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Albert Rubens

Albert Rubens est un philologue flamand, né le et mort le . Il se distingua par ses connaissances en histoire et en numismatique. Il est le fils de Pierre Paul Rubens et d'Isabella Brant[1].

Albert Rubens
Pierre Paul Rubens avec son fils Albert
Naissance
Décès
Période d'activité
Activités
Lieux de travail
Famille
Famille Rubens (en)
Père
Mère
Fratrie
Nicolas Rubens (en)
Enfant
Jonkvrouwe Constance Marie Rubens (d)

Biographie

Albert Rubens naquit en 1614, à Anvers. Il eut pour parrain l’archiduc Albert, gouverneur des Pays-Bas. À l’exemple de Philip Rubens, son oncle, il se passionna de bonne heure pour l’antiquité et la numismatique. Nommé secrétaire d’État à Bruxelles, il refusa tous les autres emplois qui lui furent offerts, pour se livrer plus tranquillement à son goût pour l’étude. Albert Rubens mourut le 1er octobre 1657. Il n’était âgé que de 43 ans. Prévoyant sa fin prochaine, il avait confié ses manuscrits à Gaspar Gevartius, son ami le plus intime, pour les mettre en ordre et les publier. Celui-ci crut devoir les communiquer à Gronovius et à Grævius, et ce dernier fut l’éditeur du recueil des dissertations d’Albert Rubens, qui parut à Anvers, 1665, in-4°, sous ce titre : De re vesliaria veterum , præcipue de lato clavo libri duo. Ce volume contient en outre : Diatribe de gemma Tiberiana ; — De gemma Augusta ; — De urbibus Neocoris ; — De nummo Augusti cui inscribitur : Aria recepta ; — De natali die Cæsaris Augusti ; — Ad Gothifrid. Wendelinum epistolæ tres. Ottavio Ferrari, piqué de ce que Rubens avait travaillé sur un sujet qu’il se flattait d’avoir épuisé, critiqua vivement son traité De re vestiaria ; mais Grævius a justifié Rubens de la plupart des reproches de Ferrari, dans la préface du tome 7 du Thesaur. antiquitat. Romanar., où il a réuni les ouvrages des deux archéologues. Les autres dissertations de Rubens ont été recueillies dans le tome 11 du même recueil. Elles offrent toutes de l’intérêt pour les antiquaires ; mais les deux plus curieuses sont celles qui ont pour objet les grandes agates-onyx conservées, l’une, en France, au cabinet des médailles, et l’autre, à Vienne, dans le cabinet de l’empereur. La première, suivant Rubens, représente l’apothéose d’Auguste, avec les princes et princesses de sa famille, et la seconde, la famille impériale sous Tibère. Celle-ci, donnée d’abord aux religieuses de Poissy, comme relique, par Philippe le Bel, qui l’avait eue des chevaliers de St-Jean de Jérusalem, fut achetée, dit-on, douze mille ducats d’or par l’empereur Rodolphe II (voy. la Bibl. glyptograph. de Murr, p. 254-270, et les différents auteurs qu’il a cités). Rubens avait composé dans sa jeunesse un nouveau commentaire sur les médailles des empereurs romains du cabinet du duc de Croy-Arschot, gravées par Jacq. Bie ou Bye. Ce commentaire, attribué longtemps à Gevartius, quoiqu’il n’en soit que l’éditeur, fut imprimé à Anvers, 1654, in-fol., et Laurent Beger en a donné une seconde édition, corrigée et augmentée, Berlin, 1700. En outre, on a de Rubens : De vita Fl. Manlii Theodori V. C. liber, Utrecht, 1694, in-12, publié par Graevius. Enfin on trouve dans le Sylloge epistolarum de Burmann (t. 2, p. 749-762) deux lettres d’Albert Rubens à Nicolas Heinsius, contenant des notes et un certain nombre de variantes sur les textes de Claudien et d’Ovide, dont celui-ci préparait les éditions.

Ĺ’uvres

Notes et références

  1. Marjon Van der Meulen, "Rubens, Albert", in Encyclopedia of the History of Classical Archaeology, ed. Nancy Thomson de Grummond (Routledge, 2015), s.v.

Sources

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