Aglaé Auguié
Aglaé-Louise Ney, née Auguié (ou Auguier) de Lascans le à Paris où elle est morte le , est une dame française qui fut dame de compagnie de la première et de la seconde impératrice des Français.
Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Pierre César Auguié (d) |
Mère |
Adélaïde Henriette Genêt (d) |
Fratrie |
Adèle Auguié (d) |
Conjoints |
Michel Ney (de à ) Marie Jules Louis d'Y de Résigny (de à ) |
Enfants |
Archives conservées par |
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Biographie
Fille de Pierre-César Auguié, écuyer[1] - [2], successivement munitionnaire général aux vivres de l'armée, receveur général des finances et administrateur général des postes et d'Adélaïde-Henriette Genet, femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, elle est recueillie par sa tante maternelle Henriette Campan lorsque sa mère, sur le point d’être arrêtée et envoyée à l’échafaud en 1794, préfère se suicider.
Elle épouse le maréchal Ney en et est, de 1804 à 1810, dame du palais de l’impératrice Joséphine, dont elle est devenue l’amie depuis leur séjour à la pension de sa tante, puis de l’impératrice Marie-Louise, de à .
Apres la chute de l'Empire et l'exécution du maréchal Ney, elle s'éloigne, attentivement surveillée par la police de la Restauration. Passant par Genève, elle se rend en Italie et s'installe à Florence. Elle séjourne aussi à Lucques. Elle supporte mal la solitude du veuvage et épouse secrètement en Italie le futur maréchal de camp, Louis d'Y de Résigny, officier d'ordonnance de l'empereur en 1815. Elle regagne la France en 1819. Elle vend l'hôtel de la rue de Bourbon, en loue un autre 56-62 rue Chantereine, aujourd'hui rue de la Victoire. Elle partage son temps entre Paris, et sa propriété des Coudreaux en Eure-et-Loir. Elle voyage aussi, fait des séjours à Arenenberg et Augsbourg chez la reine Hortense. Elle prend les eaux, ses stations préférées sont Baden et Saint-Sauveur. La Monarchie de Juillet prend à cœur d'atténuer les préjudices causés à la famille Ney par la rigueur légitimiste. La pension de la maréchale est rétablie. Ses deux fils aînés quittent le service de la Suède[3].
Elle meurt au 8 de la rue de l'Isly.
Descendance
- Napoléon Joseph Ney, dit Léon ( – ) ;
- Michel-Louis-Félix Ney, dit Aloys ( – ) ;
- Eugène Ney ( – ) ;
- Edgar Ney ( – ).
Iconographie
- François-Joseph Kinson, Aglaé Auguié dans le jardin de Malmaison, huile sur toile, vers 1801
- Adèle Auguié, Aglaé Auguié et Hortense de Beauharnais, dessin, vers 1802
- Pierre-Louis Bouvier (de), Aglaé Ney, miniature sur ivoire, 1808
- Sélima Dufour, Aglaé Ney, miniature sur ivoire, vers 1830-1835
- Marie-Éléonore Godefroid, Les fils du maréchal Ney, 1810
Sources
- Arnaud Chaffanjon, Napoléon et l’univers impérial, Paris, Serg, 1969, p. 197, 406 p.
Notes et références
- Messire Pierre César Auguié, Écuyer, Conseiller Receveur Général des finances des Duchés de Lorraine et de Bar, Demeurant présentement à Paris, Rue neuve du Luxembourg, Paroisse St Roch.
- Edouard Harlé, Livret de Famille, Seconde Partie, Tome II, Bordeaux Imprimerie Wetterwald Frères, 1918 (numérisé de The Library of The University of North Carolina at Chapel Hill).
- Fonds du maréchal Ney et de sa famille (1753-1923)