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Allée couverte d'Aizier

L’allée couverte d’Aizier est une sépulture mégalithique détruite au XIXe siècle et dont il ne reste qu’une dalle trouée. Cette sépulture qui devait être une allée couverte était située sur la commune d’Aizier dans le département de l’Eure en France.

Allée couverte d’Aizier
Image illustrative de l’article Allée couverte d'Aizier
Dalle trouée d’Aizier en 2013
Présentation
Type Allée couverte
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel Mégalithisme
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1999)
Visite Libre d’accès
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 25′ 51″ nord, 0° 37′ 36″ est
Pays France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Eure
Commune Aizier
GĂ©olocalisation sur la carte : Eure
(Voir situation sur carte : Eure)
Allée couverte d’Aizier

Localisation

Le mĂ©galithe devait ĂŞtre situĂ© Ă  50 m au sud-est du chevet de l’église Saint-Pierre[1]. Le seul Ă©lĂ©ment qui en a Ă©tĂ© conservĂ©, la dalle trouĂ©e, est maintenant installĂ© Ă  cĂ´tĂ© de l’église.

Description

Aucun relevĂ© de la sĂ©pulture n’a Ă©tĂ© fait lors de sa destruction. La dalle trouĂ©e, qui devait servir de paroi de sĂ©paration dans le couloir est large de 1,8 m pour une hauteur de 1,5 m ce qui nous donne les dimensions du couloir. Son Ă©paisseur est de 0,22 m. elle est percĂ©e d’un trou lĂ©gèrement ovale et conique, fait de main d’homme et avec soin, dont le diamètre extĂ©rieur moyen est de 0,53 m et le diamètre intĂ©rieur de 0,47 m[1].

Histoire

Le monument date du Néolithique[2]. Aucune trace extérieure n’indiquait sa présence jusqu’à ce que la construction de la route entre Aizier et Bourneville au XIXe siècle ne mette à jour, à m de profondeur, des pierres massives. Les plus lourdes furent brisées, seule la dalle percée fut préservée avant d’être insérée dans le mur d’une propriété[1].

Vers 1878, en creusant les fondations d’une maison à proximité de l’endroit où fut trouvée la sépulture mégalithique, des crânes sous des grosses pierres furent découverts. Faute d’examen approfondi sur le moment, nul ne sait si ces squelettes venaient de la tombe néolithique ou du cimetière de l’église tout proche[3].

Georges Biochet est le premier, en 1878, Ă  attirer l’attention du monde des historiens sur ce monument par le biais d’un article paru dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© gĂ©ologique de Normandie. Il rĂ©cidive en 1881 dans l’Annuaire des cinq dĂ©partements de la Normandie. Il prĂ©cise mĂŞme dans son exposĂ© que le bouchon de la dalle est toujours sur place, « au pied d’une haie vive, dans le talus est de la route de Bourneville, Ă  100 m de l’église d’Aizier. ». Il ajoute que la pierre a un diamètre de 0,45 m pour une Ă©paisseur de 0,3 m[1].

Toutes ces informations sont reprises par Léon Coutil, président de la Société préhistorique française, lorsqu’il dresse son « Inventaire des menhirs et dolmens de France : Eure » paru en 1896[3].

La dalle est finalement retrouvée un siècle plus tard par Jean-Marin Barret, correspondant local de la Direction régionale des antiquités préhistoriques. Elle gît au fond d’un fossé en bordure de la route. Après que des fouilles aient vérifié qu’aucun autre vestige ne se trouvait à proximité, elle est dégagée et étudiée avant d’être finalement mise en valeur par son installation à proximité de l’église[4].

La dalle percée est finalement inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du ainsi que « les vestiges pouvant subsister de l’allée couverte en l’état et in situ »[2].

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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