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American Bandstand

American Bandstand (en français : « le kiosque américain »), à ses débuts nommée Bandstand, est une émission de télévision américaine qui a été diffusée sous différentes versions entre 1952 et 1989, et qui montra dès 1956 des jeunes gens en train de danser sur de la musique rock 'n' roll, puis sur de nouveaux styles de danse à partir du milieu des années 1960.

American Bandstand
Présentation Bob Horn (1952–1956)
Lee Stewart (co-présentation, 1952–1955)
Tony Mammarella (1956)
Dick Clark (1956–1989)
David Hirsch (1989)
Diffusion
Lieu de première diffusion WFIL-TV à Philadelphie
Date de première diffusion 7 octobre 1952
Date de dernière diffusion 1989

Elle est connue pour avoir révélé de nombreux jeunes talents, allant de Jerry Lee Lewis à Run DMC.

Historique

Sa première diffusion locale fut réalisée en direct au « Studio B » de WFIL-TV à Philadelphie le , l'émission était présentée par Bob Horn, et Lee Stewart jusqu'en 1955. Tony Mammarella en était le producteur et Edward Yates le réalisateur. Elle était produite par Dick Clark, un ancien animateur radio[1].

L'émission montrait des adolescents dansant sur des musiques du Hit-parade qui étaient ensuite interviewés par le présentateur et donnaient leurs avis sur ce morceau. L'une des vedettes du hit-parade était généralement présente lors de l'émission pour chanter son dernier succès. Le présentateur vedette de l'émission fut Dick Clark, récipiendaire de nombreux Emmy Awards.

En 1957, Ollie Treiz directeur des programmes d'American Broadcasting Company dĂ©couvre qu'une Ă©mission diffusĂ©e sur la chaĂ®ne WFIL-TV Ă  Philadelphie possède un très bon taux d'audience, c'est American Bandstand[1]. Il demande alors au directeur de la station de lui envoyer un enregistrement de l'Ă©mission qu'il diffuse Ă  ses enfants puis Ă  ceux de ses amis et voisins[1]. Tous aiment et avouent qu'ils regarderaient l'Ă©mission une fois rentrĂ©e chez eux[1]. Treiz signe un contrat avec Clark pour produire l'Ă©mission de 1 500 $ par semaine et parvient Ă  la faire diffuser au niveau national pour 1 500 $ la minute[1]. L'Ă©mission devient rapidement un phĂ©nomène de sociĂ©tĂ© en prĂ©sentant des nouveaux talents et de nouvelles danses Ă  la jeunesse amĂ©ricaine mais aussi une source lucrative pour ABC[1].

1952-1956 Bob Horn's Bandstand

Bandstand a originellement Ă©tĂ© lancĂ©e sous forme d’une Ă©mission de radio dans les annĂ©es 1940 sous la station WFIL Ă  la Philadelphie. L’animateur Bob Horn connaissait beaucoup de succès avec son Ă©mission de radio, mais voulait apparaĂ®tre sur la tĂ©lĂ©vision. Il a eu la chance en septembre 1952 lorsque le gĂ©rant de la station Roger Clipp l’a demandĂ© de remplacer un film annulĂ© avec une version tĂ©lĂ©visĂ©e de son Ă©mission oĂą il devra tenir des entrevus avec divers artistes et diffuser de courts films musicaux, l’ancĂŞtre des clips vidĂ©o de musique, dont la collection, restait longtemps dans les archives du studio WFLI-TV[2]. La première Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e inclura une entrevu avec le musicien jazz Dizzy Gillespie au sujet de ses enregistrements et ses tournĂ©s et a diffusĂ© un film de Peggy Lee chantant « Mañana »[3].  Les prochaines diffusions se sont faites de cette manière, mais n’ont pas connu beaucoup de succès. Insatisfait du dĂ©roulement de l’émission, Bob Horn suggĂ©ra qu’ils invitent les jeunes des alentours de venir danser au studio sur de la musique de vinyles. La danse deviendra le point principal de l’émission avec l’ajout des courts films de musiques[4]. Il s’inspira de l’émission de radio 950 Club animĂ©e par Joe Grady and Ed Hurst sur WPEN oĂą ils invitaient les jeunes des Ă©coles secondaires de venir danser dans leur studio sur les vinyles qu’ils diffusaient[3].

