Alki Zei
Alki Zei (en grec moderne : Άλκη Ζέη, née le à Athènes et morte le dans la même ville[1]) est une romancière grecque, auteure de littérature d'enfance et de jeunesse.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 96 ans) Athènes |
Nom dans la langue maternelle |
Άλκη Ζέη |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Giorgos Sevastikoglou (d) |
Membre de |
Hellenic Authors' Society (d) |
---|---|
Site web |
(en + el) www.alkizei.com |
Distinction |
Biographie
Alki Zei étudie la philosophie à l'université nationale et capodistrienne d'Athènes, puis le théâtre à l'Odeion d'Athènes, et l'écriture de scénario à l'institut cinématographique de Moscou[2]. Militante de gauche, elle est membre active de l'organisation clandestine des jeunes résistants grecs sous l'Occupation nazie. Elle est déportée en 1948. De 1954 à 1964, elle vit en Union soviétique comme réfugiée politique, avec son mari Giórgios Sevastíkoglou, qui s'est enfui en 1949 en URSS après la guerre civile en Grèce. Elle revient en Grèce en 1964 avec son mari et ses enfants, mais quitte à nouveau le pays quand la junte des colonels prend le pouvoir en 1967, partant vivre à Paris. Elle y reste jusqu'en 1980 et retourne vivre en Grèce[3].
Elle commence écrire à 17 ans des pièces pour le théâtre de marionnettes d'Athènes[3].
Son premier roman, Le Tigre dans la vitrine est semi-autobiographique et s'inspire de sa jeunesse à Samos. Il a été traduit dans de nombreuses langues et a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Mildred Batchelder aux États-Unis et le Premio Andersen en Italie. Elle a aussi reçu le Prix national pour la littérature enfantine en Grèce, parmi d'autres distinctions dans son pays et à l'étranger.
Œuvres
- Le Tigre dans la vitrine (Το Καπλάνι της Βιτρίνας, 1963) - La Farandole, 1973, 1975, 1977 ; Messidor-La Farandole, 1986 ; Syros, coll. Les uns les autres, 1996 ; Pocket, 2001 ; Syros, 2009
- La Guerre de Petros (Ο μεγάλος περίπατος του Πέτρου, 1971) - GP, coll. Grand angle, 1979 ; Hachette jeunesse, 1984
- Oncle Platon (Ο θείος Πλάτων, 1975) : Messidor-La Farandole, 1989
- Un dimanche d'avril (Μια Κυριακή του Απρίλη, 1978) - Le Sorbier, 1984, 1990
- La Fiancée d'Achille (1987) - La Découverte, 1989
- L'Ombrelle mauve (Η μωβ ομπρέλα, 1989) - La joie de lire, coll. Récits, 2000 ; coll; Hibouk, 2012
- Le Grand Écart - La joie de lire, coll. Récits, 2003
- Grand-Père menteur (Ό Ψεύτης Παππούς, 1992) - Syros, 2009
Prix
- Prix des étudiants francophones, dépendant du Prix littéraire des jeunes Européens[4] 2010 pour son roman Grand-Père menteur (1992)
Notes et références
- (grk) « Έφυγε από τη ζωή η σπουδαία συγγραφέας Άλκη Ζέη » [« La grande écrivaine Alki Zei est décédée »], sur lifo.gr, (consulté le )
- (grk) « Αρχείο Ελλήνων Λογοτεχνών – Ζέη Άλκη » [« Archives des écrivains grecs – Zei Alki »], sur ekebi.gr (consulté le )
- « Alki Zei », Lisons l'Europe,
- Prix Littéraire des Jeunes Européens 2010, site officiel
Annexes
Documentation
- Dominique Dourjeanni, « Alki Zei. Interview », Lire au collège (CRDP de Grenoble), n° 29-30, , p. 27-27
- Maguy Rayet, « Les romans d'Alki Zei la vraie vie et le regard des enfants », Lectures, la revue des bibliothèques (Centre de lecture publique de la communauté française, Belgique), n° 161, mai-, p. 140-143
- Ariane Tapinos et Corinne Chiaradia, « Le sourire d'Alki Zei. Entretien », Citrouille, n°53, , p. 22-25
- Nathalie Beau, « A la rencontre d'Alki Zei », La revue des livres pour enfants (BnF / Centre national de la littérature pour la jeunesse), n° 245, , p. 160-161 - Lire en ligne (consulté le )