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Les Papillons noirs

Les Papillons noirs est une minisérie télévisée française en 6 épisodes créée par Bruno Merle et Olivier Abbou[1]. Elle est diffusée pour la premiÚre fois en France sur Arte à partir du 8 septembre 2022.

Les Papillons noirs
Description de l'image Les Papillons noirs.png.
Genre Thriller
Création Bruno Merle et Olivier Abbou
RĂ©alisation Olivier Abbou
Acteurs principaux Nicolas Duvauchelle, Niels Arestrup, Alice BelaĂŻdi, Sami Bouajila
Musique Clément Tery
Pays d'origine France
ChaĂźne d'origine Arte
Nb. de saisons 1
Nb. d'Ă©pisodes 6
Durée entre 45 et 64 min

Synopsis

Mody, écrivain en panne d'inspiration, accepte d'écrire les mémoires d'Albert, un vieil homme qui lui raconte sa jeunesse. Orphelin de guerre, il avait noué une amitié qui se transforma en amour avec Solange, « fille de boche » dont la mÚre se prostituait.

Adolescente, Solange tue un homme qui tente de la violer, et Albert la protĂšge. S'ensuit une vie d'amour et de mort.

Résumé détaillé

Adrien Winckler, alias Mody (comme maudit ? Comme le diabĂšte du mĂȘme nom ?), Ă©crivain diabĂ©tique en panne d’inspiration, la quarantaine, est contactĂ© par Albert Desiderio, un vieil homme soucieux de mettre en forme ses souvenirs avant de disparaĂźtre.

Adrien, qui vit avec Nora - chercheuse en mĂ©decine spĂ©cialisĂ©e en Ă©pigĂ©nĂ©tique - a un passĂ© dĂ©jĂ  chargĂ© : combats de boxe clandestins en ThaĂŻlande, alcool, bagarres, prison, etc. Il est le fruit de la brĂšve relation de Catherine - une infirmiĂšre en retraite qui vit seule, qu’il voit de temps en temps et qui parfois lui administre son insuline - et d’un mĂ©decin belge flamand, Vim Winckler, dĂ©cĂ©dĂ©.

Soucieux de mieux connaĂźtre ses origines, il va un jour Ă  Bruxelles pour tenter de prendre contact avec le frĂšre de son pĂšre, riche industriel, qui, hostile, le chasse avec colĂšre et mĂ©pris, sans qu’Adrien comprenne la raison d’une telle haine.

Albert et Adrien commencent Ă  se voir rĂ©guliĂšrement dans la vieille ferme dĂ©labrĂ©e d’Albert, prĂšs d’Arras. Les souvenirs d’Albert sont enregistrĂ©s sur le petit dictaphone d’Adrien. Et Albert commence Ă  raconter : son enfance triste et grise Ă  la fin des annĂ©es cinquante dans un orphelinat catholique, l’hostilitĂ© des gosses de riches, puis l’éblouissement : sa rencontre avec Solange, encore gamine, fille d’une femme tondue Ă  la LibĂ©ration. La relation fusionnelle entre ces deux ĂȘtres rejetĂ©s par leurs semblables est trĂšs vite exclusive, surtout de la part d’Albert.

On les retrouve quelques annĂ©es plus tard, Ă  la sortie de l’adolescence, et c’est lĂ  qu’interviennent leurs deux premiers meurtres, celui de deux frĂšres sur une plage, l’aĂźnĂ© ayant voulu violer Solange, celle-ci le tue d'un coup de tire-bouchon au cou tandis qu'Albert va noyer le plus jeune pour que le crime reste sans tĂ©moin.

EstomaquĂ©, Adrien s’attelle sans plus tarder Ă  Ă©crire « L’histoire d’Albert et Solange ». En cachette, Nora se risque Ă  parcourir le roman qui s’ébauche et, Ă©patĂ©e, va en parler Ă  Catherine.

Pendant ce temps, Carel, un policier Ă©tonnamment opiniĂątre, continue Ă  enquĂȘter avec sa collĂšgue Mathilde sur une sĂ©rie de meurtres remontant Ă  des dĂ©cennies, jamais Ă©lucidĂ©s.

Albert poursuit son rĂ©cit : grĂące Ă  un petit pĂ©cule hĂ©ritĂ© aprĂšs la mort de la mĂšre de Solange, Ils ouvrent un salon de coiffure. Puis, toujours aussi jaloux et possessif, pour ĂȘtre le seul Ă  ĂȘtre aimĂ© de Solange, Albert force celle-ci Ă  avorter. Et, en 1972, c’est le deuxiĂšme meurtre, celui de Steven Powell, un jeune photographe rĂ©putĂ©, sur la CĂŽte d’Azur, avec lequel le couple avait commencĂ© Ă  sympathiser et qui, en cette pĂ©riode de grande libĂ©ration sexuelle, a cru pouvoir en profiter pour abuser de Solange.

SonnĂ©, Adrien ne veut plus en entendre davantage et stoppe brutalement sa collaboration. Dans un premier temps, il cherche Ă  se rassurer en se persuadant d’avoir affaire Ă  un mythomane. Il procĂšde cependant Ă  des vĂ©rifications en Ă©pluchant les faits divers dans les journaux de l’époque et lĂ , il doit se rendre Ă  l’évidence : tout concorde. Adrien rĂ©alise alors de la nature de son travail : mettre en forme la confession d’un Serial Killer.

Par ailleurs, les nerfs toujours Ă  vif, Adrien est lui-mĂȘme parfois pris de crises de violence et la vie avec lui, notamment pour Nora, n’est pas toujours facile.

Un soir, en rentrant chez lui, il a la dĂ©sagrĂ©able surprise d’y trouver son Ă©diteur et sa compagne, informĂ©s par Nora du livre en gestation. L’éditeur est lui aussi vraiment emballĂ©. Cette indiscrĂ©tion de Nora met Adrien en hors de lui. Alors qu’il veut tout arrĂȘter, elle le convainc de continuer, car elle le prĂ©vient qu’elle ne restera pas avec un ratĂ©.

Adrien reprend donc son travail chez Albert, qui lui raconte le meurtre suivant, celui d’un prof de danse un peu trop entreprenant, dans un camping en AriĂšge, Ă  l’issue duquel Albert et Solange s’accouplent Ă  cĂŽtĂ© du cadavre de leur victime, sauvagement poignardĂ©e. Puis les meurtres s’enchaĂźnent, commis le plus souvent l’étĂ© et avec une barbarie inouĂŻe, tous plus atroces les uns que les autres et toujours dans le mĂȘme contexte : Solange provoque des hommes, puis au dernier moment se dĂ©robe, ce qui les rend violents et alors Albert intervient et les assassine Ă  coups de couteau, de ciseaux ou autres armes blanches, aprĂšs quoi les deux amants font l’amour Ă  cĂŽtĂ© du cadavre encore chaud de leur victime. A chaque fois, maniaque et ordonnĂ©, Albert prĂ©lĂšve une mĂšche de cheveux sur le mort et la range soigneusement dans une boite Ă  musique.

Un jour, un couple frappe Ă  la porte d’Albert, en prĂ©sence d’Adrien. La femme, Nastya, artiste et tatoueuse, est une amie d’Albert, qui lui a donnĂ© sa chance en lui achetant sa premiĂšre toile. Nastya et Adrien, qui se sentent des affinitĂ©s communes, sympathisent tout de suite et plus tard feront briĂšvement l’amour.

Pendant ce temps, le policier Carel, qui a peu Ă  peu circonscrit des facteurs communs Ă  cette sĂ©rie de meurtres inexpliquĂ©s, est remontĂ© jusqu’à Albert. Il arrive nuitamment Ă  la grille de la ferme et repart avec le contenu d’un sac jetĂ© Ă  la poubelle. Il fait ensuite analyser les empreintes, qui coĂŻncident avec celles relevĂ©es dans plusieurs meurtres, et notamment de celui de son pĂšre. Il n’y a plus de doute : il tient l’assassin multirĂ©cidiviste.

Un flash-back nous montre en effet qu’en 1978, des jeunes qui font la fĂȘte dans un cimetiĂšre dĂ©couvrent un bĂ©bĂ© dans un couffin dĂ©posĂ© dans une chapelle funĂ©raire du cimetiĂšre de SĂšte. C’est l’enfant d’un homme assassinĂ© par Albert, que celui-ci a abandonnĂ© lĂ  pour s’en dĂ©barrasser, au grand dĂ©sespoir de Solange, en mal d’enfant.

Ce bĂ©bĂ©, c’est Carel, le policier alcoolique et marginal, mais tenace. BouleversĂ©, il pense arriver au terme de son interminable quĂȘte et avoir enfin trouvĂ©. Carel va donc trouver Albert dans sa taniĂšre et l’assomme d’emblĂ©e d’un coup de crosse. Il hĂ©site cependant Ă  l’abattre immĂ©diatement, et pour rĂ©flĂ©chir, va d’abord dans la cuisine boire un verre en laissant le vieil homme sur le sol. Erreur fatale : Albert n’était qu’étourdi et l’assomme Ă  son tour par derriĂšre Ă  l’aide d’une lourde statuette. Puis il le traĂźne jusqu’à la serre et le balance sans mĂ©nagement du haut des marches dans la champignonniĂšre qui est au sous-sol.

En fouillant dans le portefeuille de Carel, Albert s’aperçoit qu’il a affaire Ă  un policier et qu’une enquĂȘte le concernant est en cours. Il va dĂ©poser la voiture de Carel sur un parking, puis retourne en train chez lui oĂč il se rase la barbe pour le cas ou quelqu'un l'aurait aperçu.

Un flash-back nous montre ensuite Albert et Solange qui se disputent, Solange ayant des vellĂ©itĂ©s de rĂ©volte contre cette vie de violence et de fureur dĂ©pourvue de sens. Pour une fois, elle se refuse Ă  lui. Il prend alors un couple d’auto-stoppeurs. Et, aprĂšs avoir assommĂ© l’homme grĂące Ă  un subterfuge, court aprĂšs la femme pour la violer. Mais l’homme reprend ses esprits et poignarde Albert, puis le couple s’enfuit. A l’hĂŽpital, un policier demande Ă  le voir et, alors que Solange et Albert s’attendent Ă  ĂȘtre confondus, ils apprennent que la police pense qu’ils ont Ă©tĂ© les Ă©niĂšmes victimes d’un couple de tueurs en sĂ©rie sur lequel elle enquĂȘte depuis quelque temps. Un comble ! Albert en rit encore.

Pendant ce temps, la voiture de Carel a Ă©tĂ© retrouvĂ©e et sa collĂšgue Mathilde – seule Ă  s’intĂ©resser Ă  lui en dĂ©pit des injonctions de sa hiĂ©rarchie, qui lui intime de laisser tomber – commence Ă  s’alarmer.

Adrien, que plus rien n’étonne et qui a louĂ© un appart‘hĂŽtel pour travailler tranquille, hors la prĂ©sence de Nora, musarde Ă  droite et Ă  gauche pour se changer les idĂ©es. Il cherche Ă  contacter Albert mais celui-ci est introuvable et, faute de pouvoir avancer dans le rĂ©cit, il se remet sans succĂšs Ă  la boxe. Son Ă©diteur s’inquiĂšte de la suite qui n’arrive pas.

Adrien reçoit enfin un coup de fil d’Albert qui lui apprend qu’il est hospitalisĂ©. Adrien va le voir Ă  l’hĂŽpital et Albert, qui est clouĂ© lĂ , lui demande de lui laisser son dictaphone pour avancer dans son rĂ©cit.

De retour chez lui, Albert descend dans la champignonniĂšre retrouver Carel, qui - laissĂ© depuis plusieurs jours sans nourriture et sans eau avec une jambe cassĂ©e maintenue par deux attelles - est dans un triste Ă©tat. Albert commence Ă  bavarder avec lui : il lui confesse qu’il a hĂ©sitĂ© lorsqu’il l’a dĂ©posĂ© bĂ©bĂ© dans le cimetiĂšre : c’est vrai, il a failli le garder plutĂŽt que de le laisser lĂ . Ça aurait tellement fait plaisir Ă  Solange


Pendant ce temps, Adrien Ă©coute le rĂ©cit laissĂ© par Albert Ă  son intention sur le dictaphone : celui-ci raconte comment en 1980 il a accompagnĂ© Solange, partie Ă  la recherche de son pĂšre en Italie, Ă  GĂȘnes. Ils sonnent chez l’homme, qui donne rendez-vous Ă  Solange dans un cafĂ© car il ne souhaite pas parler devant sa femme. Quand le pĂšre et la fille se retrouvent, l’entretien tourne court car le pĂšre a un geste dĂ©placĂ©, ce qui met Albert en fureur. Il fonce Ă  l’appartement massacrer le pĂšre de Solange Ă  coups de fourchette. Ensuite, il fracasse le crĂąne de la femme qui hurle Ă  l’aide d’une statuette (celle-lĂ  mĂȘme qui lui a rĂ©cemment servi Ă  assommer Carel), sous les yeux de Nastya, leur fillette, terrorisĂ©e et cachĂ©e sous le lit.

En 2002, Albert retrouve par hasard la trace de Nastya - la demie sƓur de Solange - jeune artiste qui expose ses toiles. Il lui en achĂšte une pour lui mettre le pied Ă  l’étrier. Il ajoute que s’il avait Ă©tĂ© un peu plus jeune et elle un peu plus vieille
 Lorsqu’Adrien entend cela, il explose de rage. Ne pouvant faire face Ă  l’indicible, Adrien interrompt alors sa relation avec Nastya.

Adrien, hors de lui, retourne chez Albert. Toutes ces horreurs, ça pouvait Ă  la rigueur encore aller tant que ça ne concernait pas quelqu’un qui lui Ă©tait proche. Mais, Ă  partir du moment oĂč cela concerne Nastya, ça n’est vraiment plus possible. Albert lui demande de se calmer et s’engage Ă  en finir le soir mĂȘme avec son rĂ©cit. Puis, il se fait une piqĂ»re d’insuline. Adrien constate alors qu’Albert est, lui aussi, diabĂ©tique. Albert lui confie qu’il s’agit d’un diabĂšte de type « Mody », trĂšs rare et hĂ©rĂ©ditaire, comme celui d’Adrien. Celui-ci comprend alors qu’il est le fils d’Albert, rĂ©vĂ©lation qui lui est tellement insupportable qu’il Ă©touffe Albert avec un oreiller. Puis il s’enfuit.

Un an plus tard, Adrien se prĂ©lasse avec Nora et leur bĂ©bĂ© dans une agrĂ©able villa en Corse. Son Ă©diteur l’appelle pour lui apprendre qu’il va avoir le prix Femina et qu’il va falloir qu’il passe quelques jours Ă  Paris pour se montrer un peu Ă  ses lecteurs. Alors qu’il fait une lecture publique d’un passage de son livre dans une librairie parisienne, sa mĂšre surgit et prend place parmi l’auditoire. CrispĂ©, Adrien s’interrompt, se lĂšve et quitte la salle en la saisissant par le bras. Souffrant de ne pas voir son petit-fils, dont Adrien lui interdit l’accĂšs, la vieille femme a voulu profiter du passage de son fils Ă  Paris pour lui donner ses vieux habits de bĂ©bĂ© afin qu’ils servent Ă  son petit-fils. Adrien repousse brutalement son offre.

Pendant ce temps, Mathilde, la collĂšgue de Carel, apprend qu’un dĂ©gĂąt des eaux s’est dĂ©clarĂ© chez ce dernier. Elle fonce chez lui inspecter son appartement vide et saccagĂ©. Puis elle va fouiller le box de Carel et Ă©plucher les documents entreposĂ©s.

Adrien retrouve sa mĂšre devant la tombe d’Albert. Elle lui apprend qu’elle s’est enfuie aprĂšs la tuerie de GĂȘnes et qu’elle a ainsi pu le garder, ce qui aurait naturellement Ă©tĂ© impossible si elle avait continuĂ© Ă  vivre avec Albert. Adrien lui avoue alors qu’il a tuĂ© son pĂšre. Elle le rĂ©conforte, puis, inquiĂšte, lui demande si quelqu’un pourrait faire le rapprochement entre lui et Albert. Seule Nastya est dans ce cas. Sous le prĂ©texte de se faire tatouer, Catherine va sonder celle-ci : mais Nastya n’a manifestement pas lu le livre d’Adrien et, rancuniĂšre, n’en a pas l’intention. TranquillisĂ©e, Catherine peut Ă  son tour rassurer son fils.

Un flash-back montre qu’aprĂšs avoir mis le feu Ă  leurs souvenirs et Ă  la boite Ă  musique qui contient les mĂšches de cheveux de leurs victimes, Solange - la vraie, pas celle du rĂ©cit d’Albert - s’enfuit Ă  Bruxelles et refait sa vie avec Vim Winckler, un mĂ©decin de l’hĂŽpital oĂč elle travaille.

Adrien retourne voir Nastya. Pendant qu’il dort, celle-ci trouve son livre dans une poche et le parcourt. BouleversĂ©e, elle lui raconte la vĂ©ritable histoire de la mort de ses parents, alors qu’elle n’avait que cinq ans : ce n’est pas Albert, mais Solange qui les a massacrĂ©s.

Tous les passages du rĂ©cit d’Albert sont alors revisitĂ©s avec, cette fois, une Solange – physiquement diffĂ©rente, une jeune femme plus banale loin de la beautĂ© rousse fantasmĂ©e par Albert - tueuse frĂ©nĂ©tique et non plus seulement passive.

Abasourdi, Adrien ne veut pas y croire. Elle le flanque Ă  la porte.

De son cĂŽtĂ©, Mathilde arrive Ă  la ferme d’Albert. Elle y trouve le corps en putrĂ©faction de Carel, avec « Mody » Ă©crit sur le mur derriĂšre lui. Elle appelle la police qui emporte le cadavre. ChamboulĂ©e, elle cherche ensuite Ă  quoi peut correspondre ce terme et tombe sur l’auteur des Papillons noirs.

Pendant ce temps, Adrien retourne Ă  l’usine de filature de son oncle en Belgique. LĂ , la vieille secrĂ©taire fait allusion aux journaux de l’époque. Il court Ă  la bibliothĂšque consulter les archives des journaux et dĂ©couvre que sa mĂšre a Ă©tĂ© acquittĂ©e aprĂšs avoir tuĂ© son mari, Vim Winkler. Alors, Adrien reconstitue et remet Ă  l’endroit tout ce qu’Albert lui a racontĂ© : celui-ci s’est sacrifiĂ©, et ce n’est pas lui le tueur psychopathe, mais la prĂ©tendue Solange, c’est-Ă -dire sa propre mĂšre, Catherine.

Il a une violente explication avec elle. Elle nie tout, sauf le meurtre de Vim, mari violent, quand il a voulu s’en prendre Ă  leur fils. DĂ©semparĂ©, Adrien part en claquant la porte.

Il s’attelle Ă  rĂ©tablir les faits dans un ultime chapitre qui serait un complĂ©ment Ă  son roman. Mais son Ă©diteur l’appelle et lui dit que la police le recherche. Adrien hurle alors Ă  son Ă©diteur – qui n’y comprend rien car, pour lui, Les papillons noirs ne sont qu’une fiction tirĂ©e de l’imagination d’Adrien – que tout ce qu’il a racontĂ© dans son livre est faux, qu’il va ajouter un addendum relatant la vĂ©ritable histoire.

Au petit matin, la police est au bas de son immeuble. Adrien arrive à s’enfuir, son ordinateur portable à la main. La police à ses trousses, il parvient à terminer sa mise au point et à l’envoyer à Nora pour qu’elle la fasse paraütre.

En mĂȘme temps, son portable sonne : c’est Nora qui lui laisse un message : sa mĂšre est lĂ , elle ajoute qu'il aurait pu la prĂ©venir. Adrien la rappelle et lui hurle d’éloigner le bĂ©bĂ© de Catherine. Mais celle-ci a tout entendu et, quand Nora revient, Catherine a pris l’enfant et, la menaçant d’un couteau, lui dit, soudain glaciale, que tout ça c’est Ă  cause d’elle, car elle n’a pas su tenir sa langue. Puis, elle installe l’enfant dans sa voiture et dĂ©marre en trombe. Nora, dĂ©vale la colline en courant pour la rattraper, lui barre la route et parvient Ă  rĂ©cupĂ©rer son fils. Albert jeune est en effet apparu Ă  Catherine dans la voiture, et lui a demandĂ© in extremis de ne pas Ă©craser Nora et de lui rendre l’enfant.

Un ultime flash-back montre Catherine venue, quelque temps plus tĂŽt, rendre visite Ă  Albert dans sa ferme et le convaincre - puisque, du fait de son Ă©tat, il n’a plus rien Ă  perdre - de tout prendre sur lui, ce qu’il accepte.

La fin montre Mathilde procĂ©dant Ă  l’interrogatoire de « Mody ». Il dĂ©cline son identitĂ© : Adrien Desiderio


Et pour clore ce drame "familial", post gĂ©nĂ©rique de fin, la scĂšne enfin complĂšte du souvenir d'Adrien enfant, le petit-dĂ©jeuner dans l'appartement de ses parents, avec la mort de son pĂšre Ă  l'arme blanche, et le cynisme de sa mĂšre s'infligeant elle-mĂȘme les sĂ©vices qu'elle aurait subis de la part de son mari Vim.

Distribution

Roman

Un roman, tel qu'il apparait à la fin de la série, est écrit par Gabriel Katz reprenant le pseudonyme Mody et affichant la photo de Nicolas Duvauchelle, est publié en 2022 par les éditions Le Masque.

Notes et références

  1. « “Les Papillons noirs” sur Arte : une minisĂ©rie kalĂ©idoscopique de haut vol », sur TĂ©lĂ©rama, (consultĂ© le )

Liens externes

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