Cette version dansante l’émission prendra le nom de l’émission de radio de Bob Horn Bandstand et sera diffusée le [3]. L’émission aura une diffusion permanente chaque après-midi de jour de semaine entre 15h30 et 16h45 et sera animée par Bob Horn et coanimé par Lee Stewart[4]. Lee Stewart était le propriétaire d’un commerce de radio et de télévision et il apportait une bonne publicité à l’émission. Bandstand était réalisé par Tony Mammarella qui s’organisait des prix d'entrés pour le public en studio, du financement et du décor[3]. Le décor se prêtait à ressembler à l’intérieur d’un magasin de vinyles et l’intérieur d’un gymnase scolaire. Le studio n’éprouvait aucune difficulté de remplir leur studio à une capacité maximale de deux cents personnes[3].Les jeunes des écoles secondaires West Catholic High for Girls, West Catholic High for Boys, et West Philadelphia High devenait les vedettes de l’émission[3].

Peu après la diffusion, on décida de couper entièrement les films afin de consacrer l’entièreté de l’émission aux jeunes qui dansaient pendant que Bob Horn joue ses vinyles préférés. Le studio a engagé 25 filles et 15 garçons qui seront des danseurs permanents sur l’émission[4]. La station a dû installer des planchers de danse dans des lieux publics afin que les jeunes qui ne peuvent se présenter au studio puissent danser en écoutant l’émission. Les jeunes qui se présentaient au studio provenaient maintenant de l’extérieur de la région de WFIL-TV. Cette région commençait à être connue sous le nom de WFIL-adelphia[5]. On consacrait une partie de l’émission à demander en tour le nom et l’école des jeunes de l’auditoire. De cette manière, Bandstand visait rejoindre tous les jeunes de la région de la WFIL-adelphia. Plusieurs réalisateurs de musique essayeront leurs musiques sur Bandstand afin de voir s’ils auront un succès commercial. La musique diffusée sur l’émission commençait à influencer ce qui jouait sur la radio.

Bandstand est devenue l’émission le plus écoutée de la ville[6]. En 1954, Bandstand a reçu le prix « People’s Choice » pour le « TV Guide award »[4]. L’émission a pu élargir son public dans ces années vers les Afro-Américains en introduisant de la musique par des artistes afro-américains[7]. Par contre, on interdisait encore le public afro-américain dans l’auditoire du studio[7]. En 1955, la collaboration avec Lee Stewart est devenue inutile et il s’est fait virer[8]. Bob Horn est devenu l’animateur solo de Bandstand jusqu’au lorsqu’il s’est fait arrêter pour conduite sous l’influence de l’alcool[3]. Le poste d’animateur est temporairement occupé par le réalisateur de l’émission, Tony Mammarella, avant que ne soit embauché Dick Clark, un animateur suppléant, de façon permanente, le [8].

