AlbaicĂn de Grenade
L'AlbaicĂn ou AlbayzĂn est un quartier bâti sur une colline de Grenade en Espagne, qui hĂ©bergeait le noyau primitif de la citĂ© antique d’Elvira. Son aspect fait de maisons blanches et de rues Ă©troites, peu propices Ă la circulation automobile, a peu changĂ© depuis les temps mauresques.
Alhambra, GĂ©nĂ©ralife et AlbaicĂn, Grenade *
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AlbaicĂn | |||
Coordonnées | 37° 10′ 36″ nord, 3° 35′ 40″ ouest | ||
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Pays | Espagne | ||
Subdivision | Province de Grenade, Andalousie | ||
Type | Culturel | ||
Critères | (i) (iii) (iv) | ||
Numéro d’identification |
314bis | ||
Zone géographique | Europe et Amérique du Nord ** | ||
Année d’inscription | 1984 (8e session) | ||
Année d’extension | 1994 (18e session) | ||
Emplacement du quartier de l'AlbaicĂn Ă Grenade | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Andalousie
GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
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* Descriptif officiel UNESCO ** Classification UNESCO |
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Nom local |
(es) AlbaicĂn |
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Pays | |
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Communauté autonome | |
Province | |
Municipalité | |
Partie de | |
Coordonnées |
37° 10′ 54″ N, 3° 35′ 54″ O |
Patrimonialité |
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) () |
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Nom de la colline
Il provient de l'arabe dialectal al-ba'isîn : les maçons. Ce quartier était à l'époque des Nasrides un faubourg peuplé très majoritairement par des maçons arabes qui ont contribué à la construction des habitations[1].
Il s’agit peut-être également d’un double oronyme préceltique *Bar- + *Cin- désignant des rochers ou des hauteurs, et attesté à plusieurs endroits en Europe du sud (Barcillonnette, Barcelonnette)[2].
Situation
En bas se trouve la rue Elvira (calle Elvira), ancienne rue principale d'accès à la ville du temps d'Al-Andalus ; cette rue sépare la colline de la ville moderne, construite à compter des temps de la domination chrétienne de la ville.
Le prolongement de cette colline permet de parvenir au quartier de Sacromonte (en).
Bâtiments et lieux notables
En haut, le mirador de Saint-Nicolas, au pied de l'Ă©glise du mĂŞme nom, permet de contempler l'enceinte de l'Alhambra et ses nombreux palais sur la colline de la Sabika.
L'AlbaicĂn est surmontĂ©e de l'Alcazaba Cadima (es), ancienne citadelle de guerre, qu'il ne faut pas confondre avec l'Alcazaba de l'Alhambra, sa voisine.
La Casa del Chapiz, abritant l'Ecole d'Etudes Arabes, est la réunion de deux anciennes maisons d'origine nasride, réunies au XVIe siècle.
Personnalités
- JoaquĂn Arcollas Cabezas, banderillero espagnol assassinĂ© durant la guerre d'Espagne, est nĂ© dans le quartier[3].
- Antonina Rodrigo, écrivaine féministe républicaine espagnole, est originaire du quartier[4].
Galerie
- Vue de l'AlbaicĂn depuis les jardins du GĂ©nĂ©ralife
- Ruelle de l'AlbaicĂn
- La rue CaldererĂa
- Façade de maison
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- Histoire de Grenade, Sophie Makariou, Gabriel Martinez-Gros, Fayard, 2018.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 2002, 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 18
- (es) « Piden buscar a los dos banderilleros enterrados con GarcĂa Lorca », sur Ideal,
- (es) « » Antonina Rodrigo » Bajo AlbayzĂn »