André de Spirlet
André de Spirlet (Ixelles, – Bruxelles, [1]) est un ingénieur civil et homme d'affaires belge.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 78 ans) Ville de Bruxelles |
Nationalité | |
Activité |
Distinctions |
---|
Biographie
Vie privée
André de Spirlet hérite du titre d'écuyer de son père à sa naissance. Il acquiert par la suite le titre de baron en 1969. Ce titre étant personnel, il ne fut pas transmis à ses enfants[1].
Il est le deuxième fils d’Iwan (Armand-Joseph-Marie) de Spirlet (Fraipont, – Ixelles, ) et de Marie-Louise Gernaert (Ixelles, – Woluwe-Saint-Lambert, )[1]. Son père était courtier et fut bourgmestre de Gomzé-Andoumont[2].
Sa sœur aînée est Yvonne (Ghislaine-Rosalie-Fernand-Marie-Louise) (Ixelles, – Tervuren, ), et son frère cadet, Guy-Jean (Émile-Mathilde-Marie-Ghislain) (Ixelles, – Bruges, )[1].
Il épouse Eugénie (Lucie-Maximilienne-Marie-Ghislain) Philippe (Liège, – Liège, ) le à Grivegnée. Eugénie est la fille du directeur du Chemin de Fer du Nord belge[3]. De cette union naissent six enfants [1]:
- Yves (Marie-Ghislain-Jérôme-Eugène) ;
- Michel (Georges-Louis-Marie-Ghislain) ;
- Éric (Marie-Guy-Ghislain) ;
- Anne (Gabrielle-Andrée-Marie-Ghislaine) ;
- Thérèse (Marie-Yvonne-Pierrette-Andrée-Ghislaine) ;
- François (Xavier-Joseph-Marie-Yves-Noël-Ghislain).
André de Spirlet se remarie le à Bruxelles, deux ans après la mort de sa première femme. Il épouse Germaine (Henriette) Lamarche dite Dolly (Ixelles, – Bruxelles, )[1]. Elle était veuve de Gaston (Eugène-Aimé) Roelandts (Bruxelles, – Bruxelles, )[4]. Les Lamarche sont une ancienne famille d’industriels liégeois, à cela s’ajoute le fait que Gaston Roelandts était dirigeant du groupe Coppée[3].
Le nom Lamarche a été ajouté au nom de Spirlet aux descendants d’André de Spirlet. C’est le résultat d’une procédure judiciaire effectuée par Germaine Lamarche. Le , elle adopte les enfants de son second mari, transformant ainsi leur nom en de Spirlet Lamarche[4]. Le jugement fut celui du tribunal de première instance de Bruxelles.
Bien qu’ils portent le nom Lamarche, les descendants d’André de Spirlet n’ont pas hérité du nom par lien sanguin d’hérédité [5].
Carrière professionnelle
André de Spirlet finit ses études d’ingénieur civil à Louvain en 1925 et est engagé dans la compagnie de son beau-père[3]. Il fut :
- Ingénieur civil des mines[6] ;
- Président de la Compagnie maritime belge[7] ;
- Président de la Compagnie financière européenne[7] ;
- Président/ administrateur de nombreuses sociétés belges et étrangères[7] ;
- Directeur honoraire de la Société générale de Belgique[6] ;
- Président honoraire de l’union minière[6].
Carrière militaire et Ordres
André de Spirlet était membre de plusieurs ordres. Il fut lieutenant de réserve honoraire d’artillerie dans l’armée belge. Il fut membre des ordres civils et militaires [6]:
- Grand officier de l’ordre de Léopold II ;
- Officier de l’ordre de Léopold ;
- Commandeur avec courage de l’ordre civil et militaire d’Adolphe de Nassau ;
- Officier de l’ordre de Nichan Iftikhar.
Mais il fut également membre d’ordres nationaux [6]:
- Commandeur de l’ordre du Léopard ;
- Chevalier de la légion d’honneur ().
Notes et références
- Dans État présent de la noblesse belge, annuaire de 1998, SAA-SPO, p. 377-378
- Ginette Kurgan-van Hentenryk, Gouverner la Générale de Belgique : essai de biographie collective, Bruxelles, De Boeck, 1996, p. 203, 215, 216, 240. Disponible sur Google Livres
- Ginette Kurgan-Van Henteryck, Serge Jaumain, Valérie Montens, Jean Puissant et Jean-Jacques Heirwegh, Dictionnaire des patrons en Belgique. Les hommes, les entreprises, les réseaux, Bruxelles, De Boeck, 1996, p. 222-223
- Hervé Douxchamps, Alfred Lamarche, La famille Lamarche : Des Xhendremael-Coninxheim à l'industrie liégeoise, Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 1974, p. 148, 201
- references group="Dans État présent de la noblesse belge, annuaire de 1998, SAA-SPO, p. 377-378"
- Dans État présent de la noblesse belge , annuaire de 2012, SCHI-STAP
- Yves-William Delzenne, Jean Houyoux, Le nouveau dictionnaire des Belges, Le cri, Bruxelles , 1998 , p. 182