1956-1957 Dick Clark’s Bandstand

Dick Clark American Bandstand 1961

En , Dick Clark devient l’animateur permanent de l’émission tĂ©lĂ©visĂ©e Bandstand diffusĂ© sur la station de tĂ©lĂ©vision WFIL-TV au poste 6 Ă  la Philadelphie. L’image de Dick Clark donnait Ă  l’émission une apparence plus aimable et permettait Ă  Bandstand de se distancier de leur image anti-rock 'n' roll. Durant les premiers mois de Bandstand animĂ© par Dick Clark, le rĂ©alisateur de l’émission Tony Mammarell choisissait la liste de chansons jouĂ©es[9]. Clark dĂ©cida par la suite d’élargir le rĂ©pertoire de la station en rajoutant des chansons plus rock 'n' roll et en demandant aux jeunes auditoires ce qu’ils prĂ©fĂ©raient[9]. Il demanda l’aide de Georgie Woods et deux autres DJ de station de radio afro-amĂ©ricaine pour sa sĂ©lection musicale afin de satisfaire Ă  un public afro-amĂ©ricain de la Philadelphie. Clark profita de sa position pour crĂ©er des liens avec des grands labels discographiques, des disc jockeys, des distributeurs, des organisateurs, des gĂ©rants et des artistes de la Philadelphie et du pays[9]. Ces liens ont aidĂ© Ă  remonter Bandstand dans l’industrie de la musique. Dick Clark a rĂ©ussi Ă  faire de Bandstand l’émission de jour le plus Ă©coutĂ©e Ă  Philadelphie et grandement contribuĂ©e au marchĂ© adolescent des États-Unis. C’est alors que le rĂ©seau tĂ©lĂ©visĂ© ABC a voulu rĂ©cupĂ©rer Bandstand afin de la diffuser sur un rĂ©seau national[9].

1957-1964 Philadelphie

En 1957, le rĂ©seau de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricain ABC voulait Ă©largir son auditoire en en ciblant un nouveau marchĂ©; les adolescents. Pour ce faire, il souhaitait acheter Bandstand. Dick Clark et WFIL ont rĂ©ussi Ă  convaincre ABC de diffuser l’émission en prĂ©sentant Bandstand comme une Ă©mission d’après-midi de jour de la semaine qui a rĂ©ussi Ă  pĂ©nĂ©trer le marchĂ© adolescent sans se mĂŞler Ă  la controverse du rock 'n' roll. Tout ce que WFIL demandait Ă  ABC est qu’il paye les frais de transmission de Philadelphie vers le rĂ©seau de ABC[9]. Le studio ABC a aussi demandĂ© qu’on change le dĂ©cor pour que les murs soient remplis de vinyles en or et que le podium de Clark soit plus petit pour qu’il puisse paraĂ®tre plus grandiose[9]. Il arrĂŞtait aussi de demander le nom des Ă©coles des jeunes qui paraissaient sur la tĂ©lĂ©vision. C’est alors que l’émission a Ă©tĂ© diffusĂ©e Ă  l'essai sur ABC sous le nom de American Bandstand le de 15h00 Ă  16h30 sur quarante-huit de leurs stations[9]. American Bandstand continua Ă  filmer des jeunes en train de danser sur des vinyles et Dick Clark introduira deux ou trois artistes qui interprĂ©teront leurs chansons. L’émission continua Ă  prĂ©senter des danseurs permanents qu’ils s’assuraient de porter la nouvelle mode. Le premier artiste Ă  faire son apparition sur l’émission nationale fut Paul Anka qui chantait sa nouvelle chanson « Diana »[10]. L’émission n’était pas un grand succès auprès des adultes, car ils trouvaient qu’elle ressemblait trop aux autres Ă©missions diffusĂ©es dans d’autres villes[9]. American Bandstand emmena  par contre un grand nombre de spectateurs Ă  ABC et avait des critiques favorables dans des magazines de jeunesse tels que Seventeen,Teen et 16 Magazine[9]. Quelques semaines après la première Ă©mission de American Bandstand sur ABC, le nombre de stations signĂ© avec le rĂ©seau a sautĂ© de quarante-huit Ă  soixante[11]. En , American Bandstand Ă©tait diffusĂ© d’une façon permanente. American Bandstand avait maintenant le pouvoir de populariser une chanson ou une vedette avec seulement une apparition sur l’émission[9].

