Alexandre Skorobogatov
Alexandre Skorobogatov (en russe : Алекса́ндр Ви́кторович Скоробога́тов), né en 1963 à Grodno (Biélorussie), est un romancier russe résidant actuellement à Anvers, Belgique.
Naissance |
Grodno, (RSS Biélorussie ) |
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Activité principale |
Langue d’écriture | russe |
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Biographie
Il commença ses études à Minsk à l’Institut d’État pour les Beaux-Arts où il choisit comme matière le cinéma et la composition dramatique. Il continua une formation de théologien à l’Institut Saint-Serge de Paris. Il termina sa formation à Moscou à l’Institut de littérature Maxime-Gorki.
Il commença à écrire jeune des œuvres qui furent refusées de publication par les éditeurs. Ce qui l’obligea à dix-neuf ans à chercher à vivre de divers petits boulots, et de découvrir ainsi la vie nocturne des gardiens de nuit ou le monde du cirque.
Enfin, il a fait les études à l'Institut de littérature Maxime-Gorki, où il découvrit un espace inhabituel de liberté. Il put alors devenir journaliste. Son mariage avec une Belge le mena en Belgique où il vit depuis 1992 à Anvers. La plupart de ses œuvres ont été traduites en néerlandais et commencent à l'être en français.
Son roman Le Bourreau, publié à 3 100 000 exemplaires, eut un immense succès et a été considéré par le magazine littéraire Iounost comme une grande œuvre de la littérature russe contemporaine[1].
Son œuvre romanesque
- Le Bourreau, 1989.
- Sergeant Bertrand, 1991 revu en 2004 (traduit en français sous le titre Véra, traduit du russe par Dany Savelli, Editions Autrement).
- Audience chez sa majesté, 1994
- Terre sans eau, 1997 revu 2002
- Cocaïne, 2003
- Portrait d’une fille inconnue, 2008
Notes
- "Je commençais en tant que journaliste pour la radio nationale, et peu après (1989) mon histoire Le Bourreau était publiée dans le magazine littéraire épais le plus populaire de l’époque -- Yunost – avec un tirage quelque peu saisissant de 3.100.000 exemplaires. Je suppose donc que l’an 1989 peut plus ou moins être considéré comme le début officiel de ma carrière littéraire. D’ailleurs, en 1995 cette première publication recevait l’appréciation longanime suivante de Yunost: "Un jour l’histoire Le Bourreau sera insérée dans une anthologie des meilleurs ouvrages littéraires de notre siècle". Ce qui est fou, c’est que 5 ans avant que cette prédiction a été prononcée, elle déjà était devenue la réalité, quand les éditions à Moscou Russkij Yazyk avaient inséré l’histoire Le Bourreau dans leur anthologie d’histoires russes du XXe siècle".Lire en ligne