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Agence nationale de psychanalyse urbaine

L'Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU) est une agence dont la mission est de « psychanalyser les villes ». Fondée en 2007, elle travaille à la frontière entre psychanalyse et urbanisme. Dès son origine, elle s'est confié comme mission de psychanalyser le monde entier.

Agence nationale de psychanalyse urbaine
Logo de l'organisation
Logo de l'ANPU

Devise : « Psychanalyse urbaine ? »

Situation
Création 2006
Dirigeant Laurent Petit
Dirigeant Charles Altorffer

Site web https://www.anpu.fr/

Historique

L'agence est fondée en 2007 par Laurent Petit, ingénieur de formation, avec le soutien de Fabienne Quéméneur, sociologue de formation. Dès 2008, Charles Altorffer, architecte de formation, rejoint l'équipe pour donner plus d'assise à un projet conçu à l'origine pour traiter des questions d'urbanisme dans la joie et la bonne humeur. Après une tentative plutôt réussie à Béthune et une autre plutôt ratée à Vierzon, l'agence va peu à peu affiner une méthodologie qu'elle a depuis mise en pratique dans plus d'une centaine de territoires[1] - [2] - [3].

Missions

Le protocole de l'ANPU préconise que celle-ci commence sa mission par une « opération divan », durant laquelle les membres de l'ANPU interpellent les passants et leur soumettent un questionnaire où les habitants sont invités à décrire leur ville sous forme de portrait chinois ; simultanément, les deux responsables de l'agence rencontrent des personnes ressources qui les aident à mieux comprendre la ville : cartographes, géographes, mais aussi archivistes, chefs d’entreprise, journalistes, responsables d’associations, de médiathèques, tenanciers de bars, psychanalystes, etc. Une synthèse est ensuite constituée, en parodiant à la fois les langages de la psychanalyse (névrose, peur, refoulement) et de l'urbanisme (usage de nombreux sigles, voire dévoiement de certains)[1] - [4].

La plupart des villes dans lesquelles intervient l'ANPU sont des villes ayant un passé assez lourd : anciennes villes industrielles en fort déclin (Charleroi, Béthune[5] - [6]), cités reconstruites après les bombardements des poches allemandes de 1945 (Brest, Saint-Nazaire, Cherbourg[7]), villes nouvelles peinant à se forger une identité (Sénart)[4] - [8], ne se limitant pas à la France ni même à l'espace francophone (Helsingborg, Alger[9] - [10]).

Dans le cas de Lyon, la mission confiée à l'ANPU a été celle de commissaire artistique d'une exposition organisée au musée Gadagne[11] - [12] - [13].

Notes et références

  1. Sarah Gandillot, « Laurent Petit : Le psychanalyste des villes », Causette, no 58,‎ , p. 58-61 (lire en ligne).
  2. Stéphanie Maurice, « La ville sur son divan », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
  3. Elena Fusco, « Ma ville consulte un psy », Les Inrockuptibles,‎ (ISSN 0298-3788, lire en ligne).
  4. Igor Hansen-Love, « Des villes sur le divan », L'Express, no 3233,‎ , p. 120-122 (ISSN 0014-5270, lire en ligne).
  5. Lisa Pignot, « Psychanalyse urbaine : Charleroi sur le divan », L'Observatoire, Observatoire des politiques culturelles, vol. N° 48, no 2,‎ , p. 78-82 (ISSN 1165-2675, résumé, lire en ligne)
  6. Didier Albin, « Charleroi fait sa psychanalyse », L'Avenir, L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne)
  7. « Psychanalyse urbaine. Entre poésie loufoque et traumatisme sérieux », Le Télégramme,‎ (ISSN 0751-5928, lire en ligne).
  8. « Au Mans, séance de psychanalyse urbaine », Ouest-France,‎ (ISSN 0999-2138, lire en ligne).
  9. « “La ville sur le divan” : Laurent Petit, premier psychanalyste urbain, se livre », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
  10. « Laurent Petit, introduction hallucinante à la psychanalyse urbaine », L'Obs,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne).
  11. Xavier de la Selle, « Lyon sur le divan – les métamorphoses d’une ville », sur Ville de Lyon (consulté le ).
  12. Luc Le Chatelier, « “Lyon sur le divan” : les tréfonds de l’âme de la capitale de la rosette et des bouchons », Télérama,‎ (ISSN 0040-2699, lire en ligne).
  13. Claire Bommelaer, « Lyon, la ville qui sort de son lit », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248, lire en ligne).

Voir aussi

Sites externes

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