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Alte Komische Oper Berlin

L’Alte Komische Oper Berlin était un opéra privé de Berlin, dans le quartier de Mitte, au 104 Friedrichstraße, devant le Weidendammer Brücke. Il ne doit pas être confondu avec l'actuel Opéra-Comique de Berlin, Behrenstraße 55-57. Le nom fait référence au théâtre national de l'Opéra-Comique à Paris.

Alte Komische Oper Berlin
Description de l'image Berlin Komische Oper Fassade 1906.jpg.
Type Opéra
Lieu Berlin, Allemagne
CoordonnĂ©es 52° 31′ 18″ nord, 13° 23′ 18″ est
Architecte Arthur Biberfeld
Inauguration 1906
Fermeture 1945
Nb. de salles 1
Capacité 1254

GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Alte Komische Oper Berlin
GĂ©olocalisation sur la carte : Berlin
(Voir situation sur carte : Berlin)
Alte Komische Oper Berlin

Histoire

Le bâtiment est érigé en onze mois environ de à . L'entreprise de construction berlinoise Lachmann & Zauber est chargée de la planification et de la construction, et l'architecte Arthur Biberfeld (1874-1959) qui y a travaillé est crédité de la conception de la façade.

L'emplacement entraĂ®ne un prix de l'immobilier Ă©levĂ© mĂŞme pendant la pĂ©riode de construction, ce qui oblige Ă  construire le bâtiment sur un terrain relativement petit de 1 370 m2, qui est en fait trop exigu pour un théâtre musical. Le commanditaire et premier directeur (jusqu'en 1911), Hans Gregor, qualifie de "bâclĂ© en amateur" l'auditorium, qui compte 1 254 sièges dans les parterres et sur trois gradins en porte-Ă -faux. Devant l'ouverture de la scène de 9,20 m de large, la fosse d'orchestre offre de la place pour jusqu'Ă  60 musiciens. L'auditorium, les colonnades et le foyer Ă©taient richement dĂ©corĂ©s. La dĂ©coration sculpturale, exĂ©cutĂ©e par l'atelier de sculpture berlinois d'Albert Kretzschmar pour les travaux de stuc et d'application, oscille stylistiquement entre le nĂ©o-baroque et l'art nouveau. La chanteuse AurĂ©lie RĂ©vy (1879-1957) prend la direction de l'OpĂ©ra Komische en 1911. Un point culminant de cette phase est la première de Schwarzwaldmädel en 1917. Dans les annĂ©es 1920, l'accent se dĂ©place, suivant le goĂ»t gĂ©nĂ©ral de l'Ă©poque, vers les revues. Au dĂ©but des annĂ©es 1920, la maison devient la propriĂ©tĂ© de l'Internationalen Neuheiten-Vertriebs-Gesellschaft.

En 1929, l'architecte berlinois Martin Punitzer entreprend une modernisation du design qui reflète l'évolution des goûts musicaux, dans laquelle le décor plastique, désormais perçu comme surchargé et démodé, est supprimé, notamment à l'intérieur du bâtiment. Des caissons lumineux en verre opaque sont fixés sur la façade au-dessus de l'entrée, suivant la tendance contemporaine à la publicité lumineuse, particulièrement attrayante le soir. Dans le même temps, cependant, l'entreprise de spectacles rencontre des difficultés financières et propose le bâtiment à la vente aux enchères. Kurt Strickrodt devient le directeur au milieu des années 1930.

Le bâtiment brûle à la fin de la Seconde Guerre mondiale et est démoli en 1952. La Maison de la culture tchécoslovaque et la Maison de la culture polonaise sont construites sur le site en 1955 et 1956. Les bâtiments sont reconstruits au milieu des années 1970.

Architecture

Dans l'aspect extérieur du bâtiment du théâtre, les éléments néo-baroques sont mis en évidence par les pilastres colossaux et les courbes (toiture, arêtes du bâtiment et pignon). Le côté principal de l'opéra fait face à la Friedrichstraße et a un pignon qui couronne visiblement le bâtiment de base dans une "arche audacieuse". La décoration du bâtiment dans la zone du pignon montre trois grâces, qui symbolisent les muses de la danse (Terpsichore), du chant (Polymnie) et de la musique (Melpomène). Le nom Komische Oper est inscrit au-dessus de l'entrée. Un chariot de Thespis tiré par Pégase orne l'écriture des deux côtés. Six médaillons sont conçus comme un haut-relief, incarnant différentes époques de style et de temps : avec ces éléments décoratifs, l'histoire de la musique part de l'Antiquité classique (Orphée) au Moyen Âge (Cécile de Rome), la Renaissance (le Minnesang), le rococo remonte symboliquement jusqu'à la période Biedermeier. De plus, des balustrades horizontales en relief en cuivre structurent la façade principale et indiquent ainsi les gradins intérieurs des spectateurs. Les façades en plâtre de Weidendamm et de l'hôtel Savoy voisin ont des frises masquées.

Le portail principal comprend cinq portes individuelles, les trois du milieu sont légèrement plus grandes. Une clé de voûte décorée forme l'extrémité de chacune. La partie inférieure de la façade principale est complétée par une corniche en ceinture fortement incurvée et en forme de balcon. Les éléments de façade richement décorés se composent principalement de grès de Cotta clair. La toiture légèrement voûtée en forme de tonneau est interrompue par deux rangées de lucarnes.

Premières

Notes et références

    Liens externes

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