Cimetière ancien de Chelles

Vue du cimetière et de l'abside de l'église Saint-André, en mars 2007.

Situé avenue de Claye, il entoure l'église Saint-André.

S'étendant sur les pentes du mont Châlats où s'élève l'église[1], son terrain très meuble est fait d'une terre végétale autrefois fréquemment retournée. Il y fissure les tombes les plus anciennes, qui s'ouvrent au regard des passants[2].

Des inhumations remontant au haut Moyen Âge sont attestées â cet endroit depuis le XVIII^e siècle. Par la suite, le cimetière paroissial s’étendit autour de l’église jusqu’en 1821[3].

Plus bas sur la pente, se trouvait un cimetière mérovingien, qui disparut dans un projet immobilier dans les années 1970[4] - [5] - [6].

Le cimetière devient propriété communale à la Révolution française, et son dernier agrandissement date de 1860[7].

Comme le cimetière nouveau, lors de la pandémie de Covid-19, il a été rouvert en avril 2020 malgré les mesures prefectorales d'interdiction d'accès aux lieux de sépulture[8] - [9]. Le maire Brice Rabaste a justifié sa décision en présentant les situations insoutenables dont souffraient ses administrés.

Sépulture de l'abbé Alfred Bonno, curé de Chelles de 1899 à 1911.

• Anne de Clermont-Gessan de Chaste, avant-dernière abbesse qui dirigea l'abbaye de Chelles de 1734 à 1789[10].
• Adossé à l'église, le caveau des curés de Chelles[11]:
  • Alfred Michel Bonno, curé de la paroisse, passionné d'histoire et d'archéologie, il fonde la Société Archéologique et Historique de Chelles. Un musée communal porte son nom.
  • Le chanoine Charles Torchet, écrivain et historien.
• Le sous-lieutenant de gendarmerie Charles Castermant (1914-1944) y fut brièvement inhumé[12]. Il a laissé son nom à une avenue de la commune