Le , ABC a décidé de diffuser une demi-heure d’American Bandstand les lundis soirs entre 19h30 et 20h00 juste avant The Guy Mitchell Show durant les heures de grande écoute due à sa grande popularité. L’émission ne gagnera pas beaucoup de téléspectateurs. Dick Clark a prédit que American Bandstand ne serait pas un grand succès à ces heures-là puisque son public cible, les jeunes et les mères au foyer sont occupés durant ces heures dans la soirée. Le principal sponsor est à cette époque la boisson 7 Up. La dernière diffusion du lundi soir fut en [9]. Par contre, le , ABC donnera diffusera The Dick Clark Saturday Night Beech-Nut Show où Clark animera l’émission chaque samedi soir jusqu’en 1960. Par la fin d’octobre, American Bandstand était l’émission la plus écoutée dans ses heures de diffusion au plan national. Dans les premières années de l’émission sur ABC, Dick Clark a réussi à recevoir plusieurs artistes célèbres tels que Paul Simon and Art Garfunkel, Jerry Lee Lewis, Dion and the Belmonts et Buddy Holly[10].

American Bandstand a réussi à atteindre vingt millions de téléspectateurs en 1959[9].

En 1959, les scandales de payola émergeaient ce qui a entrainé une enquête du Congrès envers le commerce de la musique à la suite d'une enquête envers les jeux télévisés. Dick Clark s’est fait enquêter à ce sujet. Lorsque des artistes viendraient performer sur American Bandstand, les maisons de disques rembourseraient l’émission afin que leurs artistes puissent retourner sur American Bandstand. Clark a avoué qu’American Bandstand payait la moitié de leurs artistes et demanda aux compagnies de disques de payer pour leurs artistes lorsque l’émission n’avait plus d’argent. Il investissait avec plusieurs maisons de disques, des maisons d’édition de chansons et des groupes de gestion des artistes. Clark s’est intéressé à trente-trois compagnies de musique et possédait les droits de cent-soixante chansons, dont cent-quarante-trois qu’il a reçu en cadeau. L’animateur s’est défendu de ses accusations en disant qu’il ne brisait aucune loi dans le temps qu’il a accepté les droits des chansons. Il a aussi prouvé qu’il ne diffusait pas plus fréquemment les chansons dans lesquelles il a investi ou dont il possède les droits. Dick Clark a survécu aux accusations de payola mais ABC a obligé à ses employés de signer un affidavit disant qu’ils n’ont jamais accepté de payola. Le réalisateur de l’émission Tony Mammarella a avoué d’avoir accepté des payolas et a démissionné du réseau télévisé. À la suite de l’enquête, Dick Clark a divergé son argent investi dans certains commerces de la musique pouvant créer des conflits dans le futur[12].

En l’automne de 1961, le temps de diffusion sera diminué de 90 minutes à 60 minutes de 16h00 à 17h00 et par la suite, jouera pendant seulement une demi-heure entre 16h00 et 16h30 en . En 1963, toutes les émissions seront filmées en avance les samedis d’avant pour permettre à Dick Clark de partir en tournée de concert. Le , l’émission cessera de jouer la semaine pour seulement paraître les samedis après-midi pendant une heure jusqu’en 1989[13].

1964-1987 Los Angeles

Dick Clark durant American Bandstand, lors du 17e anniversaire, en 1970.

