Amandine Albisson
Amandine Albisson, née le à Marseille, est une danseuse française. Elle est étoile du ballet de l'Opéra de Paris[1].
Naissance |
Marseille |
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Activité principale | Danseuse étoile |
Style |
Danse classique Danse néo-classique Danse contemporaine |
Lieux d'activité | Paris |
Années d'activité | Depuis 2006 |
Formation | École de Danse de l'Opéra national de Paris |
Maîtres |
Clotilde Vayer Patrice Bart Laurent Hilaire |
RĂ©compenses |
Prix du Cercle Carpeaux Prix de l'AROP |
Scènes principales
Biographie
Les débuts
Amandine Albisson commence la danse en 1993, à l'âge de quatre ans, à Marseille.
École de danse
Elle entre à l’école de danse de l'Opéra de Paris en 1999.
En 2003 elle participe aux spectacles annuels de l'école ainsi qu'aux tournées à Cannes et, en 2006, aux Washington.
Elle aborde ainsi ses premiers rôles de soliste dans Péchés de jeunesse de Jean-Guillaume Bart, Divertimento de George Balanchine et Variations Don Giovanni de Maurice Béjart.
Amandine Albisson participe également, pendant sa scolarité, à différentes productions du Ballet de l'Opéra, dont Casse-noisette, La Bayadère, Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev ou Paquita de Pierre Lacotte.
Dans le ballet de l'Opéra de Paris
Engagée à 17 ans dans le corps de ballet de l’Opéra en 2006, elle est promue coryphée en 2009, sujet en 2010 et première danseuse le [2].
Danseuse Ă©toile
Amandine Albisson est nommée étoile[3] le , à l'issue d'une représentation d' Onéguine de John Cranko, où elle interprète le rôle de Tatiana[4].
RĂ©pertoire[5]
- Apollon musagète de George Balanchine : Polymnie
- Giselle, d'après Jean Coralli et Jules Perrot : pas de deux des paysans
- Rain d'Anne Teresa De Keersmaeker
- In the Middle, Somewhat Elevated de William Forsythe
- Onéguine de John Cranko : Tatiana
- Suite en blanc de Serge Lifar
- L'Après-midi d'un faune de Vaslav Nijinski : la nymphe
- Don Quichotte : la reine des Dryades
- Cendrillon de Rudolf Noureev : une des deux sœurs
- Le Loup de Roland Petit : la Bohémienne et la jeune fille
- L'Arlésienne de Roland Petit : Vivette
- Le Rendez-vous de Roland Petit : la plus belle fille du monde
- Afternoon of a Faun de Jerome Robbins : la jeune fille
- La Sylphide de Pierre Lacotte : rĂ´le-titre
- Psyché d'Alexei Ratmansky : Vénus (2011)
- Paquita : rĂ´le-titre[6].
- Boléro de Maurice Béjart : danseuse (2018)
- Le Lac des Cygnes de Rudolf Noureev : Odette-Odile
- Roméo et Juliette de Sasha Waltz : Juliette
- Notre-Dame de Paris de Roland Petit : Esmeralda
Distinctions
DĂ©coration
- Chevalier de l'ordre national du Mérite par décret du 21 mai 2021[7]
RĂ©compenses
- Prix du Cercle Carpeaux en 2009[8]
- Prix de l'AROP de la Danse en 2013[9]
Références
- Amandine Albisson, nouvelle danseuse étoile de l’Opéra de Paris, France Musique.
- Concours interne de promotion 2013 du Ballet de l’Opéra de Paris : résultats des danseuses, récit d'Amélie Bertrand du 9 novembre 2013.
- Ariane Bavelier, « Amandine Albisson, une étoile est née », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
- Rosita Boisseau, « Amandine Albisson, l'instinct de la danse », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- « Amandine Albisson », sur Opéra national de Paris (consulté le ).
- (en) « Amandine Albisson : la danseuse étoile qui fera vibrer Montréal (ENTREVUE/VIDÉO) », sur quebec.huffingtonpost.ca, HuffPost, (consulté le ).
- « Décret du 21 mai 2021 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- Prix de danse 2009 du Cercle Carpeaux Ă Amandine Albisson
- « Prix de la danse AROP 2013 », sur Les chroniques d'un petit rat parisien, (consulté le ).
Liens externes
- Modern Muse Moments featuring Amandine Albisson, vidéo, 5:11 min