Aimé, Jean-Pierre et Michel Gallon
Aimé, Michel et Jean-Pierre Gallon est un élevage français de taureaux de combat fondé en 1956 par Aimé Gallon, et repris par ses fils Michel, puis Jean-Pierre Gallon[1]. Il porte désormais le nom des descendants de la famille : Aimé Gallon et fils.
Fondation |
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Présentation et historique
Le domaine s'étend sur 400 hectares dont 100 sont consacrés à la culture du foin de Crau, un herbage classé AOC , à Mas-Thibert.
L'Ă©levage d'origine a Ă©tĂ© composĂ©, dans les premières annĂ©es, avec du bĂ©tail camarguais de la très ancienne manade Lescot (1875)[2]. Par la suite AimĂ© Gallon y a ajoutĂ© un reproducteur d'origine Juan Pedro Domecq[3], puis dans les annĂ©es 1990, deux sementales et une centaine de vaches provenant de la ganaderĂa Sampedro de la province de SĂ©ville, Ă©galement de souche Juan Pedro Domecq[3].
L'élevage est réparti dans deux enclos différents : dans l'un les vaches d'origine ancienne avec un étalon, dans l'autre les vaches et les étalons achetés aux frères Sampedro.
Sa devise est vert et noir, la propriété est située au Mas d'Icard, dans le village de Mas-Thibert, département des Bouches-du-Rhône.
La première novillada avec picador d'un taureau Gallon remonte à 1978.
Dates et taureaux importants
Le , l'élevage a fourni le bétail pour une novillada de qualité à Lunel où s'est illustré le novillero Ricardo Ortiz, devant le novillo Campero(n° 40). Ortiz est devenu depuis matador.
Le , au cours d'une corrida à Céret Léopoldo de Cassassola a coupé deux oreilles au taureau Despierdito (n°91)
Le , Jérémy Banti a été vainqueur du concours de novillada piquée à Tarascon avec Giraldito (n°70)
Le , Luis Vilches a été vainqueur de la corrida-concours à Aire-sur-l'Adour avec Opulento (n° 105)
Le 1er mars 2010 au festival de Arzacq Francisco Marco a coupé une oreille au taureau Seladero (n°124) En février de cette même année Julien Lescarret a triomphé avec le novillo Aceitero (n° 88).
Le , à Iniesta (province de Cuenca), les frères Gallon font leur présentation en Espagne. La corrida est un succès pour l'éleveur puisque 8 oreilles et une queue sont coupées. Le matador Morenito de Aranda indulte (« gracie ») le toro Odalisco. Michel Gallon et les 3 toreros sortent des arènes en triomphe.
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 2221092465)