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Albert Royle Henry

Albert Royle Henry ( - ), Ă©galement connu sur place sous le surnom de "Papa Arapati"[1] ou "Papa Premier", Ă©tait un homme politique des Îles Cook qui fut premier ministre de 1965 Ă  1978.

Albert Royle Henry
Illustration.
Fonctions
Premier ministre des Ăźles Cook
–
(12 ans, 11 mois et 21 jours)
Monarque Élisabeth II
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Tom Davis
Biographie
Surnom Papa Arapati
Papa Premier
Date de naissance
Lieu de naissance Aitutaki (Dominion de Nouvelle-ZĂ©lande)
Date de dĂ©cĂšs (Ă  73 ans)
Lieu de dĂ©cĂšs Rarotonga (Îles Cook)
Nationalité Cookienne
Parti politique Parti des Ăźles Cook
Enfants 4
Profession Joueur de Rugby Ă  XV

Albert Royle Henry
Liste des Premiers ministres des Îles Cook

Origines

Albert Royle Henry est nĂ© le Ă  Rarotonga de Tupui Ariki Geoffrey (Tiavare) Tearapoti Henry et Metua Grace nĂ©e Kamire, tous deux originaires de l’üle d’Aitutaki. Son arriĂšre-grand-pĂšre paternel, Geoffrey ou Jeffrey Strickland, Ă©tait, selon la lĂ©gende, un aventurier britannique issu d’une famille aristocratique apparentĂ©e aux Churchills qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© prospecteur Ă  Dawson City pendant la ruĂ©e vers l’or puis shĂ©rif dans une petite ville de l’ouest amĂ©ricain, s’embarqua Ă  San Francisco sur un baleinier en tant que harponneur. Son navire s’échoua sur les rĂ©cifs de l’üle d’Aitutaki sans doute dans les annĂ©es 1840. Strickland dĂ©cida de s’y installer prenant pour Ă©pouse une autochtone, Tapita Paerau, fille de Te Urukura Ariki, l’un des quatre grands chefs de l’üle. Au milieu des annĂ©es 1850, aprĂšs un passage sur l’üle de Palmerston, il partit pour Ma’uke oĂč il se remaria avec Pira Tangataorureau. Naquirent six enfants : James; Samuel Hosea; Minora; Te Aupoto; Teariki et Ngatamaine[2]. Minora se maria Ă  Aitutaki Ă  Royle Henry au dĂ©but des annĂ©es 1880. Fils de Tetaura Raru du clan des Tamatoa Ariki, Royle Henry avait reçu ce nom de baptĂȘme Ă  consonance europĂ©enne en hommage au missionnaire britannique de la London Missionary Society installĂ© Ă  Aitutaki depuis 1839, le RĂ©vĂ©rend Henry Albert Royle dont Tetaura Raru avait Ă©tĂ© l’un des Ă©lĂšves les plus brillants. L’aĂźnĂ© de Minora et Royle Henry fut nommĂ© Geoffrey Tiavare, le pĂšre d'Albert Royle.

Jeunesse et formation (1907-1924)

Le jeune Henry passa ses premiĂšres annĂ©es Ă  Aitutaki avant de partir pour Rarotonga oĂč son pĂšre instituteur Ă©tait en poste. Il fit ses Ă©tudes primaires Ă  la Ngatangiia Primary School. En 1918, il concourut pour la bourse Maui Pomare[3]. Bien qu’étant arrivĂ© en tĂȘte du concours, la bourse lui fut refusĂ©e car il fut jugĂ© trop jeune pour supporter les rigueurs de l’hiver nĂ©o-zĂ©landais. Ressentant ce refus fait Ă  son fils comme une insulte, son pĂšre Geoffrey s’arrangea pour l’inscrire Ă  ses frais au Saint Stephen College d’Auckland[4]. Il quitta Rarotonga fin Ă  bord d’un bananier, le Flora.

ÉlĂšve brillant, Albert Henry y obtint d’excellents rĂ©sultats amĂ©liorant nettement son niveau d’anglais grĂące entre autres Ă  l’étude de la Bible. Il s’initia Ă©galement au rugby, Ă  la boxe et la gymnastique. Il rentra Ă  Rarotonga en 1924, son pĂšre n’ayant plus les moyens de financer ses Ă©tudes.

Retour aux Ăźles Cook (1924-1942)

Henry trouva dans un premier temps un emploi Ă  Rarotonga au sein de l’administration nĂ©o-zĂ©landaise en tant qu’employĂ© au dĂ©partement de la justice pour sept dollars par mois. Estimant son salaire insuffisant, il dĂ©missionna rapidement pour devenir vendeur au Bonner and Shearman trading Post. Cette mĂȘme annĂ©e Henry put mettre Ă  profit sa connaissance du rugby acquise Ă  Saint Stephen en intĂ©grant Ă  17 ans Ă  peine l’équipe des Ăźles Cook qui affronta les All Blacks, appelĂ©s Ă  l'Ă©poque les invincibles, de passage Ă  Rarotonga aprĂšs une tournĂ©e triomphale en Angleterre et en France. Le rĂ©sultat du match fut 0-0. Jamais plus les Ăźles Cook ne rĂ©ussirent Ă  renouveler cet exploit face aux Blacks.

En 1925, le Commissaire RĂ©sident Commissaire Hugh Fraser Ayson lui proposa un poste d’enseignant Ă  l’école d’Arorangi qu'il accepta.

Le , Albert Royle Henry Ă©pousa Elisabeth Connal, la fille d’un ingĂ©nieur Ă©cossais expatriĂ© aux Ăźles Cook. Dans les annĂ©es qui suivirent naquirent leurs deux premiers enfants Mary et Tupui Ariki[5]. En 1932, il obtint une mutation sur son Ăźle d’origine d'Aitutaki en tant que directeur de l’Araura Primary School. Mais en 1936, il dĂ©missionna aprĂšs la dĂ©cision du RĂ©sident Commissaire Ayson de rĂ©duire son salaire de moitiĂ© estimant qu’étant originaire d’Aitutaki, Henry qui y possĂ©dait la maison de ses parents n’avait pas besoin de tant d’argent.

Il retourna avec sa famille Ă  Rarotonga oĂč il trouva un emploi Ă  l’A.B. Donald Trading Company pour 32 dollars par mois. Il y resta six annĂ©es, obtenant rapidement une promotion aprĂšs avoir suivi des cours du soir en comptabilitĂ© auprĂšs des nonnes de la mission catholique. Deux nouveaux enfants naquirent : Eikura Louise[6] et Hugh. ParallĂšlement il fonda un journal hebdomadaire de quelques pages entiĂšrement en maori des Ăźles Cook, Te Akatauira, du nom de l’étoile qui dans la tradition des Ăźles Cook guidait les pirogues des ancĂȘtres. Le premier numĂ©ro sortit en avec pour chapĂŽ la phrase, « Ko te otu teia i arataki ia mai i to tatou ai tupuna i mautanga ana, kia riro katoa teia ei arataki ia kotou ki te marama o te tupu nei i teia tuatau » (L’étoile qui a guidĂ© nos ancĂȘtres aux temps anciens et qui aujourd’hui vous montrera le chemin de la connaissance). Ses articles parfois critiques envers l’administration nĂ©o-zĂ©landaise lui valurent d’acquĂ©rir rapidement la rĂ©putation d’un faiseur de problĂšmes de la part des autoritĂ©s.

Au dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale, il rejoignit les Cook Islands Local Defense Forces en tant que soldat. Mais lassĂ© des simulacres de batailles organisĂ©es sur les plages de Rarotonga en guise d’entraĂźnement, Albert Henry, assoiffĂ© d’action partit en 1942 pour Auckland afin de rejoindre les forces nĂ©o-zĂ©landaises. JugĂ© trop vieux pour le combat actif, sa candidature fut rejetĂ©e. DĂ©cidĂ© malgrĂ© tout Ă  rester en Nouvelle-ZĂ©lande, il trouva un emploi dans une ferme horticole Ă  Te Kauwhata. Mais la santĂ© fragile de son Ă©pouse et de sa fille Mary supportant mal l’hiver rigoureux de la rĂ©gion de Waikato, obligĂšrent bientĂŽt la famille Ă  dĂ©mĂ©nager pour Auckland oĂč le climat Ă©tait plus doux. Ils s’installĂšrent dans le quartier Brown’s Bay.

DĂ©part en Nouvelle-ZĂ©lande et premiers engagements politiques (1942-1964)

Les 15 annĂ©es qui suivirent constituĂšrent pour Henry une pĂ©riode d’apprentissage politique. À Auckland, il prit conscience des conditions de vie misĂ©rables et des difficultĂ©s d’intĂ©gration rencontrĂ©es par la communautĂ© Kuki Airani expatriĂ©e. Peu habituĂ© Ă  la vie urbaine, nombre d’entre eux Ă©taient confrontĂ©s Ă  des problĂšmes lĂ©gaux (loyers non payĂ©s, emprunts non remboursĂ©s
). Henry, parfaitement bilingue dut Ă  de nombreuses reprises servir Ă  titre bĂ©nĂ©vole d’interprĂšte au tribunal de Brown’s Bay. Lui-mĂȘme multipliait les emplois prĂ©caires, laveur de carreau, vendeur
 C’est Ă  cette Ă©poque qu’il adhĂ©ra au « Auckland Labourers' Union » (syndicat des travailleurs d’Auckland) et au Parti travailliste nĂ©o-zĂ©landais. Il s’y lia d’amitiĂ© avec un jeune ingĂ©nieur des ferry de la Baie d’Auckland et futur Premier Ministre nĂ©o-zĂ©landais, Norman Kirk.

En , ayant eu vent des rĂ©criminations de ses compatriotes travaillant dans les mines de phosphate de l’üle de Makatea, il publia un virulent pamphlet intitulĂ© le « scandale Makatea » dans lequel il comparait la situation de ces travailleurs Ă  celles des victimes du blackbirding. Cela lui donna Ă©galement l’occasion de fonder et prendre la tĂȘte de la branche nĂ©o-zĂ©landaise de la CIPA (Cook Islands Progressive Association). En contact rĂ©gulier avec ses collĂšgues rarotongiens grĂące Ă  la ligne tĂ©lex nouvellement installĂ©e, il organisa l'association en vĂ©ritable syndicat.

FondĂ©e par des planteurs de Rarotonga et d’Aitutaki, l’un des objectifs des membres de la CIPA Ă©tait d'acquĂ©rir un navire afin d'exporter leur production sans dĂ©pendre du Maui Pomare de l'Union Ship Company qui jusqu'alors dĂ©tenait le monopole du transport maritime entre les Ăźles Cook et la Nouvelle-ZĂ©lande. C’est ainsi qu’au dĂ©but 1949, grĂące aux contributions des membres de la CIPA et d’un prĂȘt du gouvernement travailliste de Peter Fraser, Henry put acquĂ©rir Ă  Auckland pour la somme de 5 000 dollars nĂ©o-zĂ©landais, un petit navire le "La Reta". Le navire quitta Auckland pour Rarotonga en . Henry avait engagĂ© comme mĂ©canicien pour cette premiĂšre traversĂ©e, un de ses compatriotes Ă©galement expatriĂ© et qui devait par la suite l’accompagner durant sa carriĂšre politique, Teaukura Roi, lui-mĂȘme s’embarquant en tant que cuisinier de bord. De retour Ă  Auckland en dĂ©cembre les cales pleines, Henry apprit que le gouvernement du Parti National nouvellement Ă©lu lui demandait de rembourser immĂ©diatement l’emprunt que lui avait accordĂ© la majoritĂ© sortante. Il dut revendre le navire.

Dans les annĂ©es 1950, il travailla dans l’industrie sucriĂšre. Toujours engagĂ© politiquement au sein du parti travailliste, il participa activement aux campagnes Ă©lectorales des lĂ©gislatives de 54 et 57 soutenant Norman King opposĂ© dans la circonscription de la banlieue nord d’Auckland Ă  Robert Muldoon.

DĂ©but 1964, alors qu’il pensait finir ses jours en Nouvelle-ZĂ©lande, des compatriotes vinrent le voir pour lui demander de rentrer en pays dans la perspective des Ă©volutions institutionnelles qui s’annonçaient. Il accepta la proposition. Il s’installa Ă  Titikaveka transformant la CIPA en vĂ©ritable parti qui prit le nom de Cook Islands Party. Ne pouvant se prĂ©senter aux Ă©lections d'avril 1965, en raison de sa trop longue absence des Ăźles Cook, ce fut sa sƓur Marguerite Story qui se prĂ©senta Ă  sa place dans la circonscription de Teauotonga. Élue, elle dĂ©missionna de son mandat quelques semaines plus tard, aprĂšs une rĂ©forme de la loi Ă©lectorale permettant ainsi Ă  son frĂšre de se prĂ©senter lors d'Ă©lections partielles organisĂ©es en . Le , Ă  la suite d'un vote de l'assemblĂ©e lĂ©gislative, l'indĂ©pendance associĂ©e Ă©tait officiellement proclamĂ©e, Henry Ă©tant nommĂ© "Premier" du nouveau gouvernement.

Les années de pouvoir (1964-1978)

En 1965, le Cook Islands Party Ă©tait le seul vĂ©ritable parti politique de l’archipel. Aux Ă©lections de 1968, les opposants Ă  Henry tentĂšrent de s’unir au sein d'un parti le "United Cook Islands Party" (UCI). Sans vĂ©ritable leader charismatique ni programme politique, l'UCI ne survĂ©cut pas Ă  ces Ă©lections. Ce n’est qu’à partir des Ă©lections de 1972 qu’une vĂ©ritable opposition commença Ă  s’organiser autour de Tom Davis, de retour au pays aprĂšs plus de 20 ans d’absence. Il fonda le Democratic Party. Cela n’empĂȘcha le CIP de remporter de nouveau les Ă©lections de 1974 et 1978. Cette derniĂšre Ă©lection fut toutefois marquĂ©e par une affaire de fraude Ă©lectorale, dites des Ă©lecteurs volants (fly-in voters). Neuf des siĂšges remportĂ©s par le CIP furent invalidĂ©s permettant au Democratic Party de Tom Davis d’accĂ©der au pouvoir. Le titre de Chevalier de l'Empire britannique (KBE) qu’Henry avait obtenu en 1974[7], lui fut retirĂ© par Élisabeth II. Souffrant d'un cancer, il dĂ©cĂ©da le .

Bilan des années Henry

Buste d'Albert Henry sur sa tombe, Rarotonga

La crĂ©ation d’un systĂšme de retraite fut sans doute l’une des mesures les plus importantes des 13 annĂ©es de gouvernance Henry. Pour financer celui-ci il eut l’idĂ©e de s’appuyer sur la philatĂ©lie. Il fit pour cela appel Ă  un milliardaire amĂ©ricain, Finbar Kenny, spĂ©cialisĂ© dans le commerce de timbres rares auquel il proposa de concĂ©der le monopole sur l'Ă©dition et la vente de timbres des Ăźles Cook en Ă©change d’une rente annuelle devant servir Ă  financer les retraites. Les Ăźles Cook sont encore aujourd'hui le seul pays du Pacifique insulaire Ă  faire bĂ©nĂ©ficier ses vieux d'une pension de retraite. Ces pensions continuent du reste Ă  ĂȘtre appelĂ©es familiĂšrement "Te moni a Arapti" ("l'argent d'Albert")[8]

AttachĂ© Ă  la tradition, Henry fut Ă  l’origine en 1967 de la fondation de la Chambre des Ariki. NĂ©anmoins ayant souvent maille Ă  partir avec certains Ariki et plus particuliĂšrement Makea Nui Tapumanoanoa Teremoana Ariki qui le dĂ©testait cordialement, il crĂ©a en 1972 une entitĂ© coutumiĂšre rivale le Koutu Nui regroupant quelque 300 mataiapo, rangatira et kavana (Mangaia) de l'archipel, titres coutumiers gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©s comme infĂ©rieurs au Ariki mais qui soutenaient le CIP.

L’ùre Henry fut Ă©galement marquĂ©e par des progrĂšs spectaculaires que cela soit dans les domaines de l’éducation, de la modernisation des infrastructures (bitumage des routes, ouverture en 1972 de l’aĂ©roport international de Rarotonga 
). Toutefois mĂ©fiant envers le tourisme de masse, il freina l’implantation de grandes structures hĂŽteliĂšres craignant que celles-ci dĂ©figurent le paysage et bouleversent le mode de vie traditionnel. À cet effet, il fit voter une loi limitant la hauteur des bĂątiments Ă  celle d’un cocotier.

Bien que considĂ©rĂ© comme le pĂšre fondateur des Ăźles Cook moderne, Albert Henry laissa dans l'archipel un souvenir partagĂ©. Si tous lui reconnaissent son charisme et ses talents d’orateur, beaucoup lui reprochent son nĂ©potisme et un exercice trop personnel du pouvoir. Pour ses partisans, Henry Ă©tait au contraire un homme du peuple, proche des petites gens ("iti tangata").

“Albert Henry was flamboyant but very humble. He would walk down the street and talk to anybody, a mama he hadn’t seen for a while, he’d take her into the shop and empty his pocket to get her something to eat (Percy Henderson)”[9].

“The guy was on his way to work on his Premier’s car and he would stop the car and pick up an old man or an old woman walking on the road, pick them up and they would go together to his office drop him off and he’d issue instructions for the car to take them wherever they wanted to go and then come (George Paniani)”[10]

NĂ©anmoins pour Ron Crocombe, cette image d’homme humble et proche du peuple ne reflĂ©tait pas la rĂ©alitĂ©.

“As most Cook Islanders see themselves as ‘small men’. Sir Albert’s emphasis on being one of them is a politically popular stance. Though it is clear that he likes to live ‘big’ and depends heavily upon flattery and public praise, he could still devote his energies to serving the interests of ‘small people’. His record shows this only occasionally. As one who urges the public to uphold religious values and asserts his own adherence to them, his private actions do not bear examination. I have come reluctantly to the conclusion that there is a large element of highly skilled hypocrisy in Sir Albert Henry”[11]

Ce portrait peu flatteur d’Albert Henry doit toutefois ĂȘtre relativisĂ©. Ron Crocombe bien que brillant universitaire Ă©tait un ami proche de Tom Davis, l'adversaire politique de Henry.

Notes et références

  1. "Papa" pour un homme ou "Mama" pour une femme, est aux ßles Cook une formule respectueuse pour désigner les vieux ou les vieilles ; Arapati est la translittération en Maori des ßles Cook d'Albert
  2. The "Jeffrey Strickland Family"
  3. Maui Pomare, Ă  l’époque responsable des Ăźles Cook au sein du cabinet nĂ©o-zĂ©landais, avait crĂ©Ă© cette bourse afin de permettre chaque annĂ©e Ă  deux jeunes insulaires de continuer leurs Ă©tudes en Nouvelle-ZĂ©lande
  4. Rebaptisé depuis Parnell College
  5. Il sera par la suite Membre du Parlement dans la circonscription de Mauke
  6. Elle décÚde en avril 2009, à l'ùge de 72 ans (Goodbye, Mama Lou)
  7. Photographie d'Albert Henry recevant son titre des mains d'Élisabeth II (Cook Islands library and Museum Society)
  8. Makiuti Tongia, "Trends in National Politics at village level" in New politics in the South Pacific, par Fay Alailima, University of the South Pacific. Institute of Pacific Studies. 1994
  9. Cité par Jeffrey Sissons, Nation and destination, The University of the South Pacific. Institute of Pacific Studies, University of South Pacific Centre in the Cook Islands. 1999 (p39)
  10. Ibid
  11. Ron Crocombe, "Cook Islands Politics: The Inside Story." Auckland, Polynesian Press. ed. 1979.

Bibliographie

  • Frank Quill, Milan Brych the Cancer Man, The Publishers House Pty Ltd. 1981
  • Jeffrey Sissons, Nation and destination. Institute of Pacific Studies, University of South Pacific Centre in the Cook Islands. 1999
  • Kathleen Hancock, "Sir Albert Henry, his life and times". 1979. 158p.

Liens externes

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