Alfred de Kesling

Alfred de Kesling (Alfred Freiherr von Kesling) est né le 12 février 1854 à Wildenberg et est décédé le 2 octobre 1929. À la mort de son frère, il récupère le titre de baron et le château familial de Wildenberg. Suivant la tradition militaire ancestrale de la famille, il s'engagea dans une brillante carrière militaire.

Alfred de Kesling fut generalleutnant de l'armée de Bavière (ce qui correspond environ à général de division) et oberleutnant du l’Hartschier (de), la garde du roi de Bavière.

La première trace de sa présence dans l'armée est attestée en 1873, où il sert au 1^er régiment d'artillerie de campagne[1] En 1974, il a le grade de leutnant et est affecté au 4^e régiment d'artillerie de campagne[2]. En 1882, il intègre la 15^e promotion de l'académie bavaroise de guerre (de), et en sort avec l'aptitude de Höhere Adjutantur en 1885.

Dès le XX^e siècle, il s'illustre comme officier supérieur. Entre le 1^er octobre 1901 et le 26 octobre 1901, il est commandant du 11^e régiment d'artillerie de campagne; il a alors le grade de oberstleutnant. Entre le 27 octobre 1901 et le 26 mai 1905, il est commandant du 7^e régiment d'artillerie de campagne, dit le régiment Prinzregent Luitpold avec le grade d'oberst.

En 1905 il devient généralmajor. Il est d'abord commandant de la 3^e brigade d'artillerie de campagne, entre le 27 mai 1905 et 26 avril 1906, puis, entre le 27 avril 1906 et 5 août 1908, de la 2^e brigade d'artillerie de campagne[3].

En 1908, il intègre le Hartschier avec le grade d'oberleutnant, c'est-à-dire l'un des officiers qui dirige les gardes du corps du Roi de Bavière. Les officiers de cette troupe d'élite avaient tous le rang de général à quelques rares exceptions. Il termine ainsi sa carrière militaire generalleutnant.

Il avait épousé, le 28 juin 1887 à Vienne, Alice von Bongrass (Agram; 1863 - ), dont il eut une fille: Alix-Amalie-Marie-Josèphe-Adélaïde-Madeleine (Würzburg; 1889 - 1967). À sa mort, le titre passa à son cousin germain, Anne-Marie-Louis-Adrien (Bar-le-Duc; 1857 - Chambéry; 1944), et le château à sa fille. À la mort de celle-ci en 1967, le schloss devient propriété publique.