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Amile-Ursule Guillebaud

Amile-Ursule Guillebaud est une artiste peintre suisse née à Genève le et morte après 1880. Élève de Joseph Hornung, elle expose entre 1828 et 1845 des scènes de genre et des portraits aux Salons artistiques tenus au musée Rath de Genève.

Amile-Ursule Guillebaud
Autoportrait de l'artiste, assise Ă  son chevalet, vers 1820-1845 (Northampton, Mass., Smith College Museum of Art)[1].
Biographie
Naissance
Décès
Après
Nationalité
Activité
Période d'activité
Fratrie
Jean-Pierre Guillebaud (d)
Autres informations
Maître
Genres artistiques

Biographie

Née le à Genève, Amile-Ursule Guillebaud est la fille aînée du menuisier Ami Guillebaud et de son épouse Ursula-Regula Spalinger, native de Berne[2]. L'un de ses frères cadets, Jean-Pierre Guillebaud (de) (1805-1888), deviendra architecte à Genève[3].

La jeune femme étudie la peinture dans les années 1820 auprès de Joseph Hornung. Elle expose pour la première fois au Salon du musée Rath en 1828 en présentant une scène de genre, Une sœur de la charité.

Ĺ’uvres

Envois aux Salons genevois du musée Rath

Intérieur avec une femme âgée lisant la Bible

Œuvres non localisées, sauf mention contraire[4].

  • 1828 :
    • Une sĹ“ur de la charitĂ© (no 15)
  • 1829 :
    • Odalisque regrettant son pays (no 78)
    • Portrait du Prince S*** (no 79)
    • Portrait de M. le Professeur B*** (no 80) — Portrait de Mr. le Professeur Henri Boissier, huile sur toile, 56 Ă— 48 cm, propriĂ©tĂ© en 1943 de Robert Naville, de Genève[5] - [6].
    • Portrait de M. V*** (no 81)
  • 1832
    • Les Derniers Moments de sainte ThĂ©rèse (no 61) — donnĂ© par l'artiste Ă  Chateaubriand et Ă  son Ă©pouse CĂ©leste pour l'infirmerie Marie-ThĂ©rèse, fondĂ©e Ă  Paris par cette dernière[7].
    • Portrait de M. le pasteur B. (no 62)
    • Portrait de M. G. (no 63)
  • 1834
    • Les derniers devoirs d’une mère (no 104)
    • Un portrait (no 105)
  • 1835
    • Portrait de M. K... (no 69)
    • Portrait de la jeune B... (no 70)
    • Le Retour du marchĂ© (no 71)
  • 1837
    • Le Dimanche (no 70)
    • TĂŞte d’étude (no 71)
    • Portrait de Mme M. (no 72)
  • 1841
    • Un portrait (no 87)
  • 1843
    • Un portrait (no 96)
    • Un portrait (no 97)
    • Le Grand-Père (no 98)
  • 1845
    • Le Retour (no 67)

Autres

  • Portrait de l'artiste, assise Ă  son chevalet, vers 1820-1845, huile sur toile, 68,2 Ă— 55,9 cm, Northampton (Mass., États-Unis), Smith College Museum of Art, SC 2019.5[1].
  • IntĂ©rieur avec une femme âgĂ©e lisant la Bible, huile sur toile, 70,5 Ă— 55,5 cm, vendu aux enchères le 19 septembre 2008[8].

Voir aussi

Notes et références

  1. (en) « Portrait of the Artist, Seated at Her Easel », sur Collections Database - Five Colleges and Historic Deerfield Museum Consortium (consulté le ).
  2. Waldemar Deonna, « Une famille d'artistes genevois aux XVIIe et XVIIIe siècles: les Guillibaud », Zeitschrift für schweizerische Archäologie und Kunstgeschichte, vol. 5, no 1,‎ , p. 1-15, ici p. 1-2 (lire en ligne [PDF]).
  3. Catherine Courtiau, « Jean-Pierre Guillebaud » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Liste dressée d'après la base Salons, sauf mention contraire.
  5. Deonna 1943, p. 1, note 10.
  6. « Portrait de Mr. le Professeur B*** », notice d'oeuvre, sur Salons et expositions de groupes, 1673-1914, Musée d’Orsay / Institut national d’histoire de l’art (consulté le ).
  7. Lettre de Céleste de Chateaubriand adressée à Rosalie de Constant, 31 mars 1833 : « Mercredi dernier, Mademoiselle, nous avons célébré notre cérémonie annuelle à l’Infirmerie de Marie-Thérèse. La fête a été belle et bonne, la quête s'est montée à plus de huit mille francs, ce qui est prodigieux dans un moment où toute la société est divisée, et où l'on ne peut réunir (même pour la charité) que les personnes de même opinion politique. Cela n'a pas empêché l'assemblée d'être nombreuse et j'ai vu avec grand plaisir que le tableau que Mlle Guillebaud a bien voulu donner à notre maison a été fort admiré. Je suis sûre que vous apprendrez avec plaisir la justice rendue au talent d'une compatriote. », Benjamin Constant et Jean-H. Menos (éditeur scientifique), Lettres de Benjamin Constant à sa famille, 1775-1830, précédées d'une introduction, d'après des lettres et des documents inédits, Paris, A. Savine, (lire en ligne), p. 72, appendice B.
  8. « Interieur mit älterer Frau beim Lesen der Bibel », sur Artnet (consulté le ).
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