Agustín Hernández
Agustín Hernández Fernández de Rojas (/aɣusˈtin ɛɾˈnãndɛθ fɛɾˈnãndɛð ðe ˈroxas/[alpha 1]) est un homme politique espagnol né le à Madrid, membre du Parti populaire (PP).
Agustín Hernández | |
Agustín Hernández, en 2019. | |
Fonctions | |
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Maire de Saint-Jacques-de-Compostelle | |
– (11 mois et 5 jours) |
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Élection | |
Coalition | PP |
Prédécesseur | Ángel Currás (es) |
Successeur | Martiño Noriega |
Conseiller à l'Environnement, au Territoire et aux Infrastructures de la Junte de Galice | |
– (5 ans, 1 mois et 29 jours) |
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Président | Alberto Núñez Feijóo |
Gouvernement | Feijóo I et II |
Prédécesseur | Pachi Vázquez (Environnement) María José Caride (gl) (Territoire et Infrastructures) |
Successeur | Ethel Vázquez (gl) |
Biographie | |
Nom de naissance | Agustín Hernández Fernández de Rojas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PP |
Diplômé de | Université polytechnique de Madrid |
Profession | Ingénieur des voies, canaux et ports |
Il est conseiller à l'Environnement de la Junte de Galice entre et , puis maire de Saint-Jacques-de-Compostelle jusqu'en .
Jeunesse, formation et vie professionnelle
Agustín Hernández Fernández de Rojas naît le à Madrid[1].
Il est ingénieur des voies, canaux et ports formé à l'université polytechnique de Madrid. Vivant dans la région de Saint-Jacques-de-Compostelle à partir de , il s'installe six ans plus tard dans le secteur de Pontepedriña[2].
Cette même année , il devient directeur général des Travaux publics de la Junte de Galice, au sein du département (consellería) de la Politique territoriale. Il passe ensuite dans le privé, puis revient dans la fonction publique en , au poste de directeur des Infrastructures de la députation provinciale de Pontevedra[3].
Parcours politique
Conseiller de la Junte de Galice
Lors des élections parlementaires galiciennes du , Agustín Hernández est élu député de Pontevedra au Parlement de Galice[1].
Le suivant, il est nommé conseiller[alpha 2] à l'Environnement, au Territoire et aux Infrastructures dans le premier gouvernement d'Alberto Núñez Feijóo, prenant la tête d'un super-département qui réunit ceux des Infrastructures, de l'Environnement, et du Logement existant dans le gouvernement précédent[4]. Sa nomination suscite des critiques car lorsqu'il était directeur général, il a attribué des marchés publics à des entreprises du BTP pour lesquelles il a ensuite travaillé[5].
Il est reconduit dans ses fonctions à la suite des élections anticipées du 21 octobre 2012 dans le gouvernement Feijóo II, assermenté le suivant[6].
Maire de Saint-Jacques-de-Compostelle
Lorsque le maire de Saint-Jacques-de-Compostelle Ángel Currás (es) annonce sa démission le , il révèle qu'il sera remplacé par Agustín Hernández, qui occupait la dernière position sur la liste des candidats aux élections municipales de 2011[7]. Il démissionne le suivant du gouvernement galicien, cédant sa place à la directrice de l'Agence des infrastructures, Ethel Vázquez (gl)[8].
Le suivant, il est effectivement élu maire de la capitale territoriale par le conseil municipal, devenant le troisième premier édile de la ville depuis le scrutin de , dans ce qui avait été jusqu'à présent un bastion électoral de la gauche. Hors l'hôtel de ville, une centaine de personnes, soutenues par le Bloc nationaliste galicien (BNG) qui boycotte la session, manifestent contre son élection. Sont présents à sa prise de fonction le vice-président de la Junte Alfonso Rueda, la conseillère Ethel Vázquez, le délégué du gouvernement espagnol et les présidents des députations de la La Corogne et Pontevedra[9].
Afin d'assurer un conseil municipal complet après un certain nombre de démissions, Agustín Hernández fait nommer par le PP de manière discrétionnaires sept conseillers municipaux non-élus[alpha 3], comme la sénatrice María Jesús Sáinz et plusieurs hauts fonctionnaires de son ancien département exécutif[10]. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et le Bloc nationaliste déposent un recours contre ces désignations, qui est rejeté le par le tribunal supérieur de justice[11]. Le , le Tribunal suprême, saisi par le PSOE, confirme la légalité des nominations effectuées par Agustín Hernández[12].
Échecs électoraux en 2015 et 2019
Aux élections municipales du 24 mai 2015, la liste Compostela Aberta de Martiño Noriega arrive en tête avec dix conseillers municipaux sur vingt-cinq, contre neuf à celle du PP[13]. Le , Agustín Hernández cède son bâton de maire (bastón de mando) à Martiño Noriega, qui a reçu douze voix sur vingt-cinq, contre neuf au maire sortant et quatre abstentions[14].
Devenu porte-parole du groupe du PP au conseil municipal et député provincial, il est à nouveau candidat tête de liste lors des élections municipales du 26 mai 2019[2]. Il remporte seulement huit conseillers, ce qui constitue le pire résultat du PP depuis , tandis que l'ancien maire Xosé Sánchez Bugallo (es) donne la victoire au Parti socialiste avec dix édiles[15].
Après la vie municipale
Le , Agustín Hernández est proposé pour prendre la présidence du Conseil économique et social de Galice. Il succède dans cette fonction à Corina Porro, nommée déléguée territoriale de la Junte à Vigo[16]. Il démissionne trois jours plus tard du conseil municipal de Saint-Jacques-de-Compostelle[17].
Notes et références
Notes
- Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
- En Espagne, un conseiller (conselleiro) est un membre de gouvernement d'une communauté autonome.
- L'article 182 du Code électoral (LOREG) autorise depuis à combler les sièges vacants par des citoyens librement désignés par les partis concernés, s'il n'y a plus aucun non-élu ou suppléant à appeler.
Références
- (es) « Agustín Hernández: así es el nuevo alcalde de Santiago », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Agustín Hernández », Faro de Vigo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Europa Press, « Agustín Hernández, un nuevo alcalde cercano a Feijóo y con zonas grises en su expediente », Público, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) José Luis Jiménez, « Feijóo configura un gabinete técnico, con dos independientes en áreas clave », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El conselleiro más polémico », Faro de Vigo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Feijoo a sus conselleiros: «Elixide sempre o camiño que sitúa a Galicia o primeiro» », La Voz de Galicia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Marcos Sueiro, « Dimite el alcalde de Santiago tras descomponerse su equipo por los escándalos de corrupción », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Ethel Vázquez será la nueva conselleira de Medio Ambiente en sustitución de Agustín Hernández », El Economista, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Marcos Sueiro, « Agustín Hernández se convierte en el tercer alcalde de Santiago en tres años », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Xan García, « El PP apoya en concejales no electos su tercer alcalde en tres años en Santiago », Info Libre, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Europa Press, « El TSXG rechaza los recursos de PSOE y BNG contra los ediles no electos de Santiago por "inadecuación de procedimiento" », 20 Minutos, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El Supremo avala el nombramiento en Santiago de concejales del PP no electos », La Información, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Compostela Aberta gana las elecciones en Santiago », La Voz de Galicia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Martiño Noriega, investido alcalde de Santiago, recuerda a Ánxel Casal y a las Dos Marías », Faro de Vigo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Mario Beramendi, « Bugallo regresa a la alcaldía por el batacazo electoral de Martiño Noriega », La Voz de Galicia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Juan Capeáns, « El exconselleiro Agustín Hernández presidirá el Consello Económico e Social », La Voz de Galicia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Agustín Hernández deja el Ayuntamiento de Santiago "emocionado" y en "un momento importante" de su vida », Europa Press, (lire en ligne, consulté le ).