Accueil🇫🇷Chercher

Alexander Welch Reynolds

Alexander Welch Reynolds ( ou - )[1] est un officier de carrière dans l'armĂ©e des États-Unis qui a servi lors de la guerre amĂ©ricano-mexicaine et un brigadier gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e confĂ©dĂ©rĂ©e au cours de la guerre de SĂ©cession, combattant principalement sur le théâtre occidental. Après le conflit, il sert comme officier dans l'armĂ©e Ă©gyptienne.

Alexander Welch Reynolds
Alexander Welch Reynolds
Alexander Welch Reynolds

Surnom Gauley
Naissance ou
Comté de Frederick, État de Virgnie
DĂ©cès (Ă  59-60 ans)
Alexandrie, Égypte
Allégeance Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Arme US Army
Confederate States Army
Armée de terre égyptienne
Unité 1st U.S. Infantry
Grade Capitaine (USA)
Brigadier général (CSA)
Colonel (Égypte)
Années de service 1838-55, 1858-61 (USA)
1861-65 (CSA)
1870 – 1876 (Égypte)
Commandement 50th Virginia Infantry
Brigade de Reynold
Conflits Guerre américano-mexicaine
Guerre de SĂ©cession

Avant la guerre

Alexander W. Reynolds naĂ®t en soit en 1816 soit en 1817, dans le comtĂ© de Frederick, en Virginie. Il entre Ă  l'acadĂ©mie militaire de West Point, en 1833, et est diplĂ´mĂ© cinq ans plus tard, trente-cinquième sur 45 cadets[2] - [note 1]. Il est nommĂ© second lieutenant dans le 1st U.S. Infantry le . Reynolds est promu premier lieutenant le , et est l'adjudant rĂ©gimentaire du 1st U.S. Infantry du au [3].

Au cours de la guerre amĂ©ricano-mexicaine, Reynolds est capitaine dans l'armĂ©e amĂ©ricaine, en tant que quartier-maĂ®tre adjoint de l'armĂ©e Ă  partir du . Il a ce grade le , quand il quitte sa commission. Reynolds est dĂ©mis de l'armĂ©e amĂ©ricaine, le , Ă  la suite de la disparition de 126 307 $ du bureau de Reynolds Ă  Santa Fe, oĂą il est stationnĂ©. Au moment de son licenciement, il a occupĂ© plusieurs postes de quartier-maĂ®tre, au cours desquels il s'adonnait Ă  de la double facturation, de la surfacturation et du dĂ©tournement de fonds publics. Reynolds possède Ă©galement des intĂ©rĂŞts totaux ou partiels dans deux scieries, deux mines d'or, quatre ranchs, deux maisons, trois hĂ´tels et plusieurs lots municipaux. Cependant, trois ans plus tard, avec l'aide de ses connexions politiques, il est restaurĂ© au service avec son prĂ©cĂ©dent grade de capitaine Ă  compter du [4].

Guerre de SĂ©cession

Reynolds en tant que capitaine de l'armée des États-Unis

Pendant la guerre de SĂ©cession, Reynolds choisit de suivre son Ă©tat d'origine et la cause confĂ©dĂ©rĂ©e. Il devient un dĂ©serteur de l'armĂ©e amĂ©ricaine[5] et entre dans l'armĂ©e des États confĂ©dĂ©rĂ©s en 1861. Il est nommĂ© capitaine dans l'infanterie confĂ©dĂ©rĂ©e le et il est promu colonel du 50th Virginia Infantry le [6]. Ses soldats l'appellent le « vieux Gauley »[7].

Reynolds, sert d'abord sous les ordres du brigadier gĂ©nĂ©ral John B. Floyd dans l'ouest de la Virginie. En , Reynolds est envoyĂ© sur le théâtre occidental. Il rejoint le commandement d'Edmund Kirby Smith dans l'armĂ©e du Kentucky, dans tout le reste de 1861 et la plupart de 1862. Après l'Ă©chec de la campagne du Kentucky dans son objectif, l'armĂ©e de Smith rejoint l'armĂ©e du Tennessee du gĂ©nĂ©ral Braxton Bragg lors d'une rĂ©organisation des forces confĂ©dĂ©rĂ©es sur le théâtre occidental. Le , le prĂ©sident confĂ©dĂ©rĂ© Jefferson Davis ordonne le transfert la division du major gĂ©nĂ©ral Carter L. Stevenson dans l'armĂ©e du lieutenant gĂ©nĂ©ral John C. Pemberton. Reynolds utilise les relations politiques de son beau-frère, le reprĂ©sentant de Virginie Mason Mathews, pour obtenir sa promotion d'officier gĂ©nĂ©ral par le secrĂ©taire Ă  la Guerre, James Seddon[8]. Le gĂ©nĂ©ral Reynolds, commandant une brigade de la division de Stevenson, part avec ses troupes Ă  Vicksburg[9].

Vicksburg

Contrairement aux trois autres brigades de la division de Stevenson, la brigade de Reynolds subit peu de pertes lors de la bataille de Champion's Hill. Pendant le siège de Vicksburg, sa brigade tient une partie du secteur le plus au sud, près de la « Salient Work »[10]. Sa brigade perd 14 tuĂ©s, 25 blessĂ©s et 14 disparus pendant le siège[11]. La brigade de Reynolds fait partie de la garnison qui se rend le . Reynolds est fait prisonnier.

