Aimé-Charles-Julien Delarue de la Gréardière
Aimé-Charles-Julien, baron Delarue de la Gréardière[1] ( - Condé-sur-Noireau ✝ ), était un marin français des XVIIIe et XIXe siècles.
Aimé-Charles-Julien Delarue de la Gréardière | |
Naissance | Condé-sur-Noireau |
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Décès | (à 46 ans) |
Origine | Royaume de France |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français |
Arme | Marine |
Grade | Capitaine de vaisseau |
Années de service | an II – 1815 |
Commandement | La Muiron |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Légion d'honneur (Officier) |
Biographie
Il est né et baptisé le à Condé-sur-Noireau, paroisse Saint-Sauveur, sous le nom de Aimé Marie Julien Desrues. Ses parents, Julien Pierre Desrues et Anne Lecler, s'étaient mariés dans la même ville le , l'époux signant alors clairement Desrues.
Entré dans la marine militaire le en qualité d'aspirant, il passa par tous les grades et devint capitaine de vaisseau au mois de frimaire an VIII.
Il fit à différentes époques plusieurs voyages aux Indes, fut employé sur la flotte expéditionnaire d'Égypte, dirigea le débarquement général au Marabou, et commanda la frégate la Muiron[2] qui ramena Napoléon Bonaparte en France. Après avoir réussi à éviter la redoutable flotte anglaise qui l'attendait en Méditerranée, il parvint à rejoindre la rade de Fréjus.
En l'an VIII, il prit le commandement du Marengo, fut envoyé de nouveau aux Indes orientales, et nommé membre, puis officier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII.
On ignore ce qu'il est devenu depuis.
Delarue avait épousé, en 1801, Amélie Fanny Gabrielle (1784 ✝ ), fille unique de Jacques-Noël Sané, dont il eut 3 filles.
Décorations
- Légion d'honneur :
- Légionnaire (), puis,
- Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII : ).
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Delarue de la Gréardière et de l'Empire
Écartelé : au 1, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées, la première d'or, rayonnante de gueules, et les deux autres d'argent ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'or, à une tour de sable sur un rocher issante d'une eau, le tout au naturel ; au 4, de sinople, à une colombe d'argent, volante au-dessus d'un mont du même, soutenu d'une terrasse de sable.[3] |
Annexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, , 2e éd. (lire en ligne) ;
Notes et références
- On trouve aussi : Delarue de la Gérardière, de La Rue de la Gréardière, de La Rüe de La Gréardière.
- Voir le récit officiel dans la Correspondance de Napoléon, tome V, p. 579.
- Jacques Declercq, « Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique. », sur gen.declercq.free.fr, (consulté le )