Affaire Jean-Marie Lemercier
L'affaire Jean-Marie Lemercier est une affaire judiciaire mettant en cause le prĂȘtre français Jean-Marie Lemercier. Coupable d'agressions sexuelles sur un mineur, il est condamnĂ©, en juin 2013, Ă 18 mois de prison avec sursis avec une mise Ă l'Ă©preuve de deux ans.
| Affaire Jean-Marie Lemercier | |
| Fait reproché | Pédophilie | 
|---|---|
| Pays | |
| Ville | Rouen | 
| Nombre de victimes | 1 | 
| Jugement | |
| Statut | 18 mois de prison avec sursis avec une mise à l'épreuve de deux ans | 
| Tribunal | Tribunal correctionnel de Rouen | 
| Date du jugement | juin 2013 | 
| Recours | Non | 
Historique
En juin 2010, le prĂȘtre Jean-Marie Lemercier, qui officie dans les paroisses Saint-Sever et Saint-ClĂ©ment de Rouen depuis 1984, est mis en examen « pour agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autoritĂ© »[1]. L'archevĂȘque de Rouen, Jean-Charles Descubes le suspend de sa charge pastorale[2].
Lors de sa garde Ă vue, Jean-Marie Lemercier reconnait des agressions sexuelles sur son filleul, un enfant de 10 ans Ă l'Ă©poque des faits. De plus, il reconnait des attouchements sur trois autres mineurs dont le petit frĂšre de la premiĂšre victime. Ces derniers, n'ont pas portĂ© plainte contre le prĂȘtre. Il recevait les enfants chez lui, notamment lors des vacances scolaires. Il aurait cessĂ© ses actes pĂ©dophiles au dĂ©but des annĂ©es 2000. Ă partir de cette date, il collectionne les images pĂ©dopornographiques, mais le disque dur de son ordinateur ayant Ă©tĂ© nettoyĂ©, rien n'est retrouvĂ© dessus[3].
Jean-Marie Lemercier est condamné en juin 2013 à 18 mois de prison avec sursis avec une mise à l'épreuve de deux ans[4].
Références
- « Un curé de Rouen mis en examen pour délits sur des mineurs », sur BFM, (consulté le ).
 - « PĂ©dophilie: un prĂȘtre mis en examen », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
 - « Un prĂȘtre prĂ©sumĂ© pĂ©dophile Ă Rouen », sur France Soir, (consultĂ© le ).
 - Carole Belingard, « Un ancien prĂȘtre de Rouen a Ă©tĂ© condamnĂ© pour agressions sexuelles », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).