Accueil🇫🇷Chercher

Alice BelaĂŻdi

Alice Belaïdi, née le à Nîmes, est une actrice française.

Alice BelaĂŻdi
Description de cette image, également commentée ci-après
Alice BelaĂŻdi lors du Festival de Deauville 2019.

Biographie

Jeunesse et révélation critique sur scène

Alice Belaïdi est née d'un père maçon[1] d'origine algérienne installé à Avignon[2], et d'une mère française, directrice de centre culturel à Avignon (la Barbiere). Elle est la cadette d'une famille de trois enfants. Elle commence le théâtre alors qu'elle a environ 12 ans[3]. De 1999 à 2003, elle fréquente les ateliers de pratique théâtrale du théâtre du Chêne noir à Avignon où elle est l'élève de Raymond Vinciguerra[4]. Dès sa première année, Gérard Gelas, le directeur du théâtre du Chêne Noir, la repère[5]. À partir de 2003, Alice Belaïdi enchaine les rôles dans de multiples pièces de théâtre.

Elle est choisie pour jouer le rĂ´le de Jbara dans l'adaptation théâtrale du premier roman de Saphia Azzeddine, Confidences Ă  Allah. La pièce, mise en scène par GĂ©rard Gelas, est jouĂ©e au Festival Off d’Avignon en 2008 puis au théâtre du Petit-Montparnasse au printemps 2009 avant d’être Ă  nouveau jouĂ©e au festival Off d'Avignon en 2009. Le spectacle est ensuite prĂ©sentĂ© en tournĂ©e en France, Suisse, Belgique, Luxembourg, jusqu'en septembre 2010. La tournĂ©e reprend en 2011 et s'achève dĂ©finitivement en mai. Alice BelaĂŻdi reçoit le Molière de la rĂ©vĂ©lation théâtrale 2010 pour son interprĂ©tation.

Révélation comique sur Canal + et seconds rôles au cinéma (2011-2014)

Alice Belaïdi en 2012 à la clôture du Festival Paris Cinéma.

En 2011, elle apparait pour la première fois au cinéma. D'abord dans une comédie décalée à petit budget tournée en banlieue parisienne, nommée De l'huile sur le feu. L'actrice y tient le premier rôle féminin face à la révélation des Beaux Gosses, Vincent Lacoste. Puis en faisant partie de la large distribution féminine entourant Déborah François dans la comédie dramatique Les Tribulations d'une caissière, réalisée par Pierre Rambaldi.

Les deux films sont des flops et c'est à la télévision que l'actrice se fait vraiment connaître. À partir d', sur la chaîne Canal+, elle forme avec Clémence Faure un tandem de standardistes culottées et irrévérencieuses dans la série WorkinGirls, qui raconte le quotidien d'une PME. Les deux actrices reprennent leurs personnages pour une mini-série humoristique qui leur est entièrement consacrée, Sophie et Sophie. Celle-ci est diffusée dans l' émission Le Grand Journal durant la saison 2012-13.

WorkinGirls connait quatre saisons et un téléfilm, diffusés jusqu'en 2016. Parallèlement, Alice Belaïdi s'aventure au cinéma. En 2012, elle est ainsi à l'affiche de quatre films.

Tout d'abord, elle tient le premier rôle dramatique d'un film à petit budget, Fleurs du mal, écrit et réalisé par David Dusa. Elle tient surtout des seconds rôles dans des projets plus exposés : elle donne la réplique à Sandrine Kiberlain, tête d'affiche du drame L'Oiseau, écrit et réalisé par Yves Caumon ; puis elle fait une courte apparition dans la comédie dramatique Radiostars, de Romain Levy. Enfin, elle tient un rôle féminin important dans la comédie française à succès de l'année, Les Kaïra, première réalisation de Franck Gastambide.

En 2013, elle tente de s'extirper du registre de la fille de caractère de banlieue. Tout d'abord, en tenant un second rôle dans la comédie romantique Hôtel Normandy, de Charles Nemes. Puis en faisant partie du casting de la comédie chorale L'Art de la fugue, de Brice Cauvin ; puis en jouant dans le remake Fonzy, une comédie mise en images par Isabelle Doval.

L'actrice au Festival du Film de Cabourg 2014, pour la présentation de Maestro.

En 2014, elle renoue avec le succès, à la fois critique avec la comédie dramatique Maestro, de Léa Fazer, pour laquelle elle retrouve Déborah François, et commercial avec la comédie au casting quatre étoiles Sous les jupes des filles, première réalisation de l'actrice Audrey Dana, où elle côtoie des actrices françaises confirmées.

Premiers rĂ´les et retour sur Canal + (depuis 2015)

En 2015, Alice Belaïdi reste dans la comédie populaire en jouant une star de RnB pour le buddy movie à la française Les Gorilles, de Tristan Aurouet qui ne sera pas un grand succès commercial.

Elle revient en 2016 avec trois projets. D'abord, elle fait partie du casting féminin réuni par Audrey Estrougo autour de Sophie Marceau dans le drame carcéral La Taularde. Puis elle est dirigée par Pascal Chaumeil dans la comédie noire Un petit boulot, où, détentrice du premier rôle féminin, elle donne la réplique à Romain Duris et Michel Blanc. Enfin, elle tient un petit rôle dans la comédie populaire Père fils thérapie !, d'Emile Gaudreault.

En 2017, elle enchaîne deux premiers rôles féminins : tout d'abord, elle joue de nouveau la copine de banlieue pour la comédie L'Ascension, de Ludovic Bernard. Le long-métrage avec Ahmed Sylla, est bien reçu par la critique et connait un succès en salles. Ce n'est pas le cas de Si j'étais un homme, seconde réalisation d'Audrey Dana, qui est éreintée par la critique et échoue au box-office.

Début 2018, l'actrice fait partie du jeune casting réuni par l'actrice Anne Le Ny pour sa comédie dramatique La Monnaie de leur pièce. Parallèlement, Alice prépare surtout son retour sur Canal+. Après avoir participé à cinq épisodes de la série d'espionnage Le Bureau des légendes en 2016, elle décroche en 2018 l'un des rôles principaux de la série médicale adaptée du film Hippocrate (sorti en 2014).

Vie privée

Alice Belaïdi a été en couple avec l'acteur Gianni Giardinelli jusqu'en 2017[6].

Controverse

En 2017, Alice Belaïdi est invitée sur le plateau de l'émission Quotidien dans le cadre d'une spéciale « chiens et chats » et y présente son chien Jill[7]. Quand Yann Barthès lui demande l'origine du nom du chien, l'actrice explique : « parce qu'elle ressemble - d'après moi, hein, c'est très subjectif - à Jill Scott, la chanteuse »[7]. Le présentateur rit puis, quand il diffuse des photos du chien et de la chanteuse enfant, Alice Belaïdi se justifie : « C'est aussi ma chanteuse préférée, donc ça faisait d'une pierre deux coups »[7]. Yann Barthès réagit alors : « Elles ne se ressemblent pas du tout [...] Jill Scott est beaucoup plus jolie, elle ne ressemble pas à un chien »[7]. Alice Belaïdi conclut en affirmant : « Elles ont le même nez, arrêtez de chipoter »[7]. La séquence suscite de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, dont Audrey Pulvar qui s'indigne sur Twitter et s'étonne « du peu de réactions à ce propos très raciste »[7].

Filmographie

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Cinéma

Télévision

Doublage

Théâtre

Distinctions

RĂ©compenses

Nomination

Notes et références

  1. France Inter, « Laurence Arné et Alice Belaïdi dans La Bande Originale », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Alice Belaïdi : Rencontre avec une actrice qui monte ! », sur Marie Claire (consulté le )
  3. Nathalie Simon, « Alice Belaïdi, tout feu, tout flammes », Le Figaro, encart « Culture », lundi 5 mai 2014, page 42.
  4. Biographie d'Alice BelaĂŻdi sur le site Africultures
  5. Molières : Mouloud Belaïdi raconte sa comédienne de fille, Alice Belaïdi, article de Fabien Bonnieux - La Provence, 26 mars 2010
  6. « Alice Belaïdi (Radiostars) : qui est son compagon Gianni Giardinelli », gala.fr, 9 mai 2017
  7. Marie Kirschen, « Sur le plateau de Quotidien, une actrice compare son chien à une chanteuse noire », sur buzzfeed.com, (consulté le ).
  8. Brigitte Baronnet, « Alpe d'Huez 2017 - palmarès : L'Ascension, avec Ahmed Sylla et Alice Belaïdi, grand vainqueur », sur allocine.fr, .
  9. « César 2013 : Les préselections pour le Meilleur Espoir ! », sur allocine.fr, .

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.