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Alfred Vaudoyer

Alfred Lambert Vaudoyer est un architecte français né à Paris le et mort à Jouy-en-Josas le . Il travaille essentiellement pour une clientèle parisienne et réalise plusieurs bâtiments pour les expositions universelles du XIXe siècle.

Alfred Vaudoyer
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Jouy-en-Josas
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Mary Ann Bulkley (d)
Conjoints
Geneviève Bréton (d) (à partir de )
Marie FĂ©licie Viollet-le-Duc (d)
Enfants
Albert Vaudoyer (1874-1947) (d)
Georges Vaudoyer
Marianne Halévy (d)
Jean-Louis Vaudoyer
Parentèle
William Bouwens van der Boijen (frère utérin)
Autres informations
Membre de
Académie d'architecture
Société centrale des architectes français (d)
Société des amis des monuments parisiens (d)
Maîtres
Distinctions
Archives conservées par
Ĺ’uvres principales
Château de l'Églantine (d)
signature d'Alfred Vaudoyer
Signature sur le dessin de modification des fonts baptismaux de la cathédrale de Marseille.

Biographie

Alfred Vaudoyer est le fils de Léon Vaudoyer et de Mary Ann Bulkley (mère en premières noces de William Bouwens van der Boijen).

Marié à Mlle Viollet-le-Duc (nièce d'Eugène Viollet-le-Duc) puis à Geneviève Bréton (fille de Louis Bréton[2], il est le père de Georges et Jean-Louis Vaudoyer ainsi que beau-père de Daniel Halévy. Élève de Marcel Lambert, il construit des maisons de campagne en Seine-et-Oise. En , il devient architecte du diocèse de Marseille. Il construit les pavillons des États d'Amérique centrale et du Sud pour l'exposition universelle de 1878. Pour cette exposition, le Pérou, seul pays d'Amérique du Sud alors présent avait confié à Alfred Vaudoyer l’édification d'un « Palais Inca » ; malgré la beauté et le charme de cet édifice cautionné par les historiens et les archéologues, des réticences s'élevèrent dans la communauté péruvienne de Paris qui fit valoir que l'architecture du pavillon donnait une image trop rétrograde de leur pays. Ce qui selon Pascal Riviale, montre les limites du recours trop dogmatique à l'image « historique »[3]. Il construit également les pavillons de la presse et du Luxembourg. Il travaille à la transformation du Château de Mesnières-en-Bray[4]. Et est souvent récompensé pour ses projets[2].

Principales réalisations

  • La rue des nations. Façade de la section de l'AmĂ©rique Centrale et MĂ©ridionale, Exposition universelle de 1878.
    La rue des nations. Façade de la section de l'Amérique Centrale et Méridionale, Exposition universelle de 1878.
  • ÉlĂ©vation pour un projet de monument funĂ©raire de la DĂ©fense de Paris, 1871.
    Élévation pour un projet de monument funéraire de la Défense de Paris, 1871.
  • Vue du Château de l'Églantine Ă  Jouy-en-Josas, 1917.
    Vue du Château de l'Églantine à Jouy-en-Josas, 1917.

Références

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-b53kj5bkm-3c17dt7vjqua »
  2. Marie-Laure Crosnier Leconte, « Vaudoyer, Alfred », sur agorha.inha.fr.
  3. Pascal Riviale, « Entre exotisme et pragmatisme: l'Amérique latine dans les premières expositions universelles en France (1855-1889) », dans Christiane Demeulenaere-Douyère, Expositions internationales et image nationale : les pays d’Amérique latine entre pittoresque « indigène » et modernité proclamée, vol. 2, (lire en ligne), chap. 18.
  4. (de) Andrea Mesecke, « Vaudoyer, Alfred Lambert », Allgemeines Künstlerlexikon Online / Artists of the World Online, Degruyter,‎ (lire en ligne) Accès payant.
  5. Plateforme ouverte du patrimoine.
  6. Base Mérimée, descriptif.

Bibliographie

  • Gustave Vapereau (dir.), « Dictionnaire universel des contemporains », 6e Ă©dition, Paris, Hachette, 1893.
  • DaphnĂ© Doublet, Barry Bergdoll, Antoinette Le Normand-Romain, « Les Vaudoyer, une dynastie d'architectes », RĂ©union des musĂ©es nationaux, 1991.
  • « Un univers d'artistes: Autour de ThĂ©ophile et Judith Gautier », Ă©ditions L'Harmattan, 2004.
  • Jean-Claude Daufresne, « Louvre & Tuileries: architectures de papier », Ă©ditions Mardaga, 1987.

Liens externes

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