Chattanooga

Reynolds est Ă©changĂ© le , et promu brigadier gĂ©nĂ©ral avec une date de prise de rang au [12]. Reynolds mène une brigade dans la division du major gĂ©nĂ©ral Simon Bolivar Buckner au cours de la campagne de Chattanooga. Après l'ordre du prĂ©sident confĂ©dĂ©rĂ© Davis au lieutenant gĂ©nĂ©ral James Longstreet de reprendre Knoxville, dans le Tennessee, la division de Buckner est envoyĂ©e comme renfort. Lorsque l'armĂ©e de l'Union attaque Bragg, le , la brigade de Reynolds est toujours en attente d'embarquer Ă  bord des trains qui la mènerait Ă  Knoxville. DĂ©tachĂ©e de sa division, Bragg l'envoie au combat[13].

En 1863, la bataille de Missionary Ridge. La force de Reynold  est près du centre de la carte.

Lors de la bataille de Missionary Ridge, Bragg et le commandant du corps John C. Breckinridge commettent probablement une grave erreur tactique en plaçant les troupes de Reynolds et d'autres brigades dans une première ligne de parapets Ă  la base de la crĂŞte. Dans le cas d'une attaque fĂ©dĂ©rale, les deux gĂ©nĂ©raux prĂ©voient que les hommes de Reynolds tirent une seule salve et se retirent sur une position sur la crĂŞte d'oĂą un trou a Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment laissĂ©[14]. Pour aggraver l'erreur, Bragg ordonne Ă  Reynolds de dĂ©placer sa brigade au sommet de la crĂŞte en dĂ©but d'après-midi. Comme par hasard, ses hommes commencent Ă  se retirer vers arrière lorsque l'attaque principale de l'Union commence. Cela encourage les  fĂ©dĂ©raux qui attaquent et dĂ©moralise les troupes confĂ©dĂ©rĂ©es Ă  proximitĂ© dans la première ligne[15]. Les troupes de Reynolds sont hors d'haleine au moment oĂą elles atteignent leur position vide sur la crĂŞte. Lorsque les soldats de l'Union percent la brigade suivante au nord, ses hommes Ă©puisĂ©s mettent en place une brève rĂ©sistance avant de retraiter[16].

Atlanta

Reynolds continuĂ© au commandement d'une brigade de l'armĂ©e du Tennessee au cours de la campagne d'Atlanta de 1864. Il sert dans la division de Stevenson du corps du lieutenant gĂ©nĂ©ral John Bell Hood[17]. Il combat lors des batailles de Rocky Face Ridge, Resaca, et Adairsville avant d'ĂŞtre blessĂ© Ă  la bataille de New Hope Church le . Au cours de la guĂ©rison de ses blessures, Reynolds est nommĂ© adjoint de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral du district de GĂ©orgie en 1865 jusqu'Ă  la fin de la guerre. Il est libĂ©rĂ© sur parole Ă  Athens, en GĂ©orgie, le .

Après la guerre

Reynolds entre au service de l'Égypte en 1869 en tant que colonel dans l'armĂ©e Ă©gyptienne. Le chef d'Ă©tat-major Ă©gyptien, Charles Pomeroy Stone affecte Reynolds en tant que quartier-maĂ®tre, officier du commissariat, et le trĂ©sorier gĂ©nĂ©ral[18]. Lui et sa femme (qu'il appelle la duchesse), et son fils Frank, et l'Ă©pouse de Frank et son fils n'installent Ă  Alexandrie, en Egypte. Ils deviennent amis avec un petit cercle d'amĂ©ricains expatriĂ©s qui comprend Stone, William W. Loring, et Raleigh E. Colston[19].

La tragĂ©die frappe la famille de Reynolds en 1875. L'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Frank Reynolds est retournĂ© aux États-Unis avec sa femme et son fils pour acheter des fusils Remington pour le gouvernement Égyptien. En 1875, Frank tombe malade et meurt Ă   Ilion, New York. Après cela, Mme Reynolds retourne Ă  Philadelphie, en Pennsylvanie, oĂą elle meurt rapidement. Ă€ ce moment, Reynolds perd le soutien du groupe des expatriĂ©s quand la plupart des officiers amĂ©ricains partent pour la guerre contre l'Éthiopie. Avec ses arriĂ©rĂ©s de salaire du gouvernement Égyptien et ses dettes, il est obligĂ© de s'installer dans une minable maison de pension. Il meurt dans son lit, le . Selon les commĂ©rages, l'alcoolisme a contribuĂ© Ă  son dĂ©cès[20].

Le lieu exact d'inhumation d'Alexander W. Reynolds n'est pas connus[21] ; ce pourrait ĂŞtre dans une tombe anonyme d'Alexandrie ou dans le caveau Patton situĂ© Ă  Lewisburg, Ă  l'Ouest de la Virginie, dans l'ancien cimetière presbytĂ©rien d'Old Stone. Un monument funĂ©raire en mĂ©moire de Reynolds est Ă©rigĂ© dans le cimetière de St. James the Less situĂ© Ă  Philadelphie.

