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Affaire des disparus de Fontainebleau

L'affaire des disparus de Fontainebleau, dite aussi « des fiancés de Fontainebleau », est une affaire criminelle française non élucidée qui débute le .

Affaire des disparus de Fontainebleau
Fait reproché Double homicide
Pays Drapeau de la France France
Nature de l'arme arme Ă  feu
Date 31 octobre 1988
Nombre de victimes 2

DĂ©roulement

Le , Gilles Naudet et Anne-Sophie Vandamme, un jeune couple de 25 ans, ainsi que leur chien Dundee sont portĂ©s disparus aprĂšs ĂȘtre parti en balade dans la forĂȘt de Fontainebleau, Ă  la limite entre l'Essonne et la Seine-et-Marne. AprĂšs des recherches infructueuses, les corps dissimulĂ©s sous des branchages sont finalement dĂ©couverts le [1].

EnquĂȘte

L'enquĂȘte Ă©tablit que les victimes et leur chien ont Ă©tĂ© abattus de plusieurs balles, tirĂ©es par deux armes diffĂ©rentes. L'Ă©tat des corps et de la vĂ©gĂ©tation les dissimulant indique que ceux-ci ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s peu avant leur dĂ©couverte. Les cadavres auraient donc Ă©tĂ© conservĂ©s quelque part pendant les mois qui ont suivi leur mort, avant d'ĂȘtre finalement abandonnĂ©s dans la forĂȘt. MalgrĂ© plusieurs pistes Ă©voquant la responsabilitĂ©s de chasseurs ou de braconniers, l'enquĂȘte n'aboutit pas et le dossier est classĂ© pendant une dĂ©cennie[2].

En 1999, un appel tĂ©lĂ©phonique met les gendarmes sur la piste de trois braconniers, dont un jeune homme de 27 ans, mineur au moment des faits, qui reconnaĂźt le double homicide. Le suspect se rĂ©tracte cependant par la suite avant d'ĂȘtre acquittĂ© en , en raison des nombreuses zones d'ombres demeurant dans le dossier. En l'absence de nouvelle piste, les faits sont donc prescrits en 2011, laissant l'affaire non Ă©lucidĂ©e Ă  ce jour.

Notes et références

  1. Sophie Bordier, « Depuis 1988, la mort des « fiancés de Fontainebleau » reste un mystÚre », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. Franck Johannes, « La fin du mystÚre des fiancés de Fontainebleau. Dix ans aprÚs le double meurtre, trois braconniers sont écroués. L'un des suspects a avoué sa participation. », sur Libération.fr, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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