, Afrik.
- Virginie Gomez et Yves-Laurent Ngoma 2002, L'Express.
- Georges Dougueli 2013, Jeune Afrique.
- K. M. Milebou Ndjave 2013, p. 419-420.
- Nago Seck 2013, Afrisson.
- Pascal Kober 1999, Le Monde.
- RĂ©daction Gabon eco 2009.
- Ane 2015, Afrique sur 7.
Voir aussi
Bibliographie
- Pascal Kober, « Le « rhino » rugissant de Rive-de-Gier », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Rédaction Pana., « Annie Flore Batchiellilys, nouvelle chouchou des médias gabonais », Agence panafricaine de presse,‎ (lire en ligne).
- Virginie Gomez et Yves-Laurent Ngoma, « Vie culturelle. Musique. Annie-Flore Batchiellilys », L'Express,‎ (lire en ligne).
- Pierre Eric Mbog Batassi, « Annie Flore Batchiellilys : la différence en partage », Afrik,‎ (lire en ligne).
- Rédaction Gabon eco, « Gabon/Culture : Le festival des « Nuits atypiques de Mighoma » 4ème édition ; les préparatifs vont bon train ! », Gabon eco,‎ (lire en ligne).
- K. M. Milebou Ndjave, « Batchiellilys, Annie-Flore [Tchibanga 1967] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 419-420.
- Georges Dougueli, « Les 50 qui font le Gabon. Annie-Flore Batchiellilys », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne).
- Nago Seck, « Annie Flore Batchiellilys », Afrisson,‎ (lire en ligne).
- Rey Ane, « Gabon – Musique : Annie Flore Batchiellilys fait son grand retour ! », Afrique sur 7,‎ (lire en ligne).