Accueil🇫🇷Chercher

Agostinho Neto (Sao Tomé-et-Principe)

Agostinho Neto est une localité de Sao Tomé-et-Principe située au nord de l'île de Sao Tomé, dans le district de Lobata. Connue sous le nom de « Rio do Ouro Â» jusqu'à l'indépendance, cette ancienne roça était jadis très florissante. Considéré comme un monument national, son imposant hôpital figurait sur le billet de 5 000 dobras. Ce patrimoine est aujourd'hui en ruines[2].

Agostinho Neto
Agostinho Neto (Sao Tomé-et-Principe)
Vue sur l'ancien hôpital.
Administration
Pays Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe
Province Sao Tomé
District Lobata
Démographie
Population 992 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 0° 22′ 00″ nord, 6° 38′ 36″ est
Altitude 185[1] m

    Histoire

    Fondée en 1865 par le Gabriel Bustamante, un trafiquant d'esclaves brésilien, elle a été exploitée à partir de 1877 par José Luís Constantino Dias (pt) (1855-1932), marquis de Valle Flor[3].
    En 1910, le réseau ferroviaire de la roça atteignait 68 km. En 1924, 2 500 personnes y vivaient, dont 1 950 travailleurs noirs[3].

    Quelques années après l'indépendance, en 1980, elle prend le nom de Empresa Estatal Agropecuária Dr. António Agostinho Neto, en hommage à Agostinho Neto, premier président de l'Angola[4].

    • Infrastructures de l'ancienne roça.
    • Anciens rails.
      Anciens rails.
    • Jardin botanique.
      Jardin botanique.
    • Escalier monumental.
      Escalier monumental.
    • Bâtiments désaffectés.
      Bâtiments désaffectés.
    • Logements des travailleurs.
      Logements des travailleurs.

    Roça

    Cette roça, emblématique par ses dimensions et son impressionnante architecture[5], comprenait six dépendances : outre Rio do Ouro, Diogo Vaz, Bela Vista, Valle Flor, Boa Esperança et Nova Estrela[3]. Le port de Fernão Dias constituait son débouché maritime[5].

    Photographies et croquis réalisés en 2011 et 2014 mettent en évidence la disposition des bâtiments, leurs dimensions et leur état à cette date[6].

    Population

    Lors du recensement de 2012, 992 habitants y ont été dénombrés[7]. La plupart sont des descendants d'Angolais ou de Capverdiens[2].

    Déclin et perspectives

    Construit dans les années 1920, l'hôpital est aujourd'hui délabré[2].

    • L'hôpital en ruines.

    Par son caractère exceptionnel, la roça Agostinho Neto reste une destination touristique incontournable. Des projets sont à l'étude pour développer son potentiel[8].

    Notes et références

    1. Machado da Silva 2016, p. 517.
    2. (pt) « Roça Agostinho Neto abandonada Â», Rede Angola, 3 mars 2014
    3. (pt) « Roça Rio do Ouro Â», Guia das Roças & Pousadas históricas de São Tomé e Príncipe
    4. (pt) Pape Duarte et Rodrigo Rebelo de Andrade, As roças de São Tomé e Príncipe, Tinta da China, Lisbonne, 2013, p. 126
    5. (pt) « Rio do Ouro Â», As roças de São Tomé e Príncipe
    6. Machado da Silva 2016, p. 517-548.
    7. (pt) Instituto Nacional de Estatística de São Tomé e Príncipe, Recenseamento Geral da População e da Habitação 2012 (IV RGPH 2012). Resultados Gerais sobre Localidades, 2016, p. 23
    8. (pt) Maria Manuela Costa Trindade, Um projeto de patrimonialização e desenvolvimento turístico da Roça Agostinho Neto – São Tomé e Príncipe, Faculdade de Letras, Universidade do Porto, 2017, 119 p. [lire en ligne]

    Annexes

    Bibliographie

    • (pt) Maria Manuela Costa Trindade, Um projeto de patrimonialização e desenvolvimento turístico da Roça Agostinho Neto – São Tomé e Príncipe, Faculdade de Letras, Universidade do Porto, 2017, 119 p. [lire en ligne]
    • (pt) Pape Duarte et Rodrigo Rebelo de Andrade, As roças de São Tomé e Príncipe, Lisbonne, Tinta da China, , 239 p. (ISBN 9896711755).
    • (pt) Hugo Alexandre Fernandes Machado da Silva, A Descodificação da Roça de São Tomé e Príncipe. Génese, processo e lógicas espaciais (thèse de doctorat en architecture), Université de Porto, , 1523 p. (lire en ligne).

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.