Anh Đào Traxel
Anh Dao Traxel, née Dương Anh Đào (Dương étant son nom de famille et Anh Đào ses prénoms) le au sud de Saïgon au Sud Viêt Nam, est la « fille de cœur » (non adoptée) recueillie par Jacques et Bernadette Chirac à l'âge de 21 ans. Elle est présidente de l'association L'Étoile européenne du dévouement civil et militaire[1].
Présidente L'Étoile européenne du dévouement civil et militaire (d) | |
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Distinctions |
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Biographie
Elle fait partie d'un groupe de « boat-people » vietnamiens lorsqu'elle rencontre le couple Chirac à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 1979. Jacques Chirac décide de recueillir l'un d'eux dans son propre foyer familial. Elle a alors 21 ans. Elle passe deux ans dans la maison des Chirac avec leurs deux filles, Laurence et Claude Chirac.
Elle épouse en secondes noces Emmanuel Traxel, un capitaine de police, officier des Compagnies républicaines de sécurité chargé de la protection des hautes personnalités[2].
Fonctionnaire au ministère du Tourisme[2], elle est également présidente de l'association l'Étoile européenne du dévouement civil et militaire, une association caritative qui a pour but d'aider les familles de fonctionnaires et militaires dont les hommes ou les femmes sont tombés en « service commandé » mais aussi d'aider ceux dont la peine et la souffrance font partie du quotidien, soutien aux orphelins, aux enfants gravement malades ou handicapés et aux personnes âgées et honorer les personnes physiques ou morales qui font preuve d'exemplarité dans leur vie quotidienne et professionnelle et qui viennent en aide à leurs semblables.
Elle est aussi la marraine de l'association « Le Relais des Rêves », organisme bénévole venant au soutien des enfants gravement malades. Elle est également celle de l'association « Étincelles Languedoc-Roussillon », qui vient en soutien aux femmes atteintes du cancer. Elle est présidente d'honneur de l'association « Aurélie, l'ange des femmes battues ».
En 2006, elle publie son autobiographie[2].
Anh Đào Traxel est faite chevalier de la Légion d’honneur en 2009[3] - [4] et officier de l'ordre national du Mérite en 2013[5], commandeur de l’Étoile de Mohéli (Comores) et chevalier de l'Étoile de la Grande Comore (dite Saïd Ali).
En 2009, après que des rumeurs diffamatoires ont été insérées sur l'article Wikipédia la concernant, elle appelle à la mise en place d’une « autorité de régulation spécifique à l'usage d'Internet »[6] et obtient la condamnation de son diffamateur[7] - [8].
En 2014, elle confirme ne plus avoir aucun contact avec la famille Chirac[9].
Décorations
- Chevalière de la Légion d'honneur, 2009[3] - [4]
- Officière de l'ordre national du Mérite, 2013[5]
- Commendeure de l'ordre de l'Étoile de Mohéli, Comores
- Chevalière de l'Étoile de la Grande Comore (dite Saïd Ali)
Bibliographie
- 2006 : La Fille de cœur, autobiographie, Éditions Flammarion (ISBN 2080688944)
- 2014 : Chirac, une famille pas ordinaire, autobiographie, Hugo Doc (ISBN 2755615133)
Notes et références
- « L'Étoile européenne du dévouement civil et militaire » (consulté le ).
- Donatien Huet, « Anh Đào Traxel, fille de cœur, femme de combats », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
- Légifrance Décret du 31 décembre 2008 portant promotion et nomination, publié au Journal officiel de la République française le 1er janvier 2009.
- « Légion d'honneur pour notre Présidente », sur www.eedcm.com, (consulté le ).
- Légifrance Décret du 14 mai 2013 portant promotion et nomination, publié au Journal officiel de la République française le 15 mai 2013.
- Guillaume Champeau, « Calomniée sur Wikipedia, la fille adoptive de Jacques Chirac veut réguler le Net », sur www.numerama.com, Press TIC, (consulté le ).
- La fille adoptive de Chirac porte plainte
- La fille adoptive de Chirac fait condamner son diffamateur
- Anh Đào Traxel, « Aujourd'hui, il ne me reste que mes larmes », sur www.huffingtonpost.fr, Huffington Post, (consulté le ).