Alfonso Armada
Alfonso Armada y Comyn, marquis de Santa Cruz de Ribadulla, né à Madrid le et décédé à Madrid le [1], est un militaire espagnol. Personnage fier, ambitieux et à la personnalité complexe[2], il est surtout connu pour sa participation au coup d'État du 23-F.
Margrave |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 93 ans) Madrid |
Nom de naissance |
Alfonso Armada y Comyn |
Surnom |
General Armada |
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Période d'activité |
Ă partir de |
Membre de |
Confrérie des Lieutenants Provisoires (d) 250e division d'infanterie de la Wehrmacht |
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Biographie
Il intègre l'armée dès l'âge de 16 ans. Au cours de la guerre civile espagnole il participe, au sein des troupes putchistes franquistes, à la bataille de Madrid et de Teruel, mais combat aussi sur les fronts d'Andalousie, de Guadalajara et de Valencia. Après la guerre civile il combat pendant la seconde guerre mondiale dans les rangs de la Division Azul ( Bleue), incorporée à l'armée allemande, au siège de Léningrad.
À partir de 1945, il devient instructeur dans plusieurs écoles militaires. Il comptera parmi ses élèves Juan Carlos de Borbón, futur roi d'Espagne, et deviendra membre de l'État-major central, notamment en tant que secrétaire du Roi. En 1977, il est nommé professeur principal de l'École Supérieure de l'Armée(Escuela Superior del Ejército). Au moment de la tentative de coup d'État il occupe le poste de gouverneur militaire de Lérida et de second chef d'État-major de l'Armée.
Le il est l'un des principaux participants à la tentative de coup d'État surnommée par ces derniers « operación Duque de Ahumada », en l'honneur du fondateur de la guardia civil. Si le projet avait été mené à terme, c'est Armada qui aurait présidé la junte militaire à la tête du pays[2].
Le tribunal suprême, le jugeant l'un des principaux chefs de la tentative de putsch militaire, le condamne à la peine maximale de trente ans de détention[2]. En dépit des évidences, il a toujours nié les faits et, jouant d'une certaine manière un double-jeu, il s'est attiré la sympathie de certains qui l'ont toujours jugé innocent, notamment Alfonso Osorio, un ministre influent durant la période de la Transition démocratique[2].
Après plusieurs années passées en prison, il est gracié par le Gouvernement, le , pour motifs de santé.
Depuis sa remise en liberté, il s'était retiré dans une maison de campagne en Galice, où il se consacrait à la culture et la vente d'orchidées[2], jusqu'à sa mort, le .
Notes et références
- La Libre.be, « Armada n'est plus invincible », sur www.lalibre.be, (consulté le )
- (es) Javier Fernández López, Miltares contra el Estado, Madrid, Taurus, , 1re éd., 303 p. (ISBN 978-84-306-0495-1, BNF 39067332), p. 211-212