Accueil🇫🇷Chercher

Anastasia Ailamaki

Anastasia Ailamaki (née à Chypre en 1969) est une informaticienne grecque, ingénieure et professeure titulaire[1] à l'École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse, nommée le . Elle est connue pour ses recherches sur les systèmes de bases de données et reçoit en 2018 le prix Nemetsas pour ses contributions dans ce domaine. Elle est la cofondatrice de la startup Raw Labs, spécialisée dans les logiciels de gestion de données[2].

Biographie

Ailamaki étudie l'informatique à l'université de Patras, puis obtient sa maîtrise à l'université technique de Crète. Elle poursuit ses études à l'université de Rochester. Elle devient titulaire d'un doctorat en sciences informatiques de l'université du Wisconsin à Madison en 2000[3].

Elle devient professeure agrégée d'informatique à l'école d’ingénierie informatique de l'université Carnegie-Mellon[4].

En 2005, elle est boursière de recherche Alfred P. Sloan. De 2001 à 2011, elle est lauréate de sept prix du meilleur article et, en 2007, elle reçoit le prix Young Investigator Award de la Fondation européenne de la science. En 2013, elle reçoit également un prix ERC Consolidator Award. Elle est membre senior de l'Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) et vice-présidente du Special Interest Group of Management of Data (SIGMOD) au sein de l'Association for Computing Machinery[5]. Elle est membre du Réseau d'experts du Forum économique mondial et mentor de l'ARC-W.

Depuis 2008, elle dirige le laboratoire DIAS (Data-Intensive Applications and Systems) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL[6]). Le laboratoire DIAS effectue une recherche[7] sur la communication entre le logiciel de base de données et la couche d'application et les plates-formes matérielles sous-jacentes.

Ailamaki, est l'autrice de plus de 200 articles évalués par les pairs qui ont été publiés dans des revues telles que la Conférence sur l'innovation des systèmes de données de recherche, VLDB, SIGMOD, ACM Transactions sur les Systèmes de Base de données et plusieurs autres. Elle a un indice h de 43[8].

En 2015, elle est nommĂ©e fellow de l'Association for Computing Machinery « pour ses contributions Ă  la conception, Ă  la mise en Ĺ“uvre et l'Ă©valuation systèmes modernes de bases de donnĂ©es[9] Â».

Le , lors de la conférence Persona Live Data Performance, Anastasia Ailamaki donne une conférence sur RAW : questions rapides sur les bases de données Just In Time[10] et le , au cours de la 12e Conférence internationale IEEE sur l'e-science[11], elle parle des Questions de Just In Time sur des données scientifiques hétérogènes.

La Fondation Nemitsas, créée en 2009 pour honorer les travaux de scientifiques chypriotes lui décerne le prix Nemitsas en 2018[12].

Prix et distinctions

  • 2007 : Chaire Finmeccanica du dĂ©partement des sciences de l'informatique Ă  l'universitĂ© Carnegie-Mellon
  • 2007 : European Young Investigator Award de la European Science Foundation
  • 2018 : prix Nemitsas de la Fondation Takis & Louki Nemitsas

Références

  1. (en) « Anastasia Ailamaki appointed as a full professor of computer science », École Polytechnique Fédérale de Lausanne (consulté le ).
  2. (en) Kasmira Jefford, « The small Swiss start-up taking on big data », sur CNNMoney Switzerland, (consulté le )
  3. (en) Theodora Matsaidoni, « Professor Anastasia Ailamaki Thrives Abroad », sur Greek Reporter Europe (consulté le ).
  4. (en) « Anastasia Ailamaki », Carnegie Mellon University (consulté le ).
  5. « Anastasia Ailamaki », École Polytechnique Fédérale de Lausanne (consulté le ).
  6. « Anastasia Ailamaki » (consulté le ).
  7. « DIAS | EPFL », sur dias.epfl.ch (consulté le ).
  8. « Anastasia Ailamaki », Google Scholar (consulté le )
  9. (en) « ACM Fellows Named for Computing Innovations that Are Advancing Technology in the Digital Age » [archive du ], Association for Computing Machinery, (consulté le ).
  10. (en) « RAW: Fast queries on JIT databases », sur www.percona.com (consulté le ).
  11. (en) « Special Events – 2016 IEEE 12th International Conference on eScience », sur escience-2016.idies.jhu.edu (consulté le ).
  12. Deirdre Rochat, « Anastasia Ailamaki remporte le prix Nemitsas », EPFL actualités,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.