Le , American Bandstand cessera de diffuser depuis Philadelphie et les studios de production seront dĂ©mĂ©nagĂ©s aux studios d’ABC Ă  Los Angeles[11]. C’est seulement après le dĂ©mĂ©nagement que l’on commence Ă  voir apparaĂ®tre des danseurs afro-amĂ©ricains dans l’émission[7]. Dans les annĂ©es 1960, American Bandstand acceptait les artistes afro-amĂ©ricains. Plusieurs artistes afro-amĂ©ricains tels que The Miracles, The Four Tops, Jackie Wilson et James Brown faisaient s'y Ă©taient produit. En 1965, les artistes noirs reprĂ©sentaient trente-cinq pour cent des artistes invitĂ© sur American Bandstand. C’est en cette annĂ©e que le premier danseur afro-amĂ©ricain, Famous Hooks, apparut en tant que vedette sur American Bandstand. Le , l’émission va ĂŞtre diffusĂ©e en couleur en permanence[14]. Au lieu de filmer les Ă©pisodes chaque semaine, on enregistrait trois Ă©pisodes un samedi et trois Ă©pisodes le dimanche toutes les six semaines. InspirĂ© par l’émission de danse tĂ©lĂ©visĂ©e Soul Train animĂ© et crĂ©Ă© par Don Cornelius, Dick Clark a crĂ©Ă© une Ă©mission intitulĂ©e Soul Unlimited en 1973 animĂ©e par Buster Jones oĂą il rĂ©pĂ©tait le principe d’American Bandstand pour un public afro-amĂ©ricain avec un rĂ©pertoire de musique soul. Cette Ă©mission partagera les heures de diffusion d’American Bandstand. Soul Unlimited ne connaitra pas un grand succès et sera annulĂ© après seulement quelques semaines. La communautĂ© afro-amĂ©ricaine Ă©tait outrĂ©e qu’une Ă©mission leur Ă©tant destinĂ©e soit dirigĂ©e par un homme blanc. American Bandstand a pu rĂ©utiliser les Ă©lĂ©ments du dĂ©cor de Soul Unlimited pour leur dĂ©cor de 1974 Ă  1978. American Bandstand sera en compĂ©tition pendant plusieurs annĂ©es avec Soul Train pour les jeunes tĂ©lĂ©spectateurs du samedi après-midi[15].

Le , American Bandstand a cĂ©lĂ©brĂ© son 25e anniversaire en invitant un grand nombre d’artistes reconnu. Ils ont accueilli Chuck Berry, Seals and Crofts, Gregg Allman, Junior Walker, Johnny Rivers, the Pointer Sisters, Charlie Daniels, Doc Severinsen, Les McCann, Donald Byrd, Chuck Mangione et la majoritĂ© de Booker T. and the MGs dans la mĂŞme soirĂ©e. Tous les artistes se sont ensuite rassemblĂ©s pour jouer ensemble « Roll Over Beethoven » de Chuck Berry. Le ,American Bandstand a connu sa première et dernière coanimatrice Donna Summer qui s’est prĂ©sentĂ© sur un Ă©pisode spĂ©cial se concentrant sur la sortie du film Thank Gog It’s Friday. On peut souligner c'est Dick Clark qui invente la danse du YMCA, le durant la performance de Village People sur American Bandstand.[10]

1987-1989 La syndication d'ABC et USA Network

Durant les années 1980, le nombre de téléspectateurs d’American Bandstand était en déclin. Le plus grand facteur de ce déclin est probablement l’apparence des chaines de musique télévisées telles que MTV et Much Music ainsi qu’un grand nombre de stations affiliées à ABC commençaient à remettre ou annuler leurs diffusions d’American Bandstand. Les jeunes étaient maintenant présentés avec plusieurs options d’émissions musicales télévisées et cela n’avantageait pas American Bandstand. L’émission perdra beaucoup de son importance. Aussi, l’on remplaçait de plus en plus American Bandstand par des matchs de football collégial qui gagnait de plus en plus de popularité en 1984. C’est ainsi que le temps de diffusion d’American Bandstand fut coupé d’une heure à seulement trente minutes en 1986.

En 1987, Dick Clark a demandé qu’American Bandstand soit mi disponible pour la syndication[16]. C’est alors que l’émission cesse d’être diffusée uniquement sur ABC. Le dernier épisode d’American Bands diffusé sur ABC fut le . L’émission fut enregistrée dans les studios de KCET où Dick Clark continua d’animer. American Bandstand fut principalement diffusé sur le réseau NBC et ses stations affiliées. La syndication de l’émission dura du au .

Le , American Bandstand dĂ©mĂ©nagea au rĂ©seau USA Network pour sa dernière annĂ©e. Les rĂ´les d’animateur furent repris par le comĂ©dien David Hirsh, mais Dick Clark garda son rĂ´le de rĂ©alisateur. Le dernier Ă©pisode d’ American Bandstand fut diffusĂ© le , soit 37ans après le premier Ă©pisode sur WFIL-TV, oĂą les invitĂ©s The Cover Girls ont performĂ© leurs chansons « My Heart Skips a Beat » et « We Can’t Go Wrong »[10].

Protocole d'entrée

Billet d'entrée pour American Bandstand, année 1962.

Dans les annĂ©es 1952-1953, peu de jeunes afro-amĂ©ricains se prĂ©sentaient pour danser sur Bandstand. Ceux qui se prĂ©sentaient se faisaient souvent intimider et les camĂ©ras les Ă©vitaient. Ă€ la suite de la grande hausse en popularitĂ© de l’émission, le rĂ©seau a dĂ» mettre en place un protocole d’admission qui excluait non explicitement les Afro-AmĂ©ricains. Bandstand mit en place un comitĂ© de douze jeunes blancs qui assuraient le code vestimentaire et maintenaient l’ordre. En 1954, tous les jeunes excluant ceux du comitĂ© furent obligĂ©s d’envoyer une lettre au WFIL-TV pour demander d’apparaĂ®tre dans l’émission. Ils devaient donc se procurer un billet d'entrĂ©e avant de se prĂ©senter au studio. La possibilitĂ© pour un jeune Afro-AmĂ©ricain de danser dans Bandstand Ă©tait impossible, et cette situation dura plus de dix ans. C’est seulement en 1965, lorsque Bandstand fut diffusĂ©e par le rĂ©seau ABC que le premier danseur noir apparut Ă  la tĂ©lĂ©vision. Au cours des annĂ©es 1967-1968, les jeunes danseurs invitĂ©s reflètent visiblement mieux la diversitĂ© ethnique de la population amĂ©ricaine.

RĂ©compenses

L'émission a reçu trois Daytime Emmy Awards en 1982, 1983 et 1988[17].

Pour approfondir

Articles liés

Notes et références

  1. (en) Leonard Goldenson et Marvin Wolf, Beating the odds, p. 161-163
  2. « Bob Horn », sur www.history-of-rock.com (consulté le )
  3. « Bob Horn's Bandstand », sur scalar.usc.edu (consulté le )
  4. « Bob Horn », sur www.history-of-rock.com (consulté le )
  5. « WFIL-adelphia », sur scalar.usc.edu (consulté le )
  6. (en) Jake Austen, TV-a-Go-Go, Chicago, Chicago Review Press, , 368 p.
  7. « History of Segregation on American Bandstand », sur scalar.usc.edu (consulté le )
  8. (en) John Jackson, American Bandstand : Dick Clark and the Making of a Rock 'n' Roll Empire, Oxford University Press, , 368 pages
  9. « The Emergence of Dick Clark and American Bandstand », sur scalar.usc.edu (consulté le )
  10. « American Bandstand Timeline »
  11. (en) John Jackson, American Bandstand : Dick Clark and the Making of a Rock 'n' Roll Empire, Oxford University Press, , 368 p.
  12. « The Rise and Decline of American Bandstand’s Influence on Popular Music », sur scalar.usc.edu (consulté le )
  13. Jake Austen, TV-a-Go-Go, Chicago Review Press, , 368 p.
  14. (en) Jake Austen, TV-a-Go-Go, Chicago Review Press, , 368 p.
  15. « Dick Clark's scheme to replace Soul Train with his own all-black show » (consulté le )
  16. « http://www.biography.com/people/dick-clark-9249296#payola-scandal », sur www.biography.com (consulté le )
  17. « Awards for "Bandstand" », Imdb

Liens externes

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