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AnĂ­bal Olivieri

AnĂ­bal Osvaldo Olivieri (Ramos MejĂ­a, 1903 - Buenos Aires, 1984) Ă©tait un militaire, homme politique et diplomate argentin.

AnĂ­bal Olivieri
Fonctions
Ministre de la Marine
–
Président Juan Perón
Prédécesseur Enrique B. García
Successeur Luis J. Cornés
Ambassadeur d’Argentine
auprès des Nations unies
–
Président Eduardo Lonardi
Pedro Eugenio Aramburu
Biographie
Nom de naissance AnĂ­bal Osvaldo Olivieri
Date de naissance
Lieu de naissance Ramos MejĂ­a
Date de décès
Lieu de décès Buenos Aires
Nationalité Drapeau de l'Argentine Argentin
Profession Militaire (contre-amiral de la marine)

Le , tandis qu’il exerçait comme ministre de la Marine sous la présidence de Juan Perón, et bien qu’il fût d’abord hésitant, il finit par adhérer au soulèvement militaire qui visait à renverser Perón, notamment par un bombardement aérien du palais de gouvernement et de la place de Mai à Buenos Aires. Limogé de l’armée après l’échec de ce coup d’État, mais réintégré après le putsch (réussi) de , il s’engagea dans la carrière diplomatique, qui connut elle aussi une fin abrupte deux ans plus tard.

Biographie

Aníbal Olivieri acheva sa formation à l’École navale militaire en 1926, puis à l’École de guerre navale en 1947. Il enseigna ensuite dans ces deux établissements, ainsi qu’à l’École de mécanique de la marine, dont il devint directeur en 1947. Il commanda la corvette ARA Parker et les canonnières ARA Rosario et ARA Misiones. Il fut sous-secrétaire de la Marine entre 1948 et 1949[1].

NommĂ© le ministre de la Marine du gouvernement PerĂłn, dans le sillage du coup d’État manquĂ© du 28 septembre 1951, il se vit proposer en de prendre la tĂŞte d’une rĂ©bellion armĂ©e visant notamment Ă  tuer le prĂ©sident Juan PerĂłn, mais refusa son concours, s’employant mĂŞme Ă  dissuader les officiers supĂ©rieurs impliquĂ©s, sans toutefois les dĂ©noncer aux autoritĂ©s. Peu avant le dĂ©clenchement des opĂ©rations par les rebelles, il se fit admettre Ă  l’HĂ´pital naval central, en allĂ©guant une affection cardiaque, puis finit nĂ©anmoins par prĂŞter son appui Ă  la tentative de coup d’État du , qui prit la forme d’un bombardement de la Casa Rosada et d’un mitraillage sanglant de la place de Mai Ă  Buenos Aires, lors desquels les rebelles ne rĂ©ussirent pas Ă  assassiner PerĂłn, mais provoquèrent la mort de plus de 300 civils.

Au lendemain de ce coup de force, Olivieri fut expulsé de la marine et dégradé, et dut passer en conseil de guerre. Cependant, après le renversement de Perón par le coup d’État (réussi) de inaugurant le régime dictatorial dit Révolution libératrice, il fut autorisé à réintégrer l’armée et désigné par le général putschiste Eduardo Lonardi représentant de l’Argentine auprès de l’ONU, mais tomba en disgrâce en à la suite d’un épisode en rapport avec son travail de diplomate[2] - [3].

Il consigna ces expériences dans un livre intitulé Dos veces rebelde (littér. Deux fois rebelle) paru en 1958[2] - [4].

Marié à María Luisa Ferré, Aníbal Olivieri s’éteignit à Buenos Aires en 1984.

Notes et références

  1. Quién es quién en la Argentina: biografías contemporáneas, Kraft, , p. 462-463
  2. « Reseña del libro Dos veces rebelde »
  3. Jorge R. Bergallo, « El otro extremo jerárquico en la Revolución Libertadora » [PDF], Centro Naval
  4. Publié par les éditions Sigla à Buenos Aires.
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