Alfred Jaëll
Alfred Jaëll, né le à Trieste et mort le à Paris, est un pianiste autrichien. Parmi ses élèves figurent Benjamin Johnson Lang[1] et Samuel Sanford, qui donne son nom à une prestigieuse médaille[2].
Naissance | |
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Décès |
(à 49 ans) Paris |
Nationalité | |
Formation |
Carl Czerny, Ignaz Moscheles, Frédéric Chopin ? Franz Liszt ? |
Activités | |
Conjoint |
Marie Jaëll (née Trautmann) |
Instrument | |
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Maître |
Il épouse en 1866 la pianiste, compositrice et pédagogue Marie Trautmann.
Biographie
Formation
Alfred Jaëll est né à Trieste, alors dans l'Empire autrichien. Il étudie avec Carl Czerny[3] et commence sa carrière par un récital publique à l'âge de 11 ans, au Teatro San Benedetto de Venise. L'année suivante, il étudie avec Ignaz Moscheles à Vienne. En 1845 et 1846, il vit à Bruxelles, puis à Paris. Selon une source[4], il aurait été l'élève de Chopin[5], et selon une autre, celui de Liszt[6] cependant, la plupart des sources ne font aucune mention de ces associations.
Tournées
Le pianiste part en tournée aux États-Unis. Fort de son succès, il y reste 3 ans, entre 1851 et 1854. Il fait ses débuts à New York le 15 novembre 1851, devant des critiques extatiques. Lors de son deuxième concert, le 22 novembre, il présente Adelina Patti au public américain. Il a également donné de multiples récitals avec Ole Bull. Alfred Jaëll est généralement reconnu comme étant le meilleur pianiste à avoir visité l'Amérique du Nord jusqu'à cette époque. Il intègre à son répertoire certaines œuvres de Louis Moreau Gottschalk et contribue à les populariser. Il retourne en Europe en 1854. Il est nommé pianiste de la cour du roi de Hanovre en 1855. Il se produit à Londres en 1862 et 1866.
Mariage
En 1866, il épouse Marie Trautmann, une pianiste, compositrice et autrice d'ouvrages pédagogiques française. Ils font des tournées ensemble, interprétant leurs propres œuvres ainsi que le répertoire pianistique contemporain. Alfred Jaëll est l'un des accompagnateurs de Henryk Wieniawski lors de ses célèbres interprétations de la Sonate à Kreutzer de Beethoven[7]. Il est le soliste de la première londonienne du Concerto pour piano de Joachim Raff en 1875.
Mort
Alfred Jaëll meurt subitement à Paris en 1882, à seulement 49 ans, laissant Marie une veuve de 35 ans. Il a laissé un certain nombre de transcriptions « extrêmement efficaces » de Wagner, Schumann et Mendelssohn.
Bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alfred Jaëll » (voir la liste des auteurs).
- (en) Inconnu, « Benjamin Johnson Lang (1837-1909) », Elson (page 259), Ryan (page 85), (lire en ligne)
- (en) « Leading clarinetist to receive Sanford Medal », sur Tourdates.co.uk, 31 août 2005 (mise à jour 29 juillet 2012) (consulté le )
- (en) David Masson Greene, Biographical Encyclopedia of Composers, Hardcover, Albert M Petrak, (ISBN 978-0004343631, lire en ligne), Page 499 (Vol 1)
- (en) Jim Samson, Chopin : The Four Ballades, Cambridge University Press, , 104 pages (lire en ligne)
- (en) Sandra P. Rosenblum, « Effusions of Master Mind. The Reception of Chopin's Music in Nineteenth-Century America » [Vol 3 no 2, Hiver 2000], sur Polish Music Journal, (consulté le )
- Marie-Laure Ingelaere, « Faire connaître Liszt en son temps : Alfred et Marie Jaëll, "passeurs" oubliés. A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Liszt », Revue d'Alsace, n°138, 2012, Pages 113 à 125 (lire en ligne)
- (en) « Excerpt from programme notes written for Love(s Delusion by Philippe Borer », sur Way back machine, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- (en) International Music Score Library Project
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en + de) Répertoire international des sources musicales
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :