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Amauri de Tours

Amaury de Tours ou Amauri est le 48e Ă©vĂŞque de Tours, avec rang d'archevĂŞque, de 851 Ă  855.

Amauri de Tours
Biographie
Évêque de l'Église catholique
Ă©vĂŞque de Tours
–

Biographie

Il a pour élève Paul, futur évêque de Rouen, et Joseph, futur précepteur ou tuteur de Louis le Bègue[1] - [2] - [3].

Il est l'un des trois archevĂŞques (« mĂ©tropolitains Â»)[n 1] qui, aux cĂ´tĂ©s de Charles le Chauve, assistent au concile de Soissons convoquĂ© par Hincmar pour le : il s'agit d'entĂ©riner ou de rĂ©cuser les nominations de clercs faites Ă  Reims par Ebbon[n 2]. En 853, les ordinations antĂ©cĂ©dentes d'Ebbon sont Ă©galement dĂ©clarĂ©es illĂ©gales par le concile de Soissons mais le roi use de son pouvoir pour demander et obtenir leur rĂ©tablissement[4].

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

  • [1733Longueval] Jacques Longueval, Histoire de l’Église gallicane, t. 6 : Depuis l'an 848 jusqu'Ă  l'an 987, , 618 p., sur books.google.fr (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes et références

Notes

  1. Vénilon de Sens et Hincmar de Reims sont les deux autres « métropolitains » assistant au concile de Soissons.
  2. Ebbon soutient d'abord Louis le Pieux contre les trois fils révoltés de celui-ci ; puis il prend le parti de l'insurrection et préside à l’abbaye Saint-Médard de Soissons le synode qui dépose Louis le Pieux, l'obligeant à confesser publiquement ses prétendus nombreux crimes. En récompense, Lothaire Ier lui donne l'abbaye Saint-Vaast près d'Arras, par quoi il s'assure de la fidélité d'Ebbon. Mais Louis le Pieux est rétabli en mars 834 ; Lothaire Ier s'enfuit, Ebbon est déposé de l'épiscopat de Reims par le synode de Thionville de 835. Puis Louis le Pieux meurt et Lothaire Ier lui succède en décembre 840 ; il rétablit Ebbon à Reims. Mais en 841 Charles le Chauve prend la Francie occidentale et Ebbon est déposé une seconde fois. Hincmar de Reims, nommé pour lui succéder en 845, refuse de reconnaître les ordinations de son prédécesseur.

Références

  1. [Maneuvrier 2005] Christophe Maneuvrier, « Le récit de la translation des reliques de saint Regnobert : histoire d’une éphémère fondation monastique effectuée aux portes de Lisieux sous l’épiscopat de Fréculf », Tabularia,‎ , paragr. 2 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
  2. [Le Long et al. 1778] Jacques le Long, Fevret de Fontette (revue et corrigée par) et Jean-Louis Barbeau de La Bruyère (achevée par), Bibliothèque historique de la France, t. 5 : Additions et tables, Paris, , 771 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 577.
  3. [Lelong et al. 1775] Jacques Lelong, Fevret de Fontette (revue et corrigée par) et Jean-Louis Barbeau de La Bruyère (achevée par), Bibliothèque historique de la France, t. 4 : première partie (536 p.) : Catalogue des ouvrages imprimés et manuscrits qui traitent de l'histoire de ce royaume ; deuxième partie (285 p.) : Table généraledu recueil de titres concernant l'histoire de France, Paris, impr. Veuve Hérissant, , 536 + 285, sur books.google.fr (lire en ligne), p. 322.
  4. Longueval 1733, p. 42.
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