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Alain Berton (chimiste)

Alain-Edgard Berton (1912-1979) est un ingĂ©nieur chimiste français, spĂ©cialiste des instruments d’analyse appliquĂ©s Ă  la toxicologie industrielle. Pionnier de la chromatographie gazeuse, il est l’inventeur Ă  la fin des annĂ©es 1950 de l’« osmopile Â», appareil de mesure, qui grâce Ă  l’utilisation de piles galvaniques ultrasensibles, permet d’analyser l’air par dĂ©tection Ă©lectrochimique et d'en dĂ©celer les composants dangereux pour l’homme[2] - [3] - [4]. Il sera mĂ©daillĂ© du Bureau international de chimie analytique.

Alain Berton
Alain Berton en 1946
Biographie
Naissance
Décès
[1] (Ă  66 ans)
Ville-d'Avray
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Yves Berton (d)
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Biographie

Alain Berton, né à Coro Coro, en Bolivie, le , est le fils d’Adrien Berton, ingénieur des Mines, et de Justine Rodriguez[5].

Formation et débuts

De retour en France en 1924 et après des études au lycée Hoche, à Versailles, il est diplômé ingénieur chimiste de l’Institut de chimie de l’université de Paris, au titre de la promotion 1933[6].

De 1935 Ă  1937, il Ă©tudie en tant que Ramsay Fellow (boursier Ramsay)[7] Ă  l'Institut de technologie de Londres, au laboratoire du Professeur William Lawrence Bragg, Ă  la Royal Institution[8].

En 1938, il devient boursier au CNRS[9] - [10], sous la tutelle de Georges Urbain[8]. À la mort de ce dernier cette même année, il est rattaché au laboratoire de Paul Lebeau (Commission des études chimiques de guerre, Section protection contre les gaz de combat)[11] avec le titre de chargé de recherche[8].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille à sa thèse de doctorat, Spectres d’absorption par réflexion de substances en poudre, dans le visible et l’ultraviolet, qu'il soutient le . Il publie ensuite, en collaboration avec Maurice-Marie Janot et Robert Goutarel, des articles sur l'application de la spectroscopie aux alcaloïdes.

Après la guerre, il élargit ses recherches spectroscopiques des substances en poudre aux substances en phase gazeuse, et ce en relation directe avec l'étude de la pollution en milieu industriel. Dans le cadre de la création de l'organisme de santé au travail pour la protection de la force de travail dans une France qui se relevait, Berton s'intéresse à la détection efficace et au dosage spécifique de polluants atmosphériques dans les usines afin d'améliorer la qualité de l'air ambiant. Ainsi, il publie en 1951 avec Jean Bouillot Dosage au moyen des spectres d'absorption ultraviolets, de vapeurs du benzène, du toluène et des xylènes, dans les produits en renfermant et dans l'air des ateliers[12].

En 1952, deux nouvelles inventions vont influencer Berton : la chromatographie gazeuse, inventée en 1952 par A. T. James et A. J. P. Martin[13] - [14], et la cellule galvanique, capteur d'oxygène dont le brevet est déposé en 1952 et publié en 1954 par Paul Hersch pour The International Nickel Company[15]. Pour ses recherches sur l'analyse des substances gazeuses, Berton va, en plus des techniques spectroscopiques utilisées jusque-là, exploiter des techniques chromatographiqes avec comme capteurs des cellules galvaniques . Adaptant les cellules Hersch à la chromatographie, il développe la technique d'adsorption du gaz à la surface d'un liquide semiconducteur de la cellule galvanique, différente de la technique d'absorption/dissolution dans le liquide lui-même, utilisée par Hersch[16] - [17].

Les osmopiles

Cette « mĂ©thode Berton », un tournant dans la chromatographie gazeuse, est parfois appelĂ©e « chromatographie galvanique »[18], car elle est basĂ©e sur la cellule galvanique ultrasensible dĂ©tectrice de traces de gaz et de vapeurs que Berton avait mise au point dès 1956. Il se trouve que les dĂ©tecteurs galvaniques de Berton sont utilisables dans un champ très vaste de l'analyse des « vapeurs Â» (analyse gazomĂ©trique)[19], mais peuvent Ă©galement ĂŞtre appliquĂ©s aux liquides et aux solides mis en solution ou dispersĂ©s sous forme d'aĂ©rosols. L'instrumentation de la « mĂ©thode Berton Â» est d'une grande simplicitĂ©, adaptable et facilement miniaturisable, puisque le volume de l'eau semiconductrice dans le dĂ©tecteur galvanique peut varier d'une goutte, pour les usages en laboratoire, Ă  100 ml, permettant une durĂ©e de fonctionnement de plusieurs mois, pour les usages industriels[20]. Les mesures peuvent se faire au rythme d'environ une par minute, aussi la mĂ©thode est-elle applicable dans le contrĂ´le des processus industriels.

Une fois le brevet déposé en 1958, Alain Berton présente ses travaux en préambule au congrès du Groupement de la Chimie Analytique en 1958[21]. Il donne à ses détecteurs galvaniques le nom d'« osmopiles »[22] - [23]. Le premier « nez artificiel » est né[24] - [25]. L'invention attire l'attention de la presse quotidienne nationale : Alain Berton est « à la une » de quotidiens comme Le Parisien libéré du [26] et L'Aurore du [27]. Il est aussi le sujet d'un article de l’agence de presse américaine Associated Press, le . Même le journal Tintin, féru d’inventions nouvelles pour ses jeunes lecteurs, lui consacre une chronique. En 1962, la revue de vulgarisation scientifique Atomes ouvre ses pages à Alain Berton avec l'article Les osmopiles, les piles qui sentent[28].

Les osmopiles de Berton seront commercialisées par la société Jouan[29], un fabricant d’appareils de laboratoire fondé dans les années 1940 par un chercheur de l’Institut Pasteur[30]. Modernisée au fil du temps, l'osmopile, de par sa simplicité d'utilisation et son adaptabilité, voit son champ d'application s'élargir considérablement et devient un instrument systématiquement utilisé dans l'étude de la pollution et de la toxicité[31].

Laboratoire de toxicologie industrielle

En 1959, Alain Berton devient maître de recherche au CNRS et le restera jusqu'en 1969[32]. Parallèlement, de 1959 à 1978, il est chef du laboratoire de toxicologie à la Direction nationale de la Caisse régionale de sécurité sociale de Paris[33] - [34] Il cherche d'autres domaines d'application et s'informe par exemple déjà des additifs entrant dans la composition des cigarettes[35] alors que la S.E.I.T.A est encore organisme d'état[36].

La versatilité de la méthode Berton est également démontrée par sa coopération intermittente avec Constantin Chararas [37], spécialiste grec des forêts, devenu professeur au CNRS à Paris : dans la période 1961-1974, ils sont co-auteurs de cinq articles sur les exhalations d'arbres malades et d'insectes y vivant.

Par ailleurs, son invention est adoptée et développée aux États-Unis[25]. L'osmopile entre également dans les laboratoires d'étude comme ceux de la faculté des sciences de Nice[38]. À travers son invention, ses recherches et son laboratoire qui ont suscité l'intérêt de scientifiques étrangers[39] - [40] - [41], Alain Berton s’est affirmé comme l’un des pionniers de l'écologie[42] - [43] - [44].

Il meurt à Ville-d'Avray en 1979[45]. Il s’était marié le [46]. Son épouse lui a donné trois enfants, dont Yves Berton, chanteur et journaliste.

Distinction

Alain Berton a reçu la Médaille du Bureau international de chimie analytique (BICA), organisme créé dans le cadre du désarmement pour participer à la lutte et la protection internationale contre les armes chimiques[47], dirigé par Paul Nicolardot[48].

Publications

  • Thèses prĂ©sentĂ©es Ă  la FacultĂ© des sciences de l'UniversitĂ© de Paris pour obtenir le titre d'ingĂ©nieur-docteur, par Alain Berton, 1re thèse : Spectres d'absorption par rĂ©flexion de substances en poudre, dans le visible et l'ultraviolet, Paris, Jouve & cie, 1944, 116 p[49].
  • « Spectres d'absorption par rĂ©flexion dans l'ultraviolet, de produits fraĂ®chement prĂ©cipitĂ©s et de solutions colloĂŻdales Â», in: Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 1943/06, p. 181.
  • Maurice-Marie Janot et Alain Berton, « Ă‰tude comparĂ©e des spectres d'absorption, dans l'ultraviolet, de solutions de gelsĂ©mine, de strychnine, de sempervirine et de cinchonamine Â», in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 1943/06, p. 564.
  • Robert Goutarel et Alain Berton, « Spectres d'absorption dans l'ultraviolet de solutions de yohimbine, de corynanthine, de corynanthĂ©ine et de certains de leurs dĂ©rivĂ©s Â», Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 1943/12, p. 71.
  • Les spectres d'absorption ultraviolets de vapeurs en chimie analytique, Annales de Chimie, 1944, p. 394 s.
  • « Les spectres d'absorption ultraviolets de coumarone, d'indène et d'indol Ă  l'Ă©tat de vapeur. », in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 1948/07, p. 342.
  • Spectrographie d'Ă©tincelle utilisant, comme support de la substance analysĂ©e, une bande de papier se dĂ©plaçant Ă  vitesse constante entre des Ă©lectrodes, Bull. Soc. Chim. France 1949 1–2 p. 94-99.
  • Jean Guy (physicien), Pierre Laruelle, Alain Berton, prĂ©face du professeur RenĂ© Fabre, MĂ©thodes physiques d'Ă©tudes des structures molĂ©culaires : MĂ©thodes optiques, absorption dans l'infra-rouge et ultra-violet, effet Raman, diffraction des rayons X, vol. 1, S.E.D.E.S., Paris, 1952, 92 p.
  • Analysis of dusts and aerosols of toxic minerals in:. Peintures, Pigments, Vernis 28, 1952, p. 704-709.
  • Berton, A. Simple photometry in the infrared applied to the B13 analysis and control of organic solvents, Peintures, pigments, vernis 30, (1954) p. 998-1004.
  • Dosage des mĂ©langes d'eau lĂ©gère et d'eau lourde au moyen d'un photomètre infra-rouge simple, Rapport Ă©crit avec Marcel Ceccaldi, in : Chimie Analytique, no 3, , Ă©d. Saclay, Centre d'Ă©tudes nuclĂ©aires de Saclay, Service de documentation.
  • Simple Infrared and Ultraviolet Photometry in Analytical Chemistry, Chim. anal. 39, 288–297, 1957
  • « Piles galvaniques sensibles Ă  des traces de substances gazeuses liquides ou solides Â», in : Chimie Analytique, vol. 41, no 9, .
  • Determination of gas and water vapour by micro-galvanic cells. Bull. Soc. chim. France, 1959, 1453-1454.
  • Spectres d’absorption dans l’ultraviolet et l’infrarouge et chromatographie gazeuse en toxicologie industrielle, Groupement pour l’avancement des mĂ©thodes spectrographiques, Paris, 1959.
  • « Application des osmopiles galvaniques Ă  la dĂ©tection et au dosage de produits toxiques dans l’air Â», in : Revue de l’association pour la prĂ©vention de la pollution atmosphĂ©rique, Paris, janvier-.
  • « Les osmopiles… Ces piles qui sentent Â», in : Atomes, la revue d’information et de culture scientifique gĂ©nĂ©rale, no 192, .
  • M. Guillot, A. Berton, « DĂ©tection olfactive et dĂ©tection physique des vapeurs odorantes Â», in : Recherches, 1962, no 12, p. 30-44.
  • PossibilitĂ©s d'application des « osmo-piles », piles galvaniques spĂ©ciales, Ă  la dĂ©tection d'arĂ´mes alimentaires et Ă  la mesure de leur intensitĂ©. in: Chimie & industrie - GĂ©nie chimique Volume 87 1962, p. 275.
  • « Application des osmopiles galvaniques Ă  la dĂ©tection de produits toxiques volatils Â», in : Mises au point de chimie pure et appliquĂ©e et d'analyse bromatologique, J. A. Gautier dir., 10e sĂ©rie, Masson et Cie, Paris, 1962, p. 6-22.
  • « Gas chromatography and Selective Galvanic Detection Â», in : Chimie Analytique, no 45, 1963, p. 585.
  • « L'utilisation des osmopiles et recepteurs tensio-actifs pour dĂ©celer et doser des traces de produits odorants dans l'air Â», in : La France et ses parfums, 6 - no 36, , p. 391-401[50]
  • « Sur les osmopiles Â», in : Chimie Analytique, no 47, 1965, p. 502-511.
  • Berton A., Stephanopoulos-Manolkildis (Mme D.), Charalambakis (H.) (Fac. Pharm., Paris), Analyse sĂ©lective directe de certains constituants se trouvant Ă  l'Ă©tat de traces dans les vapeurs de boissons alcooliques. C. R. Acad. 1968.
  • «  Analyseur galvanique continu, par prises d'essai discontinues, de diffĂ©rents gaz et vapeurs Â», in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 1968, 267, p. 1695-1696.

Articles co-Ă©crits avec C. Chararas

  • Chararas, C., Berton, A., « Nouvelle mĂ©thode d'analyse des exhalaisons terpĂ©niques de Pinus maritima et comportement de Blastophagus piniperda (Col Scolytidae) Â», in : Revue de pathologie vĂ©gĂ©tale et d'entomologie agricole de France, 40, 1961, p. 235-243.
  • Chararas, C., Berton, A., Bregeaut, J., « Recherches comparĂ©es sur l'attraction exercĂ©e respectivement par Cedrus libani Barr. et d'autres conifères vis-a-vis de Phloeosinus cedri subsp. acatayi Schedl. Â», in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 259 (25), 1964, p. 4836-4838.
  • Berton, A., Chararas, C., « Recherches sur la densitĂ© des vapeurs exhalĂ©es par les constituants terpĂ©niques de certains Abies et Ă©tude de leur stimulus attractif Ă  l'Ă©gard de Pityokteines curvidens Germ. (Coleoptera, Scolytidae) Â», in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie d'agriculture de France, 53 (16), 1967, p. 1238-1243.
  • Chararas, C., Berton, A., « Recherches sur les constituants odorants des exhalaisons terpĂ©niques de diverses essences et sur leur action Ă  l'Ă©gard d'Ips sexdentatus Boerner (Coleoptere, Scolytidae) Â», in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 264D, 1967, p. 1471-1474.
  • Chararas, C., Berton, A., Stephanopoulos O., « Ă‰tude des variations de rĂ©mission du gaz carbonique par un colĂ©optère Scolytidae, Ips sexdentatus Boern. aux diverses phases de son cycle imaginal Â», in : Comptes rendus hebdomadaires des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des sciences, 378D, 1974, p. 915-918.

Notes et références

  1. Faire-part de décès sur Geneanet
  2. « Piles galvaniques sensibles à des traces de substance gazeuses liquides ou solides », Bulletin de la chimie analytique, vol. 41, no 9, septembre 1959.
  3. Chimie & Industrie, vol. 86, p. XXX : « L'Osmopile, brevetée par M. Alain Berton, Maître de Recherches au Centre national de la Recherche scientifique, est une pile galvanique pour la détection de gaz, de solides et de liquides à l'état de traces. »
  4. Méthodes d'analyse gazométrique, Encyclopédie Universalis.
  5. Google books Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who is Who in France, Paris, J. Lafitte, 1977, p. 221.
  6. M. P. Lebeau (dir.), J.-L. Andrieux, J. Bénard et A. Berton, Les hautes températures et leurs utilisations en chimie, Masson et Cie, Paris, 1950.
  7. (en) Liste des boursiers français du Ramsay Memorial Fellowships Trust.
  8. Paul Lebeau, Les hautes températures et leurs utilisations en chimie, op. cit., p. xxviii.
  9. Chimie analytique, Société de Productions documentaires, 1965, vol. 47, partie 1.
  10. Gallica bnf Comptes rendus de l'Académie des Sciences.
  11. Guerre des gaz.
  12. Chimie analytique, Société de Productions Documentaires, 1951.
  13. La chromatographie en phase gazeuse, site web de l'Université de Lille : « Depuis son invention en 1952 (JAMES et MARTIN, Biochem. J. 50, (1952), 679) la chromatographie en phase gazeuse s’est considérablement développée ».
  14. (en) DEVELOPMENT OF GAS-LIQUID CHROMATOGRAPHY, A Personal Memoir by A. T. James.
  15. (en) U.S patents.
  16. (en) Leslie S. Ettre, Albert Zlatkis, The practice of gas chromatography, Interscience Publishers, 1967, 591 pages.
  17. Conférence de Hersch, Travaux de A. Berton cités en référence.
  18. Clément Duval, Raymonde Duval, Dictionnaire de la chimie et ses applications, 1978, (ISBN 9782852060265). Définition de « chromatographie galvanique » : détection de produits polluants dans l'air à l'aide d'une osmopile de Berton et d'une colonne chromatographique. En 1996, le département de linguistique et terminologie du gouvernement canadien a intégré la dénomination « chromatographie galvanique » dans sa banque de données terminologiques et linguistiques Termium Plus. Voir Termiumplus.gc.ca .
  19. EncyclopĂ©die Universelle : « Gas (analyses des) Â», paragraphe 3, MĂ©thodes d'analyse gazomĂ©trique.
  20. Compte rendu d'une conférence d'Alain Berton devant le Groupe Chimie Analytique (pour ouvrir le texte, cliquer sur LOOK INSIDE) : « M. Berton donne le principe du fonctionnement d'une pile galvanique et la liste des systèmes mis au point : osmopile A, osmopile C, osmopile L, osmopile à gaz carbonique, osmopiles sensibles à l'acide fluorhydrique, au formol, à la vapeur d'eau [...]. Il existe aussi des modèles commerciaux (Jouan) de dimensions réduites et de transport facile ».
  21. Réunion du du Groupement de la chimie analytique et XXIe congrès du G.A.M.S.
  22. Du grec ancien, osmĂŞ (odeur) et « pile Â». Biotop terminologie mĂ©dicale : « Il y a un risque de confusion entre cet Ă©lĂ©ment et le mĂŞme "osm(o)-" qui a formĂ© "osmose", mais les Ă©tymologies grecques ne sont pas les mĂŞmes ».
  23. Berton et Hersch Osmopile.
  24. ClĂ©ment Duval, directeur de recherche au CNRS, « Du berthollimètre de Descroizilles Ă  la sonde de Castaing Â», in : International Union of Pure and Applied Chemistry, 1971, p. 695-708, p. 705 : « A. Berton, une osmopile ou nez artificiel (1956) ».
  25. (en) R. W. Moncrieff, The Chemical Senses, L. Hill, , 3e éd. (présentation en ligne), p. 229.
  26. Robert Clarke, Un chimiste parisien vient de mettre au point le Nez Artificiel, Le Parisien Libéré, .
  27. « Le « Nez Artificiel » décèle même les gas... inodores ! », L’Aurore, .
  28. Alain Berton, Les osmopiles, les piles qui sentent, in : Atomes, la revue d’information et de culture scientifique générale, numéro 192, novembre 1962.
  29. Emmanuel Guimard, « Jouan racheté par son concurrent américain Thermo Electron », Les Échos, .
  30. Jouan s.a., Fondé il y a 70 ans par un chercheur de l'Institut Pasteur.
  31. [PDF] Cf. le travail de mise au point de l'osmopile par le Laboratoire TIMC-IMAG, CNRS Université Joseph Fourier à Grenoble, Bilan général de l'unité 2005-2009, p. 10.
  32. Persée. fr M. Guilot, A. Berton, Détection olfactive et détection physique des vapeurs odorantes, Recherches, 1962, no 12.
  33. Alviset, Suicide ou renouveau d'une civilisation ?, Vander, 1974, 176 p., p. 171 : « [9] Alain Berton, Chef du Laboratoire de toxicologie industrielle de la Caisse Régionale d'Assurances Maladie de Paris ».
  34. La Caisse régionale de sécurité sociale de Paris est devenue en 1971 la Caisse régionale d’assurance maladie de Paris.
  35. (en) ucsf.edu - University of California, San Francisco, industry documents.
  36. Historique manufactures de tabac.
  37. Courte biographie de Chararas.
  38. Étude de l'évolution des masses catalytiques au nickel par les techniques de la thermobalance et de l'osmopile Bardet Roland, Organisme de soutenance, Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences.
  39. Google books Colloques internationaux du CNRS.
  40. Google books (en) Annals of the New York Academy of Sciences.
  41. Google books (en) The Australian Journal of Science.
  42. Gallica Annales de la Société entomologique de France.
  43. Gallica Comptes rendus de séances de l’Académie des Sciences, 1982.
  44. Catalogue BNF Extrait de Chimie Analytique, no 3, mars 1957, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (France).
  45. Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, Paris, J. Lafitte, (présentation en ligne), « Berton (Alain) », p. 221.
  46. Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, Paris, J. Lafitte, (présentation en ligne), « Berton (Alain) », p. 221.
  47. DĂ©sarmement, UN.org.
  48. Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, Paris, J. Lafitte, 1977, « Berton (Alain) », p. 221 : « Distinction : Médaille du Bureau international de chimie analytique. Violon d'Ingres : la philosophie, la musique, le dessin, la poésie. Membre des Ramsay Fellows ».
  49. Google books .
  50. Ifsttar pdf.

Voir aussi

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