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Andrée Clair

Andrée Clair (nom de plume de Renée Jung), née le à Malakoff et morte le à Dreux[1], est une enseignante, une ethnologue et une femme de lettres française, auteure de nombreux ouvrages pour la jeunesse et sur l'Afrique.

Andrée Clair
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Biographie

Andrée Clair grandit dans la banlieue parisienne[2]. Son père est contrôleur aux PTT et sa mère femme au foyer[2]. Elle poursuit des études supérieures à l'Institut d'ethnologie à la Sorbonne. Elle se spécialise sur l'Afrique subsaharienne et termine ses études par une licence ès lettres[3].

Elle devient ensuite critique littĂ©raire de livres pour enfants et de livres sur l'Afrique subsaharienne, et lectrice pour la maison d'Ă©dition PrĂ©sence africaine. Elle travaille aussi pour le dĂ©partement Afrique noire du MusĂ©e de l'Homme. Finalement, elle obtient un poste d'assistante en ethnologie Ă  l'Institut d'Ă©tudes centrafricaines Ă  Brazzaville, puis comme professeur au Tchad. Elle visite neuf pays de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique Ă©quatoriale[4], avec divers emplois en tant qu'enseignante[3].

Militante communiste, elle est rapatriée d'office en 1949 pour avoir contribué au développement du mouvement syndical africain[5].

Elle écrit de nombreux ouvrages se déroulant en Afrique ou inspirés par l'Afrique, et destinés aux enfants[6] - [7]. Elle publie également des poèmes et des livres plus spécialisés. Elle tisse un lien particulier avec le Niger[8]. Boubou Hama, président de longue date de l'Assemblée nationale du Niger et poète, est co-auteur de plusieurs de ses livres[3] - [8].

Elle retourne en Afrique après les indépendances et, de 1961 à 1974, devient la conseillère culturelle auprès du président Hamani Diori[2]. Elle participe à des conférences sur le Niger et l'Afrique subsaharienne, ainsi que sur l'enfance et la jeunesse et publie dans plusieurs magazines des articles sur ces thèmes[4]. Lorsque Hamani Diori est renversé par un coup d'État militaire en 1974, elle est contrainte de rentrer en France, à Paris puis à Dreux où elle prend sa retraite[3].

Bibliographie

Principales Ĺ“uvres pour enfants

Autres publications (extrait)

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Christophe Meunier, « Nicole et les grands ensembles. Sous les toits gris, la plage », Strenæ. Recherches sur les livres et objets culturels de l’enfance, no 13,‎ (ISSN 2109-9081, DOI 10.4000/strenae.1839, lire en ligne, consulté le )
  3. Jean-Marie Volet, « Andrée Clair », sur le site de l'Université d'Australie-Occidentale
  4. « Clair, Andrée », sur le site Kaléidoscope
  5. Paul Delangue, « La CGT et les syndicats de l'Afrique noire de colonisation française, de la Deuxième Guerre mondiale aux indépendances », Le Mouvement social, no 122,‎ , p. 103-116 (lire en ligne)
  6. « Clair, Andrée (1916-1982) »
  7. Beverley Ormerod, Beverley Ormerod Noakes et Jean-Marie Volet, Romancières africaines d'expression française: le sud du Sahara, Editions L'Harmattan, , 55-58 p. (lire en ligne)
  8. Ph. D., « Voix d'Afrique noire pour les jeunes », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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