André Albert
André Didier François Albert[1], né le à Paris et mort dans la même ville le , est un journaliste et homme politique français.
André Albert | |
Fonctions | |
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Député des Deux-Sèvres 1936-1940 | |
Gouvernement | IIIe RĂ©publique |
Groupe politique | Gauche indépendante |
Prédécesseur | Henri Ferru |
Biographie | |
Nom de naissance | Didier François André Albert |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 14e |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris 4e |
Résidence | Deux-Sèvres |
Biographie
Fils de François Albert, il poursuit des études de lettres et de droit avant d'entamer une carrière publique. Journaliste à l'Œuvre et au Petit Journal, il entre, en 1933, au cabinet du secrétaire d’État à l'économie nationale, Raymond Patenôtre.
Membre du Parti radical-socialiste, il adhère ensuite au Parti radical-socialiste Camille Pelletan et c'est sous cette étiquette qu'il est élu député des Deux-Sèvres en 1936, dans la circonscription dont son père avait été l'élu.
À vingt-cinq ans, il est un des plus jeunes députés de l'histoire parlementaire.
Le , il approuve la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Cependant, ce vote ne traduit pas une adhésion au régime de Vichy. Dès 1943, il rejoint les Forces Françaises Libres et participe aux combats pour la libération de la France.
Cette attitude lui vaudra d'être relevée de l'inéligibilité en . Il abandonne cependant la vie politique, reprenant ses activités au service politique de Paris-Presse puis de l'Aurore.
Il est inhumé aux côtés de son père au cimetière de Béruges, dans la Vienne[2].
Sources
- « André Albert », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :