Alfred Michel Bonno
Alfred Michel Bonno, né le à Épernay et mort le , est un ecclésiastique français.
Nom de naissance | Alfred Michel Bonno |
---|---|
Naissance |
Épernay, France |
Décès | |
Nationalité | Française |
Profession |
Homme d'Église |
Autres activités |
Histoire et archéologie |
Passionné d'histoire et d'archéologie, il fonde la Société Archéologique et Historique de Chelles[1].
Biographie
À sa naissance, son père Jean Michel Bonno, cordonnier, est âgé de 31 ans, sa mère Adèle Françoise de 21 ans.
Il entreprend des études de théologie au séminaire de Meaux mais il doit les interrompre du fait de la guerre de 1870. Ordonné prêtre le , il part au service de la paroisse de Dhuisy, puis celle de Bombon en 1881 où il écrira son premier ouvrage et enfin Étrépilly en 1884. Dans cette dernière, il donnera des conférences sur la géologie et la Préhistoire en Seine-et-Marne et y fondera une Société de secours mutuel.
En 1891, il est nommé et chargé de la cure de Chenoise.
À Provins, il fonde une société d’histoire et d’archéologie, puis en , il est nommé à Chelles, où il succède à l’abbé Clément Torchet. Ce dernier lui lègue une église flambant neuve qu'il a fait entièrement restaurer[2]. Le , il fonde la Société Archéologique et Historique de Chelles. Dans la continuité, il publie des documents sur l’abbaye de Chelles, des études sur le silex et autres objets découverts lors de ses fouilles. En juin de la même année, il présentera une étude sur les « ballastières[Note 1] de Chelles[Note 2]. » lors du congrès des sociétés savantes à la Sorbonne.
La loi du décidant de la séparation des Églises et de l’État, l'abbé Bonno reçoit pour mission de protéger les biens privés en les restituant à leurs propriétaires légitimes. Jusqu'en , il exerce sa charge à Chelles puis devient chanoine de la cathédrale de Meaux. Malgré cette nouvelle affectation, il garde avec Chelles une grande affection et à sa mort, le , à l'âge de 72 ans, après le service funèbre célébré à Meaux, il sera inhumé au cimetière ancien de Chelles à côté du Chanoine Torchet.
Homme d’esprit, collectionneur passionné et bibliophile éclairé, l’abbé Bonno possédait quelques manuscrits rares et éditions anciennes dont le Roman de la Rose du XVIe siècle. Il léguera toutes ses collections et découvertes faites lors de ses fouilles archéologiques à la ville de Chelles. Le Conseil municipal validera ce legs en 1922 et en 1955 ouvrira le musée qui porte son nom[3] - [4]'[5].
- Sépulture de l'Abbé Bonno (Ancien cimetière de Chelles)
- Musée Alfred Bonno, place de la République.
Ouvrages
- Études sur le Prieuré de Grandchamp (commune de Jaignes)
- Études sur le Monastère de Fontaine-les-Nonnes (commune de Douy-la-Ramée)
- La Collégiale Saint-Martin de Champeaux, publié dans le Bulletin de Provins
- L'Abbaye de la forêt de Jouy-le-Châtel, publié dans le Bulletin de Provins[Note 3].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Carrière à pierres de ballast
- Exploitée par la Compagnie des chemins de fer de l'Est
- Texte d’André Barrault, « Historiens et archéologues …. », Sem. relig. Meaux, 1960, p. 81-82 - consultable sur le site Tabbourt.com
Références
- Site Société Archéologique et Historique de Chelles
- Chellesmag' N° 38, octobre 2016, consulté le 25 octobre 2016
- Chellesmag' N°21, janvier/février 2015, consulté le 10 février 2015
- Le bâtiment abritait l'ancienne mairie de Chelles ce qui justifie la présence de la sirène d'alerte, sur le toit, visible sur la photo d'illustration
- Correspondant, « Chelles ► Le musée Alfred-Bonno va s'offrir une cure de jouvence », sur www.magjournal77.fr (consulté le )