Élections au Parlement de Galice de 2012

Au cours des élections autonomiques anticipées du 1^er mars 2009, le PPdeG, qui a changé de président en 2006 et porté l'ancien vice-président de la Junte de Galice Alberto Núñez Feijóo à sa présidence, arrive une fois encore en tête. Alors qu'il vient de passer près de trois ans et demi dans l'opposition, sa progression d'un seul siège lui permet de retrouver une très courte majorité absolue de 38 députés, avec 47,5 % des voix.

Le Parti des socialistes de Galice-PSOE, du président de la Junte Emilio Pérez Touriño, confirme sa deuxième place, totalisant 31,5 % des voix et 25 parlementaires, le même nombre qu'au scrutin de 2005. C'est le Bloc nationaliste galicien (BNG) du vice-président de la Junte Anxo Quintana, qui abandonne un mandat dans la province de Lugo. Avec 12 sièges pour 16,3 %, il ne parvient pas à maintenir la majorité sortante. Dès le mois d'avril, l'ancien conseiller à l'Environnement de la Junte Pachi Vázquez prend la direction du PSdeG-PSOE, tandis qu'en mai Guillerme Vázquez est nommé porte-parole du BNG en remplacement de Quintana.

La domination du Parti populaire (PP) se confirme à l'occasion des élections législatives anticipées du 20 novembre 2011. Il obtient 52,5 % des voix, ce qui lui donne 15 sièges sur les 23 à pourvoir dans les quatre provinces. Loin derrière, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) se contente de 27,7 % des suffrages et 6 élus, le BNG arrivant une nouvelle fois troisième avec 11,2 % des voix et les 2 mandats restants.

Au mois de juillet 2012, le militant nationaliste historique Xosé Manuel Beiras fait scission du BNG et fédère les mouvements souverainistes et anticapitalistes au sein d'Anova-Fraternité nationaliste (Anova). Cette formation nouvelle décide de s'associer avec la Gauche unie (EU) au mois de septembre, afin de créer une coalition de gauche alternative au BNG, l'Alternative galicienne de gauche (AGE).

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (en espagnol : Parlamento de Galicia) se compose de 75 députés, élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel direct, suivant le scrutin proportionnel à la plus forte moyenne d'Hondt.

Chaque province constitue une circonscription, à raison de 24 sièges pour La Corogne, 15 sièges pour Lugo, 14 sièges pour Ourense et 22 sièges pour Pontevedra. Seules les forces politiques – partis, coalitions, indépendants – ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau d'un territoire provincial participent à la répartition des sièges.