André Méric
André Méric, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et décédé le à Calmont (Haute-Garonne) des suites d'un accident de voiture, est un homme politique français.
André Méric | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre | |
– (2 ans, 10 mois et 17 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Michel Rocard |
Gouvernement | Rocard II |
Prédécesseur | Jacques Mellick |
Successeur | Louis Mexandeau |
Sénateur de la Haute-Garonne | |
– (39 ans, 8 mois et 22 jours) |
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Gouvernement | IVe République Ve République |
Groupe politique | Socialiste |
Maire de Calmont | |
– (38 ans) |
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Prédécesseur | Geneviève de Carayon-Talpayrac |
Successeur | Christian Portet |
Conseiller général de la Haute-Garonne | |
– (42 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Circonscription | Canton de Nailloux |
Prédécesseur | Henri Auriol |
Successeur | Georges Méric |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Toulouse |
Date de décès | |
Lieu de décès | Calmont |
Nature du décès | Accident de la route |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO PS |
Enfants | Georges Méric |
Profession | Agent comptable |
Résidence | Haute-Garonne |
Biographie
André Méric en 1913 à Toulouse, militant socialiste dès l'âge de 15 ans. Il s'engage dans la guerre d'Espagne. Appelé à combattre pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance, il est arrêté et déporté à Rava Rouska en Ukraine.
Il adhère à la SFIO et est élu en 1945 conseiller général du canton de Nailloux, mandat pour lequel il sera réélu jusqu'en 1988. Il est également élu maire de Calmont en 1955, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort. Lors des élections sénatoriales de 1948, il est élu Sénateur de la Haute-Garonne.
Il devient en 1956, vice-président du Conseil de la République. Élu vice-président du Sénat de 1958 à 1980, il en exerce la Présidence pendant que Alain Poher exerce la présidence de la République par intérim. En tant que doyen des élus socialistes au Sénat, il devient Président du Groupe socialiste de 1980 à 1988.
Le , il devient Secrétaire d'état chargé des Anciens combattants et des Victimes de guerre dans le deuxième gouvernement de Michel Rocard, il n'est pas reconduit dans le gouvernement Édith Cresson en 1991.
Il fut aussi très investi au niveau local, en présidant le syndicat des adductions d'eau des coteaux Hers-Ariège à partir de 1954 et le syndicat d'irrigation de la basse vallée de l'Ariège depuis 1967. En 1971, il prend la présidence du Syndicat départemental d'électricité de la Haute-Garonne qu'il conservera jusqu'à son décès (Pierre Izard lui succèdera).
Il trouve la mort le dans un accident de voiture en se rendant à une fête organisée par ses administrés pour son quatre-vingtième anniversaire à Calmont. Son fils, Georges Méric, lui succède comme conseiller général dans le canton de Nailloux en 1988, puis devient président (parti socialiste) du conseil départemental en 2015[1].
Détail des fonctions et des mandats
- Fonction ministérielle
- - : secrétaire d'État aux Anciens combattants
- Mandats parlementaires
- - : conseiller de la République de la Haute-Garonne
- - : vice-président du Conseil de la République
- - : sénateur de la Haute-Garonne
- - : vice-président du Sénat
- - : président du groupe socialiste du Sénat
- Mandats locaux
- - : conseiller général du canton de Nailloux
- - : maire de Calmont
- - : président du Syndicat départemental d’énergie de la Haute-Garonne (SDEHG)
Décorations
Notes et références
- « Qui est Georges Méric, élu nouveau président du conseil départemental de Haute-Garonne ? », sur France 3, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :