Almire-René-Jacques Lepelletier
Almire-René-Jacques Lepelletier, né le au Mans et décédé le dans la même ville, est un médecin et un écrivain français.
Distinction |
---|
Carrière médicale
Il étudia au Mans, puis à la Faculté de médecine de Paris à partir de 1813, où il fut l'un des élèves de Guillaume Dupuytren. Interne à la Salpêtrière, il y exerça comme chef de salle et y contracta le typhus pendant l'épidémie de 1814. Sa thèse, soutenue en 1818, portait sur la nature des scrofules. Il en tira son premier livre, Traité complet de la maladie scrofuleuse[1].
En 1820, sa santé l'obligea à quitter Paris, où il enseignait la physiologie et la pathologie, pour revenir au Mans. Il y fut nommé chirurgien en chef de l'hôpital et y fonda une école de médecine[1].
De 1830 à 1839, Lepelletier exerça à nouveau à Paris, avant de retourner dans sa région natale, où il se fit élire maire de la commune de Saint-Pavace (1861-1871)[2]. Il était membre correspondant de première classe de l'Académie de médecine de Paris[1].
Publications
Lepelletier a publié un grand nombre d'ouvrages médicaux, mais aussi portant sur divers sujets sociaux ou politiques. Il signait Almire Le Pelletier de la Sarthe.
- Traité complet de la maladie scrofuleuse, 1819
- Essai de médecine physiologique, 1823
- Traité de physiologie médicale et philosophique, 1831-1833
- Voyage en Bretagne, 1853
- Histoire générale des bagnes étudiés à la Chiourme de Brest, 1853
- Système pénitentiaire : le bagne, la prison cellulaire, la déportation, 1853
- Histoire de la révolution médicale du XIXe siècle, 1854
- Du système social, 1855
- Histoire complète de la province du Maine depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1861
- Traité complet de physiognomonie, 1864
- Revanche, la seule assurée, la seule digne de la France, 1874