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Agriculture en Corée du Sud

L'agriculture en Corée du Sud est en développement depuis les années 1960. La Corée du Sud est passé d'une société agricole à une économie industrialisée fondée sur les échanges commerciaux[1].

Des champs de riz en automne dans le Gyeongsang du Nord.

Production

La Corée du Sud produit du riz, de l'orge, du soja, du maïs et des légumes.

Histoire

Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Corée du Sud est administrée et financée par le Japon, qui en fait un grenier. Après la partition de 1953, l'agriculture sud-coréenne est encore sous développée. Elle décolle à partir de 1960[2].

Courbe passant de moins de 3 millions en 1961 à plus de 5 en 1980, puis légère décrue vers 4 en 2009.
Production rizicole sud-coréenne 1961-2009 (en tonnes).

Le dĂ©veloppement de cette agriculture se base sur 3 points[2]. D’abord, le dĂ©veloppement et la distribution des variĂ©tĂ©s de riz adaptĂ©s aux rĂ©gions et qui donnent beaucoup de rendements[2]. Puis l'Ă©tablissement en 1961 de la Nonghyup, fĂ©dĂ©ration incontournable sur les marchĂ©s agricoles[2]. Enfin, l'Ă©tablissement d'un système de prix et d'achats gouvernementaux qui permet de soulager tous les acteurs participant au dĂ©veloppement de l'agriculture[2].

En 1970, le quart du PIB national est celui du secteur agricole, qui mobilise près de la moitié de la main d'œuvre existante[3]. La croissance de son agriculture lui a permis d'intégrer l'Organisation de coopération et de développement économiques en 1996. Cette croissance est due à la technique exportation de ses produits agricoles[4].

Les atouts de l'évolution : la main-d'œuvre bon marché a aussi concouru à l'évolution du secteur agricole. La population agricole, plus élevée que celles de la France et l'Allemagne réunies, exploite principalement de petites exploitations rizicoles fortement subventionnées.

La république de Corée est auto-suffisante à moins de 30%, figure parmi les premiers importateurs nets de produits agricoles et est fortement dépendante de ses importations agroalimentaires, principalement des États-Unis et de la Chine. La Corée a conclu des accords de libre échange bilatéraux comme celui de l'UE, entré en vigueur en 2011 tout en préservant les intérêts de son agriculture[5]. Dépendant vis a vis de la nature, les Coréens font face au défi de la mondialisation malgré leur importante exportation[6]. Alors, le gouvernement offre des études supplémentaires aux agriculteurs à l'extérieur du pays. La banque africaine BAD collabore avec la Corée institut en vue d'échanger sur leurs techniques agricoles pour leur permettre d'évoluer[7].

Références

  1. « Examen des politiques sur l'agriculture de la Corée du sud », sur www.ageconsearch.umn.
  2. « La Corée du sud : un exemple de développement agricole pour l'Afrique », sur www.agriculture-strategies.eu
  3. « Examens des politiques sur l'agriculture en Corée du sud », sur www.ageconsearch.umn
  4. Hyunseok Oh, « Le développement agricole et rural au cours de l'industrialisation de la Corée du Sud », Revue Tiers Monde, vol. 39, no 153,‎ , p. 145–159 (DOI 10.3406/tiers.1998.5223, lire en ligne, consulté le )
  5. « République de Corée », sur Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (consulté le )
  6. « L'AGRICULTURE SUD CORÉENNE », sur www.editions-harmattan.fr
  7. « Rapport - le développement agricole des Coréen », sur www.inter-reseaux.org
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