Alexandra Dezzi
Alexandra Dezzi est une écrivaine française née le à Paris. Elle est également auteure-compositrice-interprète et est connue sous le nom de scène de Kincy, notamment au sein du groupe Orties[1], fondé avec sa sœur jumelle Antha. En 2018, elle publie son premier roman, Silence, radieux. En 2020, La colère, son second roman paraît.
Biographie
Alexandra Dezzi a d'abord été musicienne, elle forme la moitié du duo electro-rap Orties dont le premier album, Sextape, sorti en , a suscité de vives réactions. Elle compose le second album, qui ne verra jamais le jour par suite de la rupture du groupe à la fin de l'année 2016[2], ainsi que la chanson Mes nuits blanches où Orties est en featuring, sur l'album de Christophe Les Vestiges du chaos, qui paraît en .
Le , elle sort son premier roman, Silence, radieux, aux éditions Léo Scheer, il s'agit d'une histoire d'amour contemporaine qui a lieu pendant les attentats de 2015-2016 à Paris, on retrouve l'ombre de Michel Houellebecq sous les traits d'un célèbre écrivain nommé Michel Thomas au début du roman, lorsque l'héroïne, Marie-Louise, vient d'emménager dans son bureau. Alexandra Dezzi a écrit ce livre alors que Michel Houellebecq lui avait réellement loué son studio[3] - [4] - [5].
Le , pour l'installation Souris Calle, de l'artiste Sophie Calle, elle écrit et compose la chanson Messe bleue, en hommage au défunt chat de Sophie Calle[6] - [7].
Alexandra Dezzi publie Michel Piccoli, l'amant, pour Libération, le . Une nouvelle à propos d'une rencontre fantasmée avec l'acteur Michel Piccoli[8].
Son second roman, La colère, paraît le , aux éditions Stock au sein de la collection « La Bleue ». On y découvre par l’allocution d’une narration à deux voix, une jeune femme évoluant dans une sphère affective infernale, aux journées rythmées par ses tentatives d’échappement et ses moments d’errance. Entre le sexe et la boxe. Ses seuls points d’ancrage au monde semblent être les instants qu’elle partage avec des hommes, des numéros qui se suivent de manière descendante. Ce rapport animal aux « mâles » est exploré par une langue crue, érotique, qui pose ainsi un regard sur ce qu’est la domination masculine et comment une femme peut en réchapper[9] .
Publications
Notes et références
- « Editions Léo Scheer : Silence, radieux (Alexandra Dezzi) », sur leoscheer.com (consulté le ).
- Quentin Girard, « Alexandra Dezzi, qui s’y frotte », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- Julie Malaure, « Rentrée littéraire Nancy - Alexandra Dezzi chez Michel H. », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Julie Malaure, « « Silence, radieux », le roman d'amour écrit dans le studio de Michel Houellebecq », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Pierre Siankowski, « "Silence, radieux" d'Alexandra Dezzi, ex-Orties: un premier roman ludique et sexy », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Messe Bleue » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- « Sophie Calle « Deux projets : Parce que & Souris Calle » », sur fondation-entreprise-ricard.com via Wikiwix (consulté le ).
- « Michel Piccoli, l’amant », sur Libération.fr, (consulté le )
- « À la corne du taureau », sur Livres Hebdo (consulté le )