Notes et références

Notes

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux William Farquhar Barry, Robert Seaman Granger, Irvin McDowell, Justus McKinstry, Andrew Jackson Smith et Pierre Gustave Toutant de Beauregard, William Joseph Hardee, Edward Johnson, Henry Hopkins Sibley, Carter Littlepage Stevenson, James Heyward Trapier, Henry Constantine Wayne. Les cinq premiers ont combattu dans les rangs de l'Union et les sept derniers dans ceux de la Confédération.

Références

  1. Eicher, Civil War High Commands, p. 450 and Warner, Generals in Gray, 1959, p. 254 give birth date of April 1816; Wright, General Officers, p. 111, gives birth date of August 1817.
  2. Reynolds West Point Biography # 975 Vol 1 p.566 only goes up to Reynolds dismissal from the army in 1861
  3. Eicher, Civil War High Commands, p. 450.
  4. Wooster, "The American Military Frontier", p. 123.
  5. Eicher, Civil War High Commands, p. 450; Warner, Generals in Gray, 1959, p. 254. Reynolds would be "dropped" from U.S. Army rolls on October 4, 1861 because he "absented himself from duty".
  6. Warner, Generals in Gray, p. 255.
  7. Hesseltine & Wolf, Blue and the Gray on the Nile, p. 72.
  8. Combs, James Thurl (1987). "Greenbrier, C.S.A. Wartime Letters of Mason Mathews to his son Captain Joseph William Mathews, C.S.A." The Journal of the Greenbrier Historical Society (Parsons, West Virginia: Greenbrier Historical Society) V (1): 5-44.
  9. Cozzens, Battle of Stones River, p. 38.
  10. "Civil War Times", pp. 40-41.
  11. Battles & Leaders III, p. 549.
  12. Wright, General Officers, p. 111. Appointed from Virginia on September 17, 1863, to rank from September 14, and confirmed by Confederate Congress on February 17, 1864.
  13. Cozzens, Battles for Chattanooga, p. 137.
  14. Cozzens, Battles for Chattanooga, p. 255.
  15. Cozzens, Battles for Chattanooga, pp. 268-69.
  16. Cozzens, Battles for Chattanooga, p. 289.
  17. Battles & Leaders IV, p. 291.
  18. Hesseltine & Wolf, Blue and the Gray on the Nile, p. 80.
  19. Hesseltine & Wolf, Blue and the Gray on the Nile, p. 75.
  20. Hesseltine & Wolf, Blue and the Gray on the Nile, p. 217.
  21. Obituaries in five 1876 newspapers report Reynolds passing but make no mention of his burial place

Bibliographie

  • Boatner, Mark Mayo, III. The Civil War Dictionary. New York: McKay, 1988. (ISBN 978-0-8129-1726-0). First published 1959 by McKay.
  • Cozzens, Peter. No Better Place to Die: The Battle of Stones River. Urbana: University of Illinois Press, 1990. (ISBN 978-0-252-01652-3).
  • Cozzens, Peter. The Shipwreck of Their Hopes: The Battles for Chattanooga. Urbana: University of Illinois Press, 1994. (ISBN 978-0-252-01922-7).
  • "Civil War Times Illustrated", Struggle for Vicksburg, Gettysburg, Pa., 1967.
  • Eicher, John H., and David J. Eicher, Civil War High Commands. Stanford: Stanford University Press, 2001. (ISBN 978-0-8047-3641-1).
  • Hesseltine, William B. & Wolf, Hazel C. The Blue and the Gray on the Nile. Chicago: University of Chicago Press, 1961.
  • Sifakis, Stewart. Who Was Who in the Civil War. New York: Facts On File, 1988. (ISBN 978-0-8160-1055-4).
  • Johnson, Robert Underwood and Clarence C. Buel, eds. Battles and Leaders of the Civil War, vol. 3. New York: Century Co., 1884-1888. (OCLC 2048818). As republished: New York: Castle Books, 1956 (by arrangement with A.S. Barnes & Co., Inc.). (ISBN 0-89009-571-X)
  • Johnson, Robert Underwood and Clarence C. Buel, eds. Battles and Leaders of the Civil War, vol. 4. New York: Century Co., 1884-1888. (OCLC 2048818). As republished: New York: Castle Books, 1956 (by arrangement with A.S. Barnes & Co., Inc.). (ISBN 0-89009-572-8)
  • Warner, Ezra J. Generals in Gray: Lives of the Confederate Commanders. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1959. (ISBN 978-0-8071-0823-9).
  • Wright, Marcus J., General Officers of the Confederate Army: Officers of the Executive Departments of the Confederate States, Members of the Confederate Congress by States. Mattituck, NY: J. M. Carroll & Co., 1983. (ISBN 0-8488-0009-5). First published 1911 by Neale Publishing Co.
  • Wooster, Robert. "The American Military Frontiers." Albuquerque: University of New Mexico Press, 2009. (ISBN 978-0-8263-3844